L’Association pour la protection des Droits humains et des personnes détenues mentionne aussi 480 blessées, avec 213 cas de viols et 68 cas de tortures entre janvier et août 2013.
Ce contenu d’une lettre mensuelle rendue publique ce lundi montre que la situation est plus préoccupante dans certaines provinces. C’est notamment Ruyigi où 39 personnes ont été tuées, Kayanza (35 tuées), Muyinga (31 tuées) et Mwaro (117 blessées). D’après cette association, la moyenne mensuelle des personnes tuées est de 42 au moment où 60 sont blessées. En moyenne, selon cette association, 26 femmes et filles sont violées chaque mois.
Les provinces les plus touchées sont : Ruyigi (39 cas de torture), Bubanza (9 cas de torture et 31 cas de viol), Kayanza (29 cas de viol) et Muyinga (23 cas de viol). D’après la même association, des conflits fonciers, des cas de sorcellerie débouchant sur des affrontements, des vols nocturnes, … sont à la base de ces cas de violations de droits de l’homme. L’Aprodh évoque aussi le cas des jeunes affiliés aux partis politiques qui causent une insécurité dans le pays. Dans cette lettre mensuelle, on pointe du doigt les jeunes affiliés au parti Cndd-Fdd : « Leur comportement figurent parmi les facteurs qui ont compromis la paix et la sécurité dans notre pays. » selon toujours l’Aprodh, ces jeunes organisent des rondes nocturnes au cours desquelles ils infligent des traitements inhumains et cruels (coups et blessures graves) aux membres des partis de l’opposition.
Elle déplore le silence de certaines autorités administratives et policières face à ces comportements. Cette association rappelle qu’après l’atelier de mars 2013 entre les politiciens, tout le monde s’attendait à un changement radical de comportement de la part des Imbonerakure. Après une certaine accalmie, regrette-t-elle, l’intolérance a repris au mois d’avril et au fil des jours, la barbarie gagne du terrain. Contacté par téléphone, Denis Karera président de la Ligue des Jeunes Imbonerakure a promis de s’exprimer prochainement sur le cas des jeunes affiliés au parti Cndd-Fdd.
L’Aprodh signale aussi que certaines autorités administratives, parfois avec le concours des Imbonerakure ou par certains chefs de positions militaires et policières installés sur les collines sont impliqués dans la violation des Droits de l’Homme. Elle donne l’exemple des communes Kinyinya, Gisuru et Butezi en province Ruyigi. Elle demande au gouvernement de faire tout pour changer cette tendance dans les provinces où ces actions semblent se multiplier.
Ntakundi ariko bamwe bavyemera canke babihakana; un jour j bizohinduka twibere mumahoro kuko nemera Imana ko ishoboye.Erega ntamvura idahita
C’est plus que Buta, plus que Gatumba (banyamulenge), plus que dans un bar à Gatumba. C’est un pur génocide. Et la justice : « Turaca bitohoza ».
Imbonerakure zamaze abantu.
Nimurungike iyo liste yabo bantu en hollande (La haie), Commission Européenne, Belgique. Tous les ambassades.