Le secteur de l’éducation fait face à une crise : l’enseignement secondaire ne cesse d’enregistrer des cas d’enseignants qui manquent à l’appel. Le manque de motivation, les conditions de travail précaires, la faible rémunération, … poussent de nombreux enseignants à abandonner leur poste, ce qui met en péril des milliers d’élèves.
Ces départs massifs d’enseignants ont été signalés dans la direction provinciale de l’Éducation (DPE) de Kayanza, ce qui soulève des préoccupations quant à la qualité et à l’efficacité du système éducatif.
« Le motif des départs est simple à deviner : un salaire insuffisant des enseignants. Il n’y a pas d’avantages de service permettant un complément de salaire. Travailler sur un petit projet nécessite une demande de crédit. Quand cet argent est octroyé, les problèmes de remboursement se posent, le contractant remarque que tout son salaire y passe. Et la plupart d’entre eux choisissent donc de partir », confie un enseignant de Kayanza contacté.
Croulant sous les dettes, révèle un autre enseignant approché, bon nombre de ceux qui ont contracté des crédits et des dettes, préfèrent s’éclipser laissant les élèves sans enseignant. « Et c’est surtout ce problème qui est à la base de nombreux départs ».
Des délits aussi liés au travail peuvent contribuer à ces départs : « Il y a aussi ceux qui commettent des fautes professionnelles graves. Quand ils se rendent compte que la prison est inévitable, ils prennent le large avant qu’il ne soit trop tard. Mais ce sont plutôt ces prêts avec des intérêts qui s’accumulent qui justifient ce font la raison principale est ces prêts sans fin qui poussent certains enseignants à s’en aller chercher ou tenter leur vie ailleurs ».
A Kayanza, la direction provinciale signale une défection de 15 enseignants avant la fin du premier trimestre de l’année scolaire 2024-2025 qui est en cours. Tandis qu’au cours de l’année scolaire 2023-2024, 44 cas de désertion des enseignants ont été signalés selon le directeur provincial de l’enseignement dans cette province.
La direction provinciale de l’enseignement (DPE) de Kayanza avait déjà un manque de 910 enseignants, mais le ministère de l’Éducation prévoyait recruter que 54 seulement avant que les 15 autres désertent. Cette situation perturbe beaucoup la bonne marche des activités et la qualité des résultats scolaires.
Pour Antoine Manuma, de la Fédération nationale des syndicats du secteur de l’enseignement et de l’éducation du Burundi (FENASEB), c’est une situation déplorable : « Ces désertions du personnel depuis le primaire jusqu’à l’université sont inquiétantes, il y a ceux qui partent sans même avertir, ce qui augmente le manque d’enseignants qui existait déjà ».
Selon ce syndicaliste, les enseignants préfèrent chercher la plus-value ailleurs. « La raison majeure des départs de ces fonctionnaires, c’est leur rémunération peu motivante par rapport à la flambée des prix de biens de première nécessité, aux besoins de logement et de restauration. Le gouvernement avait instauré la nouvelle politique de régulation des salaires ; elle n’a pas apporté de valeur ajoutée, car les prix des biens et services ont continué à monter », déplore-t-il.
La FENASEB demande au gouvernement d’engager dans l’immédiat le dialogue franc et sincère avec les représentants des organisations des travailleurs pour discuter de toutes les questions, surtout la rémunération.
Pour Antoine Manuma, difficile de travailler le ventre creux : « On a entendu souvent des discours que le remède au salaire insuffisant, c’est initier les activités d’autopromotion. Faudrait-il que les fonctionnaires s’engagent dans de telles activités au détriment de l’exercice des missions qui leur sont confiées par l’État ? Dans le secteur de l’éducation, il s’agirait d’ajouter du drame au drame, car la dépréciation de la qualité de l’enseignement continuerait à s’aggraver ».
Au Burundi ,sans parler des salaires trop maigres de leurs ressources humaines ,les services de recherches qui devraient etre consultés avant d’entreprendre tout projet de développement ne sont jamais considérés ,meme les résultats des recherches ne sont pas considérés ;ici je donne l’exemple :U.B ,ISABU,IGEBU ,etc…..et bien d’autres .Ce ne sont seulement que les cadres et agents des institutions gouvernements (A.N,Senat,……) et les services qui y relent et bien d’autres et organisations nouvellement crées (OBR,ANACOOP,PAEEJ,ADB,FIGA, et bien beaucoup d’autres ….) qui sont bien rémunérés alors que matériellement leur production n’est pas vue directement .
Asha none si umukuru w’igihugu yababgiye baje kurima no kworora, ko ariho hari icasha nta kundi twese ni kwibera abarimyi n’aborozi!
Uno munsi ni bangahe bicwa n’inrwara mu bindi bihugu bitakibica?
Embolie pulmonaire, appendicite, colique néphrétique, sepsis, etc.
Aha iwacu baca bavuga ngo wariye ishano🤣
Uburundi tugeze ku rundi rwego!
Avec le salaire qu’ils gagnent, il n’est pas étonnant de voir les enseignants chercher à tenter leur chance à la vie… ailleurs qu’au Burundi. En même temps, l’État burundais n’a pas la capacité d’augmenter le salaire des enseignants sans tomber dans des déficits à la fois énormes et imprévisibles.
