Déception, pessimisme, désillusion, inquiétude… Les mots manquent pour qualifier le sentiment des partisans du dialogue inclusif, après le congrès extraordinaire du Cndd-Fdd du 18-19 juin. Pour le parti au pouvoir comme pour l’opposition, le ton monte. «Il ne faut pas attacher beaucoup d’importance aux vauriens (Imburakimazi), mais plutôt privilégier le dialogue interne et rapatrier les pourparlers d’Arusha à Bujumbura », a conseillé, Pascal Nyabenda, à Benjamin Mkapa, facilitateur dans la crise burundaise.
« Celui qui combat le Cndd-Fdd combat Dieu, il ferait mieux de laisser tomber, car il ne vaincra jamais », renchérira le président du Conseil des sages du parti. Très optimiste, il va rassurer les membres de la victoire écrasante pour les futures élections : « En 2020, nous aurons des victoires encore plus grandes qu’en 2015, Dieu du ciel est témoin… »
Réponse du berger à la bergère : « Rapatrier Arusha à Bujumbura serait consacrer le monologue de Ngozi. Un monologue intérieur qui a les velléités d’amender la constitution et enterrer l’Accord d’Arusha », constat de Pancrace Cimpaye, porte-parole du Cnared.
Avant de conclure : « Il n’y a aucun doute que si le Cnared Giriteka et les autres forces vives de la nation ne l’en empêchent, il briguera un quatrième mandat, un cinquième, et ainsi de suite. »
Avec une telle radicalisation, la lueur d’espoir d’une sortie pacifique de cette crise s’éloigne. La situation sécuritaire pourrait dégénérer.
Déjà, les experts des Nations unies en droits humains viennent d’achever leur seconde mission d’enquête sur des doutes quant à la stabilité du Burundi «à court terme», du fait de la persistance des violences «comme instrument
politique» et de l’absence d’un «dialogue sincère» entre les parties concernées pour redresser la situation.
La majorité au pouvoir comme l’opposition sont des Burundais. Ils doivent oeuvrer pour l’intérêt supérieur
du pays. L’histoire les jugera non pas pour ce bras de fer fratricide, mais pour les solutions qu’ils proposeront en
vue de sortir le pays de cette crise qui n’a que trop duré.
Pour Pancrace Cimpaye, porte-parole du Cnared, : « Il n’y a aucun doute que si le Cnared Giriteka et les autres forces vives de la nation ne l’en empêchent, il briguera un quatrième mandat, un cinquième, et ainsi de suite. »…Aux armes les citoyens, à priori, mais pour combattre qui et avec quelle légitimité?
Pour Ndereyimana Emmanuel, fin connaisseur des membres du CNARED et surtout une partie non négligeant de sa composante dite Frondeurs, ils «… ont travaillé avec l’équipe dirigeante qui reste au pouvoir à Bujumbura. Ils ont participé et contribué dans tous les projets malsains de A à Z en commun accord avec Nkurunziza Pierre durant les deux mandats au pouvoir. Alors attention avec ces Frondeurs, ce sont des loups en manteaux d’agneaux.».( Les « frondeurs, qui sont-ils réellement, publication du 29.06.2016 sur Bujumbura news).
Citoyens, réfléchissez-en avant de prendre les armes, quelques en soient la nature!
« Celui qui combat le Cndd-Fdd combat Dieu, il ferait mieux de laisser tomber, car il ne vaincra jamais » selon ce que vous avez traduit du discours de M. Nkurunziza.
Cher Monsieur, vous avez traduit,certes mais vous avez trahi.. La traduction littérale n’est jamais l’équivalent de de que l’on a voulu dire. Je vous fais un exemple tout bête..le roman de Chinua achebe est titré en anglais » thinks fall Apart » et en français » le monde s’effondre », celui de » The Help » traduit en « la couleur des sentiments » roman de Kathryn Stockett. Allez-y comparé à ce que vous dites littéralement.
