Dans son projet de ’’feuille de route’’ envoyé au Facilitateur du dialogue inter-burundais, la délégation gouvernementale rappelle sa ligne rouge.
L’envoyé spécial de Bujumbura, Thérence Ntahiraja, demande à l’ancien chef d’Etat tanzanien «d’appuyer le gouvernement burundais pour que les putschistes du 13 mai 2015 soient traduits devant la justice au lieu d’accuser le Gouvernement burundais de favoriser l’impunité».
Sa délégation se dit opposée à toute idée d’ouverture du Gouvernement à l’opposition extérieure : «Cela constituerait la violation fragrante de l’actuelle Constitution de la République du Burundi qui définit clairement la composition du Gouvernement sur base des résultats des élections».
Ce n’est pas tout comme credo. Pour la partie gouvernementale à ces pourparlers, «les questions relatives à la Constitution, à la sécurité dans le pays et à la mise en place de la Ceni, relèvent de la souveraineté du pays comme le stipule l’actuelle Constitution de la République».
Dans cette note, la délégation gouvernementale regrette le fait que certains partis politiques et acteurs politiques invités se soient retirés du groupe des politiciens proposé par la facilitation.
«Cette attitude de nature à perturber le déroulement de ces assises, prouve que ces derniers ne sont que des mandataires», avertissent les représentants de Bujumbura.
«Personne ne saurait comprendre comment se retirer et fuir le débat sur les questions faisant objet du dialogue», s’étonne cette délégation.
Et de tirer quelques conclusions : «Ceci prouve que la Facilitation se trompe en invitant ce groupe au lieu d’inviter leurs patrons européens qui sont les vrais interlocuteurs».
Ces représentants du gouvernement burundais n’ont pas donné de précisions sur ’’ces patrons européens, les vrais interlocuteurs’’ à convier à ce dialogue.
«Il faut appuyer le gouvernement pour que les putschistes du 13 mai 2015 soient traduits devant la justice»
… et il faut rappeler à ceux qui voudraient si volontiers l’oublier que ce putsch était motivé par un désir de faire respecter la constitution et de ne pas avaliser les manoeuvres qui « légitimaient » la candidature à un troisième mandat.
Dès les premières manifestations, les opposants à ces manoeuvres ont été qualifiés « d’insurgés » – par le Président de la République, pince-sans-rire et déterminé à arracher « son » élection. Et maintenant, les opposants sont ridiculisés et qualifiés d’agents des anciennes puissances coloniales, de manière assez fantaisiste.
On pourrait tout aussi bien fabuler que le gouvernement est miné par des affidés aux intérêts de la Chine et de la Russie, en prenant les mêmes distances avec la réalité.
JerryCan, incrédule, se demande qui mentira le mieux …
» et il faut rappeler à ceux qui voudraient si volontiers l’oublier que ce putsch était motivé par un désir de faire respecter la constitution et de ne pas avaliser les manoeuvres qui « légitimaient » la candidature à un troisième mandat. »
Donc si j’ai bien compris. sous vos cieux si problème d’intérprétation d’un article de la Constitution il y a ce sont les canaux et orgues de Staline qui s’en chargent.
Autre chose Roger , dites-nous de quelle coïncidence a fait que ce soit le Représentant de l’Union européenne de l’époque mr Patrick S. et le Commissaire Louis Michel qui soient les premiers à savourer à la champagne le putch manqué du 13 mai 2015 ?
Le problème ds toute cette histoire est ce professeur qui a débarqué , un bon jour , en Afrique pour nous apprendre qu’en mathématique 1+1=2 veut nous distraire en nous disant que 1+1 peut égal á M si seulement lui le veut.Et tu termines par et je cite ; » On pourrait tout aussi bien fabuler que le gouvernement est miné par des affidés aux intérêts de la Chine et de la Russie, en prenant les mêmes distances avec la réalité. »
Tu nous informes par là donc que c’est l’Union européenne qui combat le pouvoir de Bujumbura via les marionettes du CNARED et de la Société Civile politisée exfiltrée en Belgique afin de chasser la Chine et la Russie au Burundi. Ce que ne cesse de dénoncer régulièrement Bujumbura.
Benjamin Mkapa se trompe alors de belligérants : il devrait inviter sur la même table de négociations Bujumbura et Bruxelles
Murabesha si abazungu bateye ikibazo. Inda ndende!!
@Abbas MBAZUMUTIMA: « Ces représentants du gouvernement burundais n’ont pas donné de précisions sur ’’ces patrons européens, les vrais interlocuteurs’’ à convier à ce dialogue »
Apres avoir violé les Accords d’Arusha par le mensonge et la manipulation des institutions afin de s’arroger un 3è mandat discutable et on ne peut plus intenable et sanglant, l’auteur principal de la situation dramatique dans laquelle patauge notre pays depuis avril 2015, est entrain de changer la constitution pour une présidence à vie..! Maintenant ses émissaires à Arusha, d’ailleurs d’un niveau hiérarchique discutable en termes de pouvoir et de prise de décision (aucun ministre présent pour montrer le mépris que ce gouvernement a par rapport à ces pourparlers) accusent les autres, en l’occurrence ceux qui leur reprochent régulièrement de violer les droits de la personne humaine, y compris le droit à la vie, et qui les ont sévèrement sanctionnés pour cela d’ailleurs, d’être responsables des malheurs que le pouvoir en place au Burundi a causés à son peuple depuis avril 2015… !!! C’est le monde à l’envers.
Emera musangire mwese ! Le Burundi va avoir bientôt de l’argent pour vous. Mais si le peuple n’a rien il finira par vous dégager. A vous de voir s’il faut vous remplir les poches sans développer le pays.
http://fr.africatime.com/burundi/articles/burundi-gakara-devient-la-premiere-mine-de-terres-rares-entrer-en-production-en-afrique
C’est clair et net ; » Ces patrons européens, les vrais interlocuteurs « , ce sont la Belgique et l’union européenne. La réponse ne cherche pas de midi à quatorze heures. harageze ko abantu bamenera inda ku rutoke