Ouverture ce samedi 21 mai des pourparlers inter-burundais d’Arusha, la plateforme de l’opposition burundaise, le Cnared qui demande sa participation à ces assises comme une entité, a sorti un communiqué.
Cette coalition dénonce ce qu’elle appelle ’’exclusion dictée par le pouvoir de facto de Bujumbura’’ de cette ’’principale force politique de l’opposition ainsi que les organisations et les principaux acteurs de la société civile qui ont combattu le 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza’’.
Et c’est la faute au Secrétaire général de l’EAC, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Libérat Mfumukeko. Le Cnared parle déjà d’’’échec cuisant’’.
Pour le Cnared, ces pourparlers d’Arusha ’’violent l’esprit et la lettre de l’Accord d’Arusha parce que la sensibilité ethnique tutsi n’est pas représenté’’ alors que cette composante paie un lourd tribut de la ’’barbarie meurtrière du pouvoir de facto de Bujumbura’’.
Selon ce communiqué du Cnared, la médiation justifie dans son courrier l’exclusion de cette plateforme par le fait qu’il n’est pas reconnu légalement. «Pourtant, le Cndd-Fdd épris du respect de la loi de Hussein Radjabu est présent à cette session n’est reconnue par aucune loi burundaise».
Le Cnared dénoncé également la présence à Arusha de ’’quelques jeunes de l’ADC-Ikibiri’’ alors que ’’cette coalition a été toujours présentée par Bujumbura comme illégale’’. Cette plateforme de l’opposition radicale ’’félicite les jeunes du MSD, de l’Uprona et de Fedes-Sangira qui ont décliné cette invitation’’.
Selon Jérémie Minani, commissaire à la communication du Cnared, il sera difficile au médiateur de trouver une solution à la crise actuelle en excluant de ce dialogue ceux qui se sont levés pour combattre le 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza.
Un faux départ
D’après lui, la majorité de tous ceux qui ont fait le déplacement pour Arusha, n’ont aucune ébauche de solution à la crise actuelle.
Jérémie Minani parle déjà de faux départ de la médiation. «Elle commence mal, si elle continue à suivre les ordres de Bujumbura, elle sera vouée à l’échec».
Signalons que quelques diplomates, des représentants du gouvernement, du parti au pouvoir, de ses alliés ainsi que des délégués de la société civile dont des organisations féminines, venus pour la plupart de Bujumbura, ont pris part à la séance inaugurale de ce dialogue.
Il y avait également le premier vice-président de l’assemblée nationale, Agathon Rwasa, le président de la Cndi (Commission nationale de dialogue inter-burundais) et l’ancien président du Cnared et président du Cndd, Léonard Nyangoma.
Plusieurs leaders de cette plateforme de l’opposition invités à titre individuel n’ont voulu faire le déplacement. Le Cnared exige d’être convié comme entité.
Signalons qu’il n’y aura pas de séance de dialogue en tant que tel, la médiation procède à l’écoute des doléances des différentes délégations, la plupart d’entre elles insistent sur le fait que ces pourparlers inter-burundais doivent être inclusifs.
Regardez les commentaires sur cet article et imaginez un dialogue à Arusha entre:
Manirakiza, Leopold Hakizimana, Fofo, kibwa jean, Bakari, Yves, Claude NAHAYO, Kana Eric, Stan Siyomana, Micombero , Rugamba.
Le peuple Burundais peut-il s’attendre à une paix ou un résultat positif qui sortirait de leur dialogue ou négociation ?
Alors je crie : où sont nos intellectuels ?
@Ntahitangiye
« Alors je crie : où sont nos intellectuels ? »
Qui sont les responsables de la descente aux enfers (qui commence en 1960)? Etaient-ils des intellos?