Un peu plus d’esprit critique et intellectuel s’il vous plait
@ «Celui qui combat le Cndd-Fdd combat Dieu, il ferait mieux de laisser tomber, car il ne vaincra jamais»
Bien dit, mon Président, kuko udasoneye Imana ntusonera n’abanyagihugu. Le Cndd-Fdd a placé la barre très haut qu’il sera difficile de se mesurer à Lui en matière de protection de la masse populaire à la merci des assoiffés de sang. Rero n’ibindi bizogenda bihera canke bihinduka buhoro buhoro, si évidemment vos OPPOSANTS, toutes formations politiques confondues y compris la Société civile et média, prônaient ouvertement et d’une façon claire et soutenue, « l’égalité, le respect et la dignité des ethnies au Burundi avant tout !!! ».
A vrai dire, croit-il en Dieu celui qui évoque Dieu toujours dans les questions sérieuses??
Est-ce que à vrai dire celui qui implique souvent le nom de Dieu au dessus dans les affaires de la République peut jurer au nom de Dieu que tout ce qu’il fait le fait au moins en croyant au bien???
[Ndlr:La majorité au pouvoir comme l’opposition sont des Burundais. Ils doivent oeuvrer pour l’intérêt supérieur du pays. L’histoire les jugera non pas pour ce bras de fer fratricide, mais pour les solutions qu’ils proposeront en vue de sortir le pays de cette crise qui n’a que trop duré.]. Bien conclu!
Certains se fâchent quand je donne mon avis. J’essais d’être le plus objectif possible tout en sachant que je peux être influencé par mes préférences et être subjectif.
1) Les chefs religieux étaient les mieux placés pour être non pas les chefs d’Etat mais les Conseillers des Chefs d’Etats. Dans l’histoire biblique, les chefs (les rois) qui se référaient à Dieu sont ceux qui avaient expérimenté quelque chose avec Dieu ( Moïse, David, Salomon etc.). Ils n’avaient pas la tâche facile. Pendant le règne de ceux qui ne se référaient pas à Dieu, la situation était telle que tout le peuple était rendu esclave à l’étranger (Babylone).
2) Un Chef d’Etat comme son Excellence Pierre Nkurunziza, ne peut pas être si zélé pour Dieu sans avoir expérimenté quelque chose avec Lui (Dieu). Je ne sais pas ce qu’il a expérimenté.
Le problème est que plusieurs s’imaginent ce que Dieu doit être et donc ce que doit être celui qui dit qu’il croit en Dieu. Comme leur imagination ne correspond pas à ce que Dieu est, alors ils voient le diable partout.
Dieu n’est pas ce que nous nous imaginons. Le Burundi ne peut être un pays habitable que si les Burundais se tournent vers Dieu en laissant leur égoïsme,leurs violences, leur corruption etc. Ce n’est pas l’affaire d’une seule personne, les chefs religieux ne me diront pas le contraire (voir l’ histoire biblique).
CnareD, OPPOSITION PAYE PAR L’OCCIDENT. Alexis Sinduhije, paye par l’occident, POUR DESTABILIZER SON PROPRE PAYS JUSTE POUR LES RESOURCES NATURELLES, JE REPETE POUR RESOURES NATURELLES, PAS POUR DEMOCRATIE QU’ILS PRETENDS DANS LEURS DISCOURS.
J’AIME PAS CNDD, MAIS C’EST COMME SI IL N’A PAS D’AUTRES CHOIX QUE CNDD, OU PRETENDRE SACRIFIE LES NOTRES POUR UN GENOCIDE. RESTE UNI, ETHNIE, S’ILS VOUS PLAIT, BON TRAVAIL. Ne destabiliser pas vos voisins (CONGO) pour l’occcident come le fait le Rwanda, SOIS PAS FANTOCHE (puppet) COME kAGAME. s’IL VOUS PLAIT, INCLUT LES BAGANWA, ET MINORITES MODERES -VOUS AVEZ VU QUE MEMES LES FONDATEURS PEUVENT VOUS TRAHIR POUR LEURS AMBITIONS PERSONNELES.
Il dit que celui qui combat le CNDD FDD (donc Nkurunziza) combat Dieu, c’est super le burundi est un paradis. Le pays le plus pauvre, quel arrogance? La plus longue espérance de vie, mw’ijuru ntanzara, ntangwara, on mange à notre faim, on a les hôpitaux les plus avancés.
