La 2ème session du dialogue inter-burundais a repris ce mardi 12 juillet à Arusha. L’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa devrait encore une fois recueillir et écouter séparément les doléances de chaque délégation.
Des représentants du gouvernement burundais, du parti au pouvoir, des acteurs de la société civile dont le président du Focode, Pacifique Nininahazwe et de l’ACAT, Me Armel Niyongere ont répondu à ce round de même que des émissaires des confessions religieuses et de l’opposition restée au pays.
Des délégués du Cnared, la plateforme de l’opposition burundaise dont la plupart de ses ténors sont en exil, sont également présents à cette session. Il n’est pas encore sûr s’ils ont été conviés à titre individuel ou en tant qu’entité à part entière. Ceci pose problème.
Sur son compte Twitter, Willy Nyamitwe, conseiller principal du président de la République, indique que la ’’délégation du gouvernement est surprise que la facilitation a invité des individus sous mandat d’arrêt international’’.
«Jean Minani, Pacifique Nininahazwe et Armel Niyongere sont poursuivis par la justice et ne peuvent pas être conviés à ce dialogue inter-burundais d’Arusha», indique un autre tweet de Nyamitwe.
Selon des sources contactées à Arusha, la facilitation aurait fait sortir Pacifique Nininahazwe et Me Armel Niyongere de la salle des réunions. Mais la délégation gouvernementale affirme que cela n’est pas suffisant.
Au cours de cette session de dialogue inter-burundais, le facilitateur dans la crise burundaise compte établir une liste définitive des invités et dégager un calendrier des négociations.
L’ancien président tanzanien prévoit vers la fin de la semaine proposer aux chefs d’Etat de la Communauté Est Africaine un projet de feuille de route pour le Burundi. Il va les rejoindre à Kigali où se déroule le 27ème de l’Union Africaine.
Ces types n’ont rien compris du sens Arusha 2. Ils s’amusent encore à jouer la politique de la chaise vide digne aux tetes vides.
Ce que je demanderais au clan Nyamitwe et suiveurs, c’est de se rappeler qu’avec Arusha 1 Pierre Buyoya s’est assis à coté d’un condamné à mort pour actes de meurtres. Il pouvait refuser cela et pénétrer les forets de la Kibira ou des camps de réfugiés de la Tanzanie pour rechercher son patronyme qui était considéré comme l’ennemi de la NATION. Il en était capable mais sa maturité politique, scientifique et intellectuelle lui recommandait d’écouter l’autre au nom du Burundi.
Et aujourd’hui, 12 ans après, cette ancienne victime devenu nouveau opprésseur Alors pourquoi s’amuse-t-il à taxer à d’autres Burundais d’etres criminels ou pire encore terroristes comme si c’est eux qui ont dirigé les rafles policières qui viennent d’endeuiller les Burundais en massacrant les jeunes des quartiers contestataires et en utilisant les véhicules de l’armée Burundaise pour organiser des ambuscades qui ont enlevé la vie à pas mal d’officiers supérieurs de l’armée.
Il fait condamner toute une génération au chomage, au deuil et à la pauvreté extreme tout en espérant qu’il aura la sympathie du blanc pour lui remettre les dollars et Euros.