Dialogue inclusif avec tous les protagonistes y compris les groupes armés, réouverture des radios fermées, suppression des sanctions contre certaines organisations de la société civile,…
Lors de leur rencontre, ce lundi 23 mai, l’Olucome et la Ligue Iteka ont proposé au facilitateur Benjamin Mkapa, des préalables qui doivent être mis en application pour le bon déroulement des pourparlers inter-burundais.
C’est notamment d’inviter les représentants des organisations de la société civile suspendues, les organisations de la société civile des jeunes ainsi que les représentants des radios indépendantes détruites et qui restent fermées.
De plus, inviter également les représentants des groupes armés existants «qui déstabilisent la paix au Burundi, sans lesquels toute accalmie retrouvée serait toujours menacée.»
Ces deux organisations de la société civile demande au médiateur d’exiger au gouvernement en place et aux groupes armés d’arrêter les violences. Il est demandé à Bujumbura de mettre un terme aux emprisonnements injustes perpétrés dans tous les coins du pays.
Mettre sur la table l’Accord d’Arusha
Pour ces organisations, le facilitateur devait exiger au gouvernement de rouvrir les stations de radios privées, de libérer inconditionnellement les prisonniers politiques, d’annuler des mandats d’arrêts contre certains leaders burundais de l’opposition, de la société civile et des médias et d’annuler la suspension de plus de dix organisations de la société civile burundaise.
L’Olucome et la Ligue ITEKA exhortent l’ancien président tanzanien de mettre sur la table de négociations les questions estimées cruciales nécessitant des solutions durables pour que le Burundi termine avec le cycle des violences et de sous-développement.
Parmi ces questions figurent le respect de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation et ainsi que la constitution burundaise. «Etant donné que les burundais souffrent énormément depuis plus d’une année, l’Olucome et Ligue ITEKA demandent au facilitateur d’accélérer le processus de dialogue inclusif inter-burundais entre le gouvernement en place et ses vrais protagonistes.»
Voici les paradoxes:
En Ouganda il y a plus de 3 groupes armés mais jamais des négociations???
Au Rwanda il y a des FDLR mais jamais des négociations ???
Au Kenya il y a un Groupe rebelle très actif du côté à Mombassa mais jamais des négociations ???
En RDC il y a plusieurs dizaines des groupes armés mais il n’y a eu des négociations qu’avec le M23. Ce qu’il faut noter est que la paix n’a été retrouvée qu’après l’avoir exemplairement battu!
Mais quand il s’agit du Burundi, il faut négocier même avec les virtuels dont les troupes et les armes se trouvent dans leurs communications!
Notre miroir devrait rester le seul Burundi. Les copies, les photocopies et autres projections nous ont souvent conduits vers l’abîme. C’est par exemple l’image de la révolution rwandaise de 1959 projetée sur notre patrie qui a été, en partie non négligeable, la base de nos divisions.-
Chers amis, qu’on se dise la vérité, partout dans le monde les négociations entre le Gouvernement et un groupe armée n’intervient que quand il y a des rapports de forces! Aujourd’hui, il y a déjà plus de cinq groupes armés déclarés virtuellement! Je n’ai jamais entendu nulle part ailleurs où un groupe armé se crée et le même jour il réclame les négociations! Sans trop analyser, on comprend le but de ces soi-disant groupes armés. Je pense que ces soi-disant groupes armés avaient pensé que le RDC serait l’autre d’hier où tous les groupes armés fondaient des bases-arrières pour piller les minerais pour les bazungu! La RDC n’acceptera plus l’exploitation illégale de ses richesses naturelles!
@ maya si j’etais toi j’allais rester motus bouche cousu….plus de 70 groupes armés, les principales arteres ou passe ces minerais sont kigali , kampala a moindre mesure bujumbura et dar es salaam. Y a pas une semaine 30 personnes ont ete egorge a beni sous la barbe de la monusco et led fardc…un pays sous tutelle depuis 1999 a l’arrivee de la monuc. Sans le concours celle ci le congo ne serait que l’enfer parceque c encore une poubelle.
Le burundi n’a pas de problème, c’est un beau pays ,le pays du lait et du miel. Par contre les burundais eux sont les problèmes, hutus, tutsi ou twa , je croit que notre pays merite d’être recolonniser parce qu’il est inadmissible de trouver le tribalisme dans nos sociétés qui ont longtemps souffert de la colonnisation. Si la colonnisation se traduit par la superiorité du colon sur les colonnisés, et que le tribalisme est le rejet violente ou severe de son prochain, ayant la même peau, le même ancêtre, une même langue, alors nous preferons la colonnisation. Burundais, burundaise cessez d’être des annimaux et discuter du trivbalisme qui est le veritable probleme de ce pays.
