L’ambassade de la République Arabe de l’Egypte au Burundi a commémoré, mardi 28 janvier, le troisième anniversaire de la Révolution du 25 Janvier 2011.
« Le peuple égyptien a revendiqué ses droits légitimes à la liberté, à la justice sociale et à l’exercice du pouvoir confisqués par une oligarchie qui avait régné pendant 30 ans. » Propos pour les moins directs d’Attia Abou Elnaga, ambassadeur de l’Egypte au Burundi, dans son discours du jour.
Une rencontre célébrée dans une ambiance festive, aux côtés d’autres représentant des missions diplomatiques accréditées à Bujumbura, des membres du gouvernement, des organisations internationales et des amis des Egyptiens.
L’ambassadeur Abou Elnaga est aussi revenu en long et en large sur les relations existantes entre son pays et le Burundi, rappelant que l’appui de l’Egypte s’est accentué sur le plan technique avec la participation d’environ 150 professionnels burundais à des stages dans les domaines de l’agriculture, santé, sécurité, bonne gouvernance, irrigation, diplomatie, justice, énergie et mine et sciences de l’information. Notons que ces formations vont continuer avec le départ de dix techniciens burundais du ministère de l’Énergie et Mines.
« Notre soutien ne s’arrête pas là. Il y a quatre médecins qui travaillent à l’hôpital Bururi sans oublier un ophtalmologue qui va débarquer d’ici un mois. A titre de don, le Burundi va bientôt réceptionner un important matériel d’endoscopie. De plus, pour renforcer ce domaine, le cardiologue égyptien Dr Yacoub projette d’y construire un ‘Children Hospital’ », révèle l’ambassadeur.
De son coté, Isaïe Kubwayo, assistant du ministre des Relations Extérieures et de la Coopération, salue les actions louables menées par l’Egypte au Burundi : « Les formations de courtes durée, des bourses d’études, des dons en nature… ont été très bénéfiques pour les Burundais ».
Il en a profité pour rappeler la promesse de l’Egypte de financer un projet de gestion optimal des ressources hydrauliques avec une subvention de 3.500.000 $ américains sur cinq ans. « Chacun en ce qui le concerne doit faire de son mieux pour mettre en œuvre ce projet dans les meilleurs délais », a-t-il insisté.
Les cérémonies se sont clôturées sur les vœux des participants quant à une bonne tenue des prochaines échéances électorales en vue de retrouver la légalité constitutionnelle.