Monsieur Léandre,
Vous pourriez compléter cet article par ce qui s’est passé dans la réunion entre l’Ambassadeur de l’UE et certains Ambassadeurs africains. L’Ambassadeur de l’UE voulait que le Gouvernement Burundais négocie avec le CNARED et les groupes armés et les Ambassadeurs africains accusaient l’UE de perturber la paix au Burundi. L’Ambassadeur de l’UE a claqué la porte.
https://twitter.com/Ikiriho?ref_src=twsrc%5Etfw
Mon Dieu ! Voilà que le Tout-Puissant d’abaisse à soutenir un parti politique issu d’un très modeste pays africain. On rêve, vraiment !
Et que se passerait-il si ce même Tout-Puissant, dans un sursaut d’intelligence, révisait ses priorités ? Je tremble pour le CNDD-FDD. Il n’y survivra pas … Amen.
A l’époque du Zaïre (RD Congo actuel) Mobutu et ses courtisans avaient fini par faire croire au peuple que le MPR(mouvement populaire de la révolution) était une religion et son fondateur(Mobutu Sese seko) était le messie.Imaginez-vous où Mobutu a laissé le Zaïre(RDC) et vous comprendrez où va le Burundi.
Le CNDD-FDD est désormais aujourd’hui une religion et le numero un burundais Dieu.Bonne dévotion aux amis burundais!!
Meurlsaut : Ou pour résumer vos propos très justes : le Burundi est aujourd’hui aux mains d’une secte. Le résultat est consternant
Mon avis est que ce problème de mandat est un problème artificielle comme la plupart des problèmes politiques du Burundi.
Dans tous les cas, il n’était pas nécessaire d’y impliquer la population comme nos irresponsables politiciens l’ont fait.
Ils auraient pu se bagarrer à leur soul , s’insulter et se cogner entre eux, invoquer Dieu et le diable à leur guise, mais laisser de côté ce peuple tant fatigué par des crises à n’en ne pas finir.
Mais pour leurs intérêts, cachés derrière les écrans d’ordinateurs et de smartphones pour certains,il leur a fallu y impliquer le peuple en commençant par ses éléments les plus influençable à savoir la jeunesse.
Ils n’ont pas eu assez d’arguments pour convaincre les adultes de s’entretuer, malgré qu’ils aient rémué ciel et terre pour que cela arrive, heureusement pour ce peuple!
Mon Dieu, qu’avons-nous fait pour mériter cette crasse de politiciens et de « Civiliens »?
Pouvez-vous tournez vos yeux saints vers nos terres gorgées de tant de sang et nous débarrasser d’eux une bonne fois pour toutes?
Entendez nos cris et nos pleurs, et souvenez-vous que nous sommes vos enfants!
Le citoyen burundais lambda/MUNYAGIHUGU NYARUCARI devra savoir quoi faire de ces deux messages importants:
1. Celui du president du conseil des sages du parti: « Celui qui combat le CNDD-FDD combat Dieu… »
2. Celui de la Conference des Eveques catholiques du Burundi:
« Il y a ensuite d’autres attitudes et faits negatifs QUI DECOULENT TOUJOURS DU PECHE. De ceux-ci on peut citer la conception egoiste du pouvoir comme moyen de s’enrichir sans egard pour autrui, conception qui fait que l’on cherche a conquerir ce pouvoir ou a le garder par la force ou le ruse, SANS SOUCI AUCUN POUR LE BIEN COMMUN… »
(Voir « Message de la Conference des Eveques catholiques du Burundi: Le Burundi ne sera sauve que par la verite et la justice (19 juin 2016) », http://www….(site official de l’eglise catholique du Burundi).
M. le journaliste, le dialogue inclusif est déjà là. Il y avait toutes les sensibilités à Arusha.
Vous donnez trop d’importance au Cnared alors que c’est un club des politiciens nostalgiques.
Ils veulent un gouvernement de transition, de convention? Qu’ils attendent 2020pour subir le KO.