Ce sont des négociations comme ça, ou l’imposition de son point de vue? A cette allure-là vous êtes encore loin vraiment de la paix. Le problème n’est pas à Arusha, le problème est au Burundi. Il faut apprendre à gérer les mémoires. C’est le passé qui ronge le Burundi.
Ewe mbonerakure Ayuhu Jean Pierre mu mutwe ntihameze neza
Las Barundi instruits qui font la politique ont compris comment s’enrichir vite : crier, détruire, tuer puis négocier moyennant des sous ! Une fois au pouvoir, ils oublient comment ils y sont arrivés puisqu’ils veulent rester coûte que coûte ! A quand la révolution de la base pour les déloger ? Quand elle comprendra son exploitation…Il y a encore des années devant nous.
Ligue ITEKA et OLUCOME sont en exil mais ils ont oublie de mentionner dans leur memorandum qu’UNE FORCE POLICIERE DE PROGTECTION, surtout pour les vulnerables comme MZEE MBONIMPA, cette Force Policiere de l’ONU/UA pour la protection de MBONIMPA qui a tant souffert, ce serait bien pour tous ces personnes en exil, notamment ITEKA et OLUCOME, et la stabilite en general.
Mzee Mkapa, le Sage Africain, a conclu en demandant des MEMORANDA ecrits de la part des participants, pour la prochaine séance. En effet, on ne peut pas juste « verbaliser » ses propositions. Mon seul souhait etant la stabilite pour tous, Prions pour la concorde nationale, le pardon, et un nouveau depart dans le CONSESUS POUR LA PAIX = justice Independante + Elections. God bless.
J’ose espérer de tout mon coeur que l’on donne uniquement à boire, à manger et où dormir à ces touristes prétendument politiciens en promenade à Arusha. Pas un sous de poche s’il vous plaît!!!!
Arusha I a vu pousser tout un quartier, à Ngagara, près du Q6. On programmait les rencontres suivant l’état d’avancement des travaux, peu importe que l’on décimait des zones entières à Taba, Rubirizi, Zina, Tenga et autres lieux symboliques de barbarie burundaise.
Puisque le destin a confié le pays à Nkurunziza et sa clique et que ces derniers ont préféré le harakiri à la paix sociale, Arusha II est incontournable.
Je prie la communauté internationale, ce monstre froid, hautement représentée dans ce show de mauvais, de ne pas permettre à ces gens d’ériger des buildings sur les tombes de nos enfants!!!! Ca serait déjà ça!!!! Le reste nous allons nous mêmes nous occuper de la paix plus tard.
KIbwa
mwavuze ukuri ivyo nivyo bikenewe mu gihugu cacu.
Et aux autres que demandent ces organisations. Je me demande si c’est seulement le gouvernement qui a tord en ce que notre pays vit depuis une année!
Manif sans demande au préalable l’autorisation, tuerie alors que les manifs devraient rester pacifiques,
Collabo de journalistes avec les groupes armées ou de déstabilisations des institutions élues etc
Des exemples pour que là contributions de ces 2 organisations ne nous imposent pas une vision victimisation ou blanchissant une partie du problème qui nous roui ne la paix!
Aussi longtemps que seule vitre sortie livre l’unique parole contre le pouvoir en place, le Burundi sera dans l’impossibilité de sortir des ces crises successives.
Jouez bien le jeu que nous attendons avec soif de vois chers amis.
Nous, petits, nous périssons sans issu visible!
Sont à inviter, Ayuhu de Ndava, Nestor de JABE, Pierre de Kiganda, l’Association des prostitués de Ntega, l’entente des Motards de Kanyosha, La Ligue Iteka, les représentants des radios privées détruites, les groupes armés existants «qui déstabilisent la paix au Burundi, sans lesquels toute accalmie retrouvée serait toujours menacée.», l’Uprona non reconnu, Matiyasi de Buraniro, l’Olucom, Imbonerakure, JRR, Groupe Ninde, UFB,Karayenga, ACAT, Association des pécheurs en eau trouble, Pacifique Ninihazwe, Mbonimpa, Radio Vyizigiro, Radio Maria, Eglise catholique, Louis Michel et son fils, Pancras, Radebu, Nadebu, Eglise Anglicane, etc….
Ceci pour montrer et dire l’absurdité autour de cette fameuse crise avec 8 millions de citoyens burundais et 8 millions de prétendant aux négociations.
Bonjour les dégâts!
Nawe AYUHU JEAN PETERO uri i dégat
Vous avez semble-t-il oublié un certain Ayuhu, porte-parole officiel du gouvernement sur Iwacu…