Notre lecteur Uwakera réagit à la [récente déclaration de l’Olucome sur les lois budgétaires 2011 et 2012.->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article1091]
{"Il rappelle que le budget de l’année 2011 est de 907.359.503.774 BIF, et que jusqu’au 30 juin le niveau d’exécution était de 316.172.961.886 BIF, soit 34,8%"…} […] A quoi ça sert de nous balancer les statistiques datant de fin juin alors que celles d’aujourd’hui même son disponibles ? Est-ce qu’aujourd’hui l’exécution du budget est à ce pourcentage ?
[…]
{"Avant 2011, 3,7% du budget était alloué au secteur agricole. Ce n’est qu’avec la loi budgétaire de 2011 qu’il a été augmenté pour atteindre 7,5%"} En disant ceci, l’Olucome voudrait faire croire aux Burundais que c’est elle qui a fait que l’État fasse monter ces chiffres ? Car l’Olucome a déjà entendu que l’année prochaine la part du budget alloué à l’agriculture va augmenter. Arrêtez cette hypocrisie !
La lettre de cadrage budgétaire est sortie depuis longtemps et ils ont vu que le secteur agricole se verra augmenter les parts et ils se mettent à crier… c’est vraiment malhonnête !
{"Pour ce, l’Olucome demande au gouvernement de transmettre, le plus tôt possible, le projet de loi budgétaire pour l’exercice 2012 au parlement."} Quant à la loi de finances qui doit être analysée par le Parlement, l’Olucome sait très bien que le travail du Ministère des Finances est terminé depuis fort longtemps et que cette loi et dans les mains du FMI et que son Conseil d’Administration doit l’approuver et le remettre au gouvernement burundais qui l’analysera à son tour en conseil des Ministres avant de le transmettre au Parlement.
Alors, pourquoi l’Olucome ne demande pas plutôt au FMI de terminer ses analyses et nous remettre notre loi budgétaire au lieu de s’en prendre au gouvernement qui s’est acquitté de toutes ses tâches à temps ?