Cher NTAHITANGIYE,
Les « Intellectuels » sont par excellence, surtout au Burundi, « les Journalistes ». A mon entendement, votre question devient: « Où sont nos Journalistes ? » (KABURAHE, ESDRAS et autres) : nous connaissons la Reponse: EN EXIL. Et où sont nos « Ecrivains » ? (comme l’illustre Abbe Michel Kayoya), puis nos Leaders Spirituels catholiques ou autres qui s’expriment brillamment sur les questions de l’heure au Burundi ? (Mgrs NTAMWANA, NGOYAGOYE, etc.). On sait tous ce que les pouvoirs Burundais en font generalement, et ceci est valable en RDC, RWANDA et OUGANDA. J’ajouterais meme que pour ces quatre pays, depuis qu’ils sont dirriges par des militaires, depuis les annees 60 ans jusqu’aujourd’hui, les « INTELLECTUELS » sont persecutes. Les INTELLECTUELS sont peu mais il y a des geants Burundais qui ont parle publiquement sans hesitation: qui est plus intellectuel dans notre Burundi que Msgr NTAMWANA ? Et les journalistes ? Neanmoins, les hommes politiques d’Arusha maintenant comme le Ministre A.NYAMITWE et Mr. WILLY NYAMITWE sont aussi des Intellectuels, comme HON.GELASE, HON.NYANGOMA et c’est a eux de trouver un ACCORD/CONSENSUS pour la PAIX : 1) SECURITE: Police Internationale, 2) JUSTICE INDEPENDATE pour eviter les mandats d’arrets abusifs comme celui contre KABURAHE et autres (revoir le systeme judiciaire Burundais comme cela a ete fait au Kenya après le differend electoral KIBAKI/ODINGA), 3) Partage du Pouvoir (selon HON. MAHIGA), 4) Meilleures ELECTIONS pour la Stabilite en 2020 ou une date consensuelle, etc.etc. Ce sont mes propositions, mais les Leaders responsables Burundais sont a ARUSHA pour trouver une bonne solution sous la houlette du MZEE MKAPA. God Bless.
Si les Leaders Burundais qui participent a ARUSHA le veulent bien, ils auront un bon CONSENSUS / ACCORD pour la PAIX sous l’egide du MZEE MKAPA qui est soutenu par le monde entier,meme sans la presence du CNARED. Cet Accord marchera et aidera meme ceux qui ne sont pas presents: souvenons-nous d’Arusha I: meme ceux qui avaient des « reserves », ou etaient « absents » en ont largemement beneficie dans la PAIX qui est l’objectif : 1) une Police Internationale qui gardera MZEE MBONIMPA ou MAGGY quand ils voudront rentrer, bref Securite pour ceux qui rentrent: eradication des assassinats et arrestations politiques. 2) Revision du SYSTEME JUDICIAIRE Burundais comme cela a ete fait au KENYA après le differend electoral. 3) 3)Partage du Pouvoir ? Pourquoi pas. God bless.
Vous rejetez systématiquement des commentaires, pourquoi? Et vous allez crier « Liberté d’expression! »
Nkurunziza et les siens n’ont aucune volonté de négocier. A leur place je ferai de même. En effet, je n’ai jamais vu un Gouvernement, un dictateur négocier sans être sous pressions militaires pour se sentir personnellement menacé. Ainsi, NKURUNZIZA fait la pluie et le beau temps en décidant avec qui il veut aller se balader à Arusha car je ne vois pas ce qu’apporteront les partis satellites au CNDD-FDD en l’occurrence ceux dirigés par Concilie Nibigira, Mutabazi, Jacques Bigirimana et j’en passe.
Le discours officiel à Bujumbura est tribalo-ethnique, clairement et ouvertement anti-Tutsis qui sont accusés de tous les maux. Les jeunes Tutsi du Burundi sont partout menaces, harcelés, pourchassés, parfois exécutés sans aucune autre forme de procès. Mais où sont les représentants de la communauté Tutsi à qui le discours haineux de Mr Nkurunziza et le siens se concentrent tous les jours ? Qui les défendra dans ces pourparlers? En réalité, personne… ! Ce qui se passe là-bas à Arusha, à mon humble avis, n’augure rien de bon. La situation actuelle au Burundi ressemble à s’y méprendre aux jours qui ont précédé le mois fatidique d’avril 1994 où a débuté le génocide des Tutsi du Rwanda… ! Souvenez-vous… !
Ce commentaire ne devrait passer si vous voulez etre une presse professionnelle. En effet, on ne peut continuer a accuser les Hutus injustement. Les Hutus ont toujours ete victimes des la Barbarie Hima. Le Genocide contre les Hutus de 1972 est un exemple qui ne trompe pas. Je pense que la majorite des Burundais n’acceptera pas d’etre dirige par ceux qui ont toujours endeuilles les Burundais apres avoir perdu les elections.