Mr KARABADOGOMBA,
Je ne pense pas que Le CNARED est fait de politiciens nostalgiques, c’est plutôt des politiciens issus du cndd-fdd? intelligents et intellectuels qui ont une vision globale de ce qui se passe dans notre pays. Tenez, le seul intellectuel qui reste au cndd est le deuxième vice président avec un doctorat chopé en URSS qui n’a qu’une valeur que pour ceux qui la reconnaissent….. et les autres à commencer par le président du sénat n’a qu’un niveau intello dangereusement bas. En témoignent d’ailleurs ses interventions dépourvues de tout sens aussi bien en politique qu’en football. Bref sans aller plus loin, le cndd-fdd reste un champ de soi-disant politiciens que Peter a choisi minutieusement et qui avec leur niveau d’études et leur situation sociale (cfr le parlement et la police) se laissent manipuler de peur de retrouver leur ancienne position. Par contre ceux qui n’ont rien à envier de cette manipulation à la nkuru ont compris que ça sert à rien de suivre quelqu’un ou une formation politique confondue à la seule personne, et qui n’a aucune vision politique. Pouvez vous nous donner une seule vision politique de ce parti de l’aigle? Pas du tout!
Voilà pourquoi vous ne pouvez pas scander que ….. ce sont des nostalgiques du pouvoir qui sont au CNARED!
« Celui qui combat le Cndd combat Dieu ». C’est désormais officiel, le Cndd n’a plus aucun argument à faire valoir puisqu’il se retranche derrière Dieu. Le Burundi est donc aujourd’hui officiellement devenu une théocratie.
Nkurunziza est Dieu, alors, alors le Burundi va dans le mur
Cher Monsieur,
Nos pays- les pays africains, j’entends- ont besoin d’un dirigeant fort, à la limite dictateur pour pouvoir imposer de la discipline, non pas au peuple – car il l’est naturellement- mais à nos hommes et femmes qui se disent intellectuels, opposants ou que sais-je encore!
De quel dictateur avons-nous besoin? Un homme qui a une vision de la société ( comme Bagaza par exemple sauf qu’il n’associait pas les hutu dans la gestion du pouvoir!), avec des projets et des programmes. Par ses methodes, Nkurunziza a démystifier la fonction et le rôle du chef de l’Etat, un homme comme tant d’autre, il a rapproché le peuple et le pouvoir, a vulgarisé l’école, la santé et d’autres aspects de la vie du quotidien. Il faut passer à un autre cap, celui du développement économique, le vrai. Sur ce, l’on doit d’abord vaincre certaines peur, associer tout le monde à la réflexion, c’est-à-dire une renonciation à la politisation de la vie publique où seul un detenteur de la carte du parti au pouvoir a droit au salut! Et là, c’est par des méthodes dictatoriales – une dictature positive- que l’on y parviens…
Sincèrement et dès lors, le problème n’est plus le nombre de mandat mais ce que l’on apporte au peuple…
Exemple, cela va faire pratiquement 20 ans que les NU se sont installés dans notre pays..Et ben, tant qu’elles sont là, nous sommes d’éternels enfants qui ont besoin des béquilles pour marcher et ces béquilles coûtent. L’on investit pas dans le développement collectif mais individuel ( salaires aux agents des NU et aux chanceux qui bénéficient des postes gracieusement payés!)…
C’est la purulence des associations de la société civile qui bénéficient d’une part important des aides qui relèveraient en temps normal à l’aide au vrai développement! On aime ou on n’aime pas notre voisin du Nord mais la première chose qu’il a fait dès qu’il a pris le pouvoir a été de laisser ses amis piller un moment et dire stop après! Ce fut aussi l’ordre dans tout ce qui est société civile, ONG et consorts!
Pour conclure mon propos en disant qu’Arusha, dialogue sur dialogue n’apportent rien à la population. Ce sont des occupations, des gouffres financiers, des rémunérations aux hommes et femmes qui ont failli et trahi le peuple…..toujours au détriment de ce peuple. Pour ceux qui ne le savent pas, l’aide à apporter au peuple est orienté dans ces éternels débats entre ces malins..qui se disent ennemis le jour et amis la nuit.
