Vendredi 19 juillet 2024

Archives

Art : un duo « enchaîné »

05/05/2013 Commentaires fermés sur Art : un duo « enchaîné »

« Nous sommes tous enchaînés à nous-mêmes, à la famille, à la société, … et cela nous empêche d’être libre. » C’est le message de Christian Mbanza, dessinateur, réalisateur-photographe et de Niyakire Nelson, artiste peintre. Ils le disent lors de leur exposition de 22 photos sous le thème « Libre et enchaîné », du 15 au 29 septembre, à l’hôtel La Palmeraie (Bujumbura).

<doc5180|left>L’un est Congolais (RDC), l’autre Burundais. Ils travaillent ensemble depuis trois mois. Leurs photos :  »Le salaire amer »,  » La marionnette »,  » la tension »,  »la flamme »,  » L’endeuillé »,  »Le regard »,  »L’illusion », … véhiculent un message dichotomique comme la vie et la mort. « Pour mourir, il faut avoir vécu ; pour être libre il faut d’abord être enchaîné », explique Christian Mbanza.

Mais ces jeunes se demandent constamment ce que fait la personne avant qu’elle ne soit enchaînée et après qu’elle ait recouvré la liberté. Nelson Niyakire est confiant : « Les gens seront intéressés par nos œuvres. Chacun pourra retrouver, à travers ses photos, son histoire personnelle. Les interprétations seront diverses. »

C’est à partir de l’imagination de Nelson que Christian fait une capture de photos. D’après ce dernier, tout œuvre artistique est le produit du vécu. Christian affirme que le choix des thèmes a été longuement discuté. Il explique qu’ils se sont inspirés de leur vie de tous les jours et même de celle des autres. « A cause des difficultés pour trouver un mécène ou une salle d’exposition, nos familles, nos amis et tous les gens qui nous entourent se sont donnés, corps et âmes, et nous sommes arrivés à ces résultats. Nous leur exprimons notre gratitude, également à l’hôtel La Palmeraie qui nous a, gratuitement, permis d’exposer dans ses enceintes. »

Ces deux artistes reconnaissent que leur parcours était un vrai calvaire mais, qu’ils sont très contents du résultat.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

L’interdiction de Sapor fait débat

Le chef est une figure singulière dans notre société. Son autorité est principalement exercée par la parole – Ijambo. Dans notre tradition, la parole est respectée, et celle du chef, en particulier celle du Chef de l’Etat, est presque sacrée. (…)

Online Users

Total 2 785 users online