Un peuple qui est à l’aise quand il s’agit de la trahison ,cher Sinduhije seul le rapport de force en politique peut vous servir pour changer le centre de gravité,le reste c’est de la réthorique,le MSD peut devenir MSD ABATABAZI pour servir politiquement les opérations de RED TABARA comme disait Kagame les années de lutte « siyasa mbele,silaha nyuma »en plus il est temps pour toi de faire le bulant,de ne pas avoir confiance à n’importe qui,regarde Nyangoma pourtant tu l’avais sauvé politiquement en lui défendant comme président du CNARED,regarde Deo Hakizimana…..Serge Nibizi, Rurimirije et Hussein Rajabu en 2003 encore Hussein Rajabu en 2015 ,tu dois savoir qu’à politique tu n ‘a pas droit à l’erreur puisque derrière il y a des vies humaines,jusqu’à maintenant tu es le seul opposant honnête je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu te retrouves chaque fois dans la masse pourtant il y rien de meilleur qu’un cerveau humain isolé
MUseveni a commencé sa rébellion avec 13 personnes dont Gisa Fred et Kagame,ils avaient trois armes…..A toi de jouer camarade
@Kana Eric
Le peuple burundais est TRES FATIGUE de rebellions et de leurs chefs de guerre.
Le BEAU PAYS DE MWEZI GISABO pourrait atteindre le developpement durable et inclusif s’il s’organise de VRAIES ELECTIONS DEMOCRATIQUES ET TRANSPARENTES ou les citoyens voteraient pour le candidat qui a LE MEILLEUR PROJET DE SOCIETE.
C’est ca mon reve pour le Burundi de demain.
@Kana Eric: « Museveni….,ILS AVAIENT TROIS ARMES… »
1. »We had launched our struggle on the 6th of February, 1981 by attacking Kabanda WITH JUST 27 RIFLES (= 27 FUSILS) »
(Voir « Museveni clarifies on « Besigye lies » in second letter », http://www.newvision.co.ug, 16 February 2013).
2. « The struggle actually started on 6 February 1981 when the NRA (= National Resistance Army) launched an abortive attempt on Mbarara barracks, hoping to capture enough arms for their cause. It was a huge failure. But things soon got better as the struggle progressed… »
(Voir Cover story: « Museveni: This is my life », New African, March 1997 (a la page 40).
Si les Leaders Burundais qui participent a ARUSHA le veulent bien, ils auront un bon CONSENSUS / ACCORD pour la PAIX sous l’egide du MZEE MKAPA qui est soutenu par le monde entier,meme sans la presence du CNARED. Cet Accord marchera et aidera meme ceux qui ne sont pas presents: souvenons-nous d’Arusha I: meme ceux qui avaient des « reserves », ou etaient « absents » en ont largemement beneficie dans la PAIX qui est l’objectif : 1) une Police Internationale qui gardera MZEE MBONIMPA ou MAGGY quand ils voudront rentrer, bref Securite pour ceux qui rentrent: eradication des assassinats et arrestations politiques. 2) Revision du SYSTEME JUDICIAIRE Burundais comme cela a ete fait au KENYA après le differend electoral. 3) 3)Partage du Pouvoir ? Pourquoi pas. God bless.
Je me demande quand est ce que Jérémie Minani et Pancrace arrêteront de se prendre pour le nombril du monde.
Sans eux la terre n’arrête pas de tourner!
Et avec Pieter et ses proches, le Burundi n’arrête pas de sombrer. A chacun sa spécialité
Donc on décime les jeunes au Burundi et pour trouver une solution à cette situation on envoie Jacques Bigirimana, Nibigira Concilie, Mutabazi Jean de Dieu pour s’entendre avec le clan Nyamitwe, Bapfumukeko,,,,,Rwasa????? Que vont-ils se dire? Le Burundi est maudit, je commence à y croire!!!
De ces pourparlers rien de bon n’y sortira. Ce ne sont pas les représentants de l’UA, de l’UE, des Etas Unies, de la Belgique qui l’ignorent. Ils le savent très très bien. Ils savent que dans tous les conflits africains, la terreur de l’Etat est terrassée par une autre terreur , cette fois-ci venue des débauchés, des mécontents, des opprimés, des veuves , des orphelins……qui décident un jour de porter le combat très loin au coeur de la terreur de l’Etat. Si l’équilibre est atteint, que les profiteurs autour du gourou sentent la puanteur du canon dans les environs, à ce moment et à ce seul moment les négociations-pourparlers peuvent sérieusement commencer . Voulez-vous me dire que je dis faux, que je rêve? Si c’est le cas je vous abandonne dans votre maladive naïveté!!!
