Le Mouvement pour la Solidarité et le Développement a appelé, ce dimanche, la population de la commune de Burambi à opérer un changement du pouvoir par les urnes.
La fièvre électorale monte à 2 mois de la tenue du premier scrutin, les partis politiques se bousculent pour rencontrer leurs militants à la base en vue de se préparer aux prochaines élections.
Ce dimanche, les membres du parti Msd résidents à Burambi et les natifs de cette commune œuvrant ailleurs membres de ce parti se sont rencontrés au chef-lieu de cette commune pour des cérémonies d’échanges des vœux du nouvel an.
Mervine Nkenguburundi, membre du bureau politique national et présidente de la ligue des femmes au Msd, a lancé un appel à la population de la commune de Burambi pour opérer un changement du pouvoir à travers les urnes au cours des prochaines élections au Burundi.
Elle a indiqué que le bilan du pouvoir en place est négatif dans plusieurs domaines (l’éducation, le commerce, l’agriculture et l’élevage, le développement rural, etc. Elle a alors appelé les membres du Msd à se faire enrôler afin d’élire et de se faire élire, lors des prochaines élections.
Elle a demandé aux membres du parti d’enseigner l’idéologie du parti Msd jusqu’à la sous-colline.
Prise en compte de la dimension Genre au Msd
Elle a annoncé que la prise en compte de la dimension Genre est une réalité au sein de ce parti car le nombre des femmes est égal à celui des hommes dans tous les organes dirigeants de ce parti.
Mervine Nkenduburundi a appelé les femmes de cette commune de Burambi à adhérer massivement à ce parti afin de se faire élire.
Elle a demandé à ceux qui ne se sont pas fait inscrire de le faire au cours de la période supplémentaire d’enrôlement que la Ceni a accordé.
Elle leur a demandé de vaincre la peur afin d’opérer un changement de pouvoir dans la sérénité.
Signalons que 22689 personnes se sont fait enrôler dans cette commune pour participer aux prochaines élections, a indiqué le représentant du parti Msd dans cette commune. Et que les étudiants des différentes universités natifs de cette commune et membres du parti Msd s’étaient joints à ces cérémonies d’échanges de vœux du nouvel an.
Cet article est bien ecrit MAIS il est tout a fait incomplet, Mr Felix. Il y manque la photo de la Mme Mervine Nkenguburundi dont vous parlez, et qlqs photos du meeting meme qu’elle a anime. Ceci n’est pas la radio. Tout article doit etre accompagne d’images. C’est le Web ici. Merci.
Voilà des gens qui savent bien se préparer pour les élections au moment où les autres ne passent que leur temps à crier sur les antennes des radios sans rien faire de palpable. Ce parti occupera sans doute la 4è place, derrière le CNDD-FDD (1er), le RANAC version Fnl-Jacques et Frodebu-MINANI (2è), l’UPD rehaussé du soutient de RADJABU (3e), et puis les autres ….
Rwasa et Nditije n’ont pas encore compris que le temps n’est plus celui des conférences mais plutôt du travail sur terrain. Ces derniers doivent d’ailleurs se préparer à vivre une situation cauchemardesque car, sans cadre légal, ils risquent de se voir privé de la course électorale. S’ils s’entêtent en continuant à se réclamer des partis politiques non reconnus, la CENI risque de rejeter leurs candidatures. A défaut de se réconcilier avec leurs frères ennemis, mieux vaut qu’ils endossent la casquette d’Indépendants à temps. Sinon ils risquent d’être les plus surpris de 2015!!!
Ah oui Minani, les apprentis opposants pensent que le bruit fort dans les médias « à la Léonce Ngendakumana » va leur apporter quelque chose. Je les cites, « eeh eeeeeeh! eeeeeh baratubujije kuvugira ku maradiyo, ni akamaramaza!! eeheeeheeeh », fin de citation « bagaca bitahira amarembe i Kiriri »
Mais clin d’œil au MSD: le « genre » est une bonne chose à entreprendre, mais ce n’est pas une très grande affaire à chanter à Burambi et consorts. Ce n’est en effet pas sûr que la femme de ce coin (comme d’ailleurs la femme rurale en général) croit déjà en sa sœur. Je dois reconnaître que je n’ai pas fait d’étude là-dessus, mais en échangeant avec les Burundaises dont mes propres sœurs, mes tantes, mes nièces, mes amies, cousines, mes consœurs à moi, je sens que abagore batemera abandi.
Les histoires de genre sont à brandir quand vous sollicitez des appuis chez les bazungu, comme le fait notre voisin du nord.
J’ai envie d’être contredit.
@ Karundi.
Pourquoi tu dénigre les autres en les appellant des apprentis? On voit les apprentis et ce sont ceux qui sont incapables de faire décoler notre économie. parce qu’ils se sont constitués en gangster en cravate sous le chapeau de politiciens ou de généraux omnipotents. Le MSD a le droit de faire de la politique et ne pas se faire insulter gratuitement. Quand tu dis que les femmes n’ont aucune considération pour d’autres femmes, cela reste une affirmation gratuite. Pense-tu que notre société n’évolue pas? Tu veux nous faire croire que les femmes deputé DD ont été uniquement choisi par les hommes? Tu as des pensées de macho des siècles révolus. Admettons que les femmes de Buyengero soient comme tu les décrit. Le MSD serait alors révolutionnaire en la matière et mériterait donc des félisitations. Enfin, les apprentis politiciens sont ceux qui croient que les Burundais sont un peuple d’ânes quand ils leur distribuent un kilo de riz pour acheter leur vote. As-tu au moins vu la ville de Bujumbura ce 5 mars? Heureusement pour ces apprentis l’opposition n’en est pas une. sinon ils seraient aux rancards dans deux mois.