Des peintures intuitives et émotionnelles, presque spirituelles. Florence Bouckaert, une artiste belge, inspirée par les transparences et les couleurs, expose pour la première fois en solo, au Botanika du 18 février au 31 mars.
<doc7178|right>« Magnifique!» chuchotent les amateurs et invités, venus nombreux au vernissage de la peintre belge Florence Bouckaert. Les différents tableaux, affichés sur les murs du restaurant, exposent un contraste de lumière. Les uns sont si différents des autres, pourtant, une ligne les rassemble. « C’est une ligne d’horizon, la frontière entre la terre et le ciel, entre notre petit monde relatif et l’absolu », raconte l’artiste. Et d’ajouter, avec ce regard que seuls les artistes ont: « Il y a toujours une luminosité particulière, quand on regarde la ligne d’horizon ».
D’après Florence Bouckaert, le regard de l’être humain scrute toujours l’horizon, ce quelque chose, cette porte sur l’inconnu. Et n’est-ce pas cela que recherchent justement les amateurs ? Un peu d’inconnu, d’absolu.
Une rencontre déterminante
En participant par hasard aux ateliers Malou, à Bruxelles, Florence, alors âgée de 32 ans, fait la rencontre d’une peintre du nom de Charlotte Vindevoghel. « C’est vraiment elle qui m’a encouragé » se rappelle la peintre. Son talent, c’est une affaire de gènes : son père, son oncle et sa sœur sont également des artistes. Mais des dessinateurs amateurs, car ils n’ont jamais vendu la moindre œuvre.
Toutefois, elle ne fera pas de la peinture son métier. Aujourd’hui, Florence est professeur de français et d’art à l’école belge de Bujumbura. Néanmoins, elle participera à quelques expositions du collectif d’artistes Maoni (vision en swahili). Peindre est sa passion au point d’avoir du mal à se défaire de certains de ses tableaux: « J’aurai dû le garder pour moi… ». Une petite pointe de regret fait surface au moment où un amateur d’art s’offre l’une des œuvres. Florence Bouckaert, son horizon, sa passion, à voir à l’hôtel-restaurant Botanika jusqu’au 31 mars.