Gira amahoro!
@Ayuhu Jean Pierre
« Et ben, tant qu’elles sont là, nous sommes d’éternels enfants qui ont besoin des béquilles pour marcher et ces béquilles coûtent. »
Je ne savais pas que les enfants apprennent à marcher avec des béquilles. Même les bébés gorilles n’ont pas besoin de béquilles pour marcher à 2 pattes!
@Ayuhu Jean Pierre: « Nos pays….ont besoin d’UN DIRIGEANT FORT, A LA LIMITE DICTATEUR… »
1. Dans son discours a Accra devant les parlementaires ghaneens, le president americain Barack Hussein Obama a declare:
« L’AFRIQUE N’A PAS BESOIN D’HOMMES FORTS, ELLE A BESOIN DE FORTES INSTITUTIONS… »
(Voir « Remarks by the President to the Ghanaian Parliament, Accra International Conference Center, Accra, Ghana, July 11, 2009, http://www.whitehouse.gov.).
2. La Banque Mondiale a mis sur pied Commission on Growth and Development pour voir quels sont les points communs entre 13 nations (dont 9 en Asie de l’Est) qui se sont distinguees par leur croissance acceleree et pour des decennies/high sustained growth.
L’un de ces points communs est le LEADERSHIP.
« Pendant cette longue periode de transition, les citoyens doivent se passer de la consummation aujourd’hui dans l’espoir d’avoir une vie meilleure demain/citizens must forgo consumption today in return for higher standards of living tomorrow. Ce choix/sacrifice va etre accepte seulement si les decideurs politiques dans le pays/country’s policy makers SONT CAPABLES DE PRESENTER UNE VISION DU FUTUR ET UNE STRATEGIE POUR Y ARRIVER. LE PEUPLE DOIT VOIR EN EUX DE VRAIS BATISSEURS DE L’ECONOMIE NATIONALE, ET CE MEME PEUPLE DOIT CROIRE EN LEUR PROMESSE POUR UN FUTUR MEILLEUR/their promises of future rewards must be believed… »
(Voir Commission on Growth and Development, 2008: « The growth report: Strategies for sustained growth and inclusive development », https://openknowledge.worldbank.org).
@Ayuhu Jean Pierre: « Pour pouvoir imposer la discipline, non pas au peuple, CAR IL L’EST NATURELLEMENT… »
1. Le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly parlait au nom de ce peuple (que vous voulez maintenir dans la soumission) dans sa chanson:
« Ils nous utilisent comme des chameaux
Dans des conditions qu’on deplore
Ils nous menent souvent en bateaux
VERS DES DESTINATIONS QU’ON IGNORE…
On a tout compris..
(Voir Tiken Jah Fakoly: « On a tout compris (Mangercratie), http://www.dailymotion.com).
2. Le message de la Conference des Eveques catholiques du Burundi exhorte ainsi ce peuple que vous voulez suivre vos lois comme des moutons:
« Citoyens Burundais, sachez que la democratie ne peut pas s’enraciner sans votre concours. Interessez-vous tous a la maniere dont notre patrie est gouvernee…Prenez l’habitude d’exiger de ceux qui vous dirigent votre collaboration dans la conception et la mise en execution des projets de developpement… »
(Voir « Message de la conference des eveques catholiques du Burundi.19 juin 2016 », (sur le site official de la conference des eveques catholiques du Burundi).
En effet, votre maitre a une vision de la société : celle de s’enrichir au détriment de la population et de conduire son pays à la ruine. Je suppose que c’est cela la ‘dictature positive’ dont vous parlez… Positive pour vous certainement, le chien qui mange dans la main de son maitre. Mais les maitres d’aujourd’hui sont souvent les perdants de demain. Le jour où l’édifice s’écroulera, il vous emportera.
Dieu n’est pas ce que vous croyez: un complice des divisions et d’exclusion mortifère! Il est le Dieu de la vie et principe de l ‘ordre. Lorsqu’il y a la haine et la division, le Diviseur, le Diable est là. Purifions notre imaginaire pour laisser Dieu être Dieu.