L’une des solutions qui seraient possibles serait de garantir un prêt (avec un congé d’intérêts jusqu’au remboursement final = du prêt) à ces enseignants, pour l’achat d’une parcelle et la construction d’une seule résidence principale familiale. Pour éviter des tricheries et des abus, certaines conditions devraient être posées :
– Une seule garantie de prêt par enseignant, seul ou en couple ;
– Un montant maximal pour un seul enseignant ou pour un couple d’enseignants devrait être établi ;
– Une autorisation est obligatoire avant l’achat et/ou la construction ;
– Aucune garantie de prêt accordée à un enseignant qui en a déjà bénéficié ou qui possède déjà une résidence ;
– Si l’un des époux a déjà bénéficié du prêt, on accorde le montant pour une personne seule ;
– Pendant toute la durée du remboursement du prêt, l’État rembourse les intérêts à la banque ayant consenti le prêt et l’enseignant rembourse le capital;
– À partir du 1er mois de la 9e année, l’enseignant ou la famille commencent à rembourser le prêt consenti, sans intérêts;
– Aussi à partir du 1er mois de la 9e année, les intérêts ne seraient calculés que sur les montants en retard : si l’enseignant/la famille ne fait pas ses paiements à temps ;
– La garanti de prêt ne devrait être consenti que pour l’achat/construction d’une première maison, mais ouvert à tout enseignant, peu importe son nombre d’années de fonctionnariat. On doit seulement s’assurer qu’il s’agit de sa première maison ;
– Les enseignants qui voudraient bénéficier de cette garantie de prêt devraient s’engager à rester dans la fonction publique jusqu’au remboursement en entier du prêt consenti. Et s’ils ne respectent leur engagement, il devraient rembourser, en plus du prêt, les intérêts déjà remboursés par l’État.
– Lors de la détermination du montant du prêt à garantir, le gouvernement s’assurer que les intérêts ne dépasseront pas le total de l’impôt prélevés sur le salaire de l’enseignant.
Un délai de 8 ans me semble suffisant et raisonnable pour un enseignent qui veut se constituer un coussin monétaire avant de commencer à rembourser une dette sans intérêts.
En faisant cela, l’État s’assure que l’enseignant a un toit et peut non seulement subvenir aux besoins de base de sa famille, mais qu’il peut également se constituer un coussin monétaire pendant les 8 années où il n’aura pas à se préoccuper du paiement d’un loyer.
Ce n’est qu’un suggestion, d’autres ont peut-être de meilleures idées.l
je pense que les enseignants devraient, mieux quiconque, bénéficier des meilleures conditions, le contraire nous maintiendra là où on est.
Hormis des bas salaires de certains enseignants, il faut avoir l’esprit du service à la nation où l’on vit, et accepter de se serrer la ceinture pour partager ses capacités avec ceux qui en ont grand besoin. Que tout un chacun se serre la ceinture pour la nation. Amen.
Muri video y’Indundi TV (5:05 – 6:01), Gelase Ndabirabe, umukuru w’Inama Nshingamateka, nawe ati:
« Mugabo arivyo ushaka uragenda. Ntawukubujije iyo ni droit de l’homme, droit de l’homme. Wewe utaye akazi aha muri Assemblee Nationale ngo ugiye muri Canada? Uragwaye mumutwe kweli.
Ngo ugiye muBufaransa, ehee. Ugata akazi muri Assemblee Nationale? Hari ivyo mutazi pe. Ugata akazi uri muganga, ugata akazi uri kanaka muBurundi, uri DG, uri nde.. »
https://www.youtube.com/watch?v=ze9ianDuCR4&t=362s
1. Bizogorana ko igihugu cacu ciza c’Uburundi gishika kuntego ya Vision Burundi pays emergent en 2040 et pays developpe en 2060 mugihe incabwenge n’abandi bantu (hamwe n’abana baja kwisumamwo kumupaka wa Tanzania) bava mugihugu bagenda bagwira igitigiri.
2. AHO KUVUGA NGO ABO BANTU/INGUVU Z’IGIHUGU NIBASHAKA NIBAGENDE, abayobozi b’Uburundi bari bakwiye kurangwa no gutorera inyishu ibibazo bihanze igihugu, ngaha nko kugira politique de l’emploi na politique salariale vyumvikana.
3. Dufate nko muri America, iyo raporo z’ibiharuro vy’abashomeri zisohotse, indongozi ziragerageza zikerekana ko zitayeho ikibazo.
https://www.msn.com/en-us/money/markets/us-weekly-jobless-claims-slide-to-eight-month-low/ar-AA1wR00Y?ocid=BingNewsVerp
Ceux qui croient que Vision Burundi pays emergent en 2040 et pays developpe en 2060 peut s’inspirer du modele singapourien pourraient avoir quelques informations a travers ce cours:
Singapore Model in Education
Singapore Miracle – Teachers, Education, Development and Future Vision
https://www.udemy.com/course/singapore-model-in-education/?
La mauvaise renumeration des enseignants et médecins au burundi est un grand problème qui affecte gravement le système éducatif et la médecine en générale sont contraints de chercher des opportunités à l’étranger confrontés à des salaires insuffisants. Conséquences:pénurie de personnel qualifiés,la fuite des cerveaux etc…………….