C’est dans l’après-midi de ce jeudi 15 novembre 2012, que la police a appréhendé un groupe de quatre personnes dont deux anciens militaires et deux civils, auteurs de vols à mains armées, dans la ville de Bujumbura.
<doc6026|left>« Deux fusils kalachnikovs, un pistolet, trois chargeurs garnis, cinq téléphones, des faux dollars, une tenue policière et d’autres documents », tels sont les objets que ces bandits détenaient. Selon Elie Bizindavyi, porte-parole de la police nationale, cette action entre dans le cadre des activités déclenchées par la police pour décourager les groupes de bandits qui sème la terreur dans la capitale Bujumbura. Il signale encore que toutes ces quatre personnes étaient connues des services de la police. « Ils avaient été attrapés puis relâchés et voilà qu’ils reprennent », regrette-t-il.
Il précise que c’est après avoir tenté de voler dans une alimentation du quartier Mutanga-Nord, ce mercredi soir, que la population sur place a alerté la police. Cette dernière, raconte-t-il, s’est mise à leur recherche. « Ils ont été arrtés dans la commune de Cibitoke grâce à la collaboration de la population », se réjouit-il.
Sur les cas de récidivisme, Elie Bizindavyi indique que les tâches sont séparées : « Quand la police attrape des bandits ou d’autres malfaiteurs, on les met à la disposition de la justice. Donc, la police remplit son rôle». Selon lui, il est déplorable de les rencontrer en liberté après quelques jours alors qu’on les croyait en prison : « Cela montre qu’il y a d’autre enjeux sur fond de corruption ». Il promet de mener des entretiens avec les partenaires au niveau sécuritaire pour éviter que ces cas se répètent. « Deux personnes parmi les quatre appréhendées, faisaient partie d’un réseau de malfaiteurs qui a volé une somme de 120.000 $ à un Russe dans le quartier Asiatique », rappelle-t-il.
Le porte-parole de la police, Elie Bizindavyi, demande à la population d’avertir la police chaque fois qu’une situation anormale est constatée. Quant aux numéros verts de la police qui ne fonctionnent plus, il promet que très prochainement, tous ces numéros seront opérationnels.
Il faut noter que ces bandits utilisaient une voiture de marque Toyota communément appelé TI, de couleur noire, immatriculée 3874 appartenant à Patrick Senyamicuko, de la commune Nyakabiga. Ce dernier affirme que sa voiture avait été louée, mercredi matin. Le coût avait été fixé à 30.000Fbu par jour. « Mais je ne savais pas qu’elle allait être utilisée dans le banditisme », regrette-t-il.