Bonne journée
KIbwa
@kibwa jean? Dites ce que tu veux mais ne faut pas maudire un pays! Le pays n’est comparable à tes intérêts ou les intérêts de ceux dont tu aimes! Nous passerons tous mais le pays restera pour toujours! Si tu le maudis ne crois pas que tu auras maudit Nkurunziza, plutôt les générations qui viendront après nous! Que Dieu te pardonne qu’il refuse ta mauvaise confession!
D’autres sources nous apprennent que La plupart des membres du CNARD sont à ARUSHA, FRODEBU, CNDD, UPD, les anciens chefs d’Etat, etc.
Voici la sources: http://agencebujanews.blogspot.be/2016/05/debut-des-negociations-dans-le-calme.html
La balle se trouve alors dans le cas du CNARED ainsi que les mouvements armés si réellement ils existent! Allez les gars ne perdez pas de temps !! Il faut agir!
Kumesa, le « cas » du cenared c’est quoi?
Ntushake kwiyemeza kuko ndazi ko wamutahuye !!! LE CAMP.
C’est un cas désespéré!
[Pour le Cnared, ces pourparlers d’Arusha ’’violent l’esprit et la lettre de l’Accord d’Arusha parce que la sensibilité ethnique tutsi n’est pas représenté’’ alors que cette composante paie un lourd tribut de la ’’barbarie meurtrière du pouvoir de facto de Bujumbura’’]??? Ngo Leta niyo izana ivy’amoko???
C’est rendu que c’est Bujumbura le faiseur des ordres à Arusha et que c’est la faute du Secrétaire général de l’EAC que le fameux CNARED n’a pas été invité, selon les leaders de cette opposition radicale. En effet la musique va se jouer sans eux et les absents auront toujours tort, surtout en politique. Tant mieux, le CNARED n’est pas, de toute façon, une menace contre notre pays. Mon inquiétude : ce sont ces jeunes du MSD, de l’Uprona et de Fedes-Sangira qui ont décliné l’invitation de Mzee Mukapa. Il y a une année, nos jeunes burundais, des quartiers majoritairement tutsi, ont été mobilisés et armés par les plus vieux, les plus scolarisés et politisés en complicité avec un pays étranger. Je peux encore déduire que les plus vieux leur ont déconseillé que le déplacement vers ARUSHA 2 ne veuille pas la peine. Hélas, le Burundi de demain, ce sont ces jeunes qu’il va falloir toucher par des politiques de désenclavement et de création d’emplois. Le politique n’a pas de choix Si aujourd’hui ce sont ces jeunes tutsi que se révoltent. Demain, ça sera des hutu. Importe peu qui gouvernera demain. La solution sera peut-être de les tuer mais ça ne sera qu’un problème reporté. Je crois qu’il faut établir ou revoir des politiques nationales de création d’emploi, de dénatalité et de partage de richesse, Il y a plus d’une année, j’étais à Bujumbura en visite. On n’a pas besoin d’avoir un doctorat pour comprendre que 10 millions de personnes majoritairement jeunes dans un Burundi pauvre constituent une bombe à retardement. Il suffit de se promener par exemple à Kamenge et à Kanyosha pour s’en rendre compte. Abazungu naho batabivuga, iyo barondera ukuntu twicana baba bazi ko turiko turaregla ingorane z’abantu benshi. Abazungu nitwabinshinga turagowe. Si j’ai bonne mémoire, il y a bien longtemps, j’avais étudié dans un cours en économie que la mort due à la famine faisait partie de la solution économique à la démographie galopante Tuzoguma twicana baguma biririsha. Je m’excuse, mes amis lecteurs d’IWACU. J’étais pour parler de CNARED et j’ai complètement oublié.
Le CNARED n’a connu un echec irreparable en declinant la participation. Et de surcroit, si reel element vous voulez la paix, ce n’est pas l’entite qui resolve le conflict Mais l’individu.
Cnared qu’est ce que vous voulez franchement? Le probleme des barundis n’est pas votre collation de nom mais pour defendre la democratie. Ca c voit que vs voulez negocier votre participation au mangeoire…detrompez vs quiconque va participer a ce gouvernement des gangsters sera traite comme eux. Nous ne voulons pas de partage du gateau mais que le peuple retrouve sa liberté et ses droit ainsi qu’il remplisse ses devoirs.