« Les tensions politiques montent chaque jour davantage à l’approche des élections de 2015 et le journaliste doit faire preuve de plus de responsabilité et de neutralité pour ne pas les exacerber », se sont accordés à dire les invités d’Alice Hakizimana et de Théogène Surwavuba lors de l’émission passée de club de la presse qui donne la parole aux professionnels des médias pour décortiquer l’actualité dominante de la semaine au niveau national et international et pour parler de la vie de leur métier.
De l’avis de Simon Kururu, professeur en journalisme et en communication, « nous nous trouvons devant une situation problématique qui devrait amener les professionnels des médias à communiquer en se basant sur les lois et les règlements. Les médias doivent, aujourd’hui plus qu’hier, être « les chiens de garde de la démocratie qui dénoncent les abus d’où qu’ils viennent », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter qu’il faut remettre à sa place tout politicien qui incite à la haine. Par ailleurs, le plus grand défis pour le journaliste, c’est de décrire la réalité vécue et non la réalité souhaitée parce que les médias peuvent aussi être manipulés ou manipuler le public.
L’intervenant a attiré l’attention des confrères sur le risque qu’ils encourent en relayant les messages politiques de la haine comme dans le cas du Kenya où un Vice-président de la République et un journaliste en activité sont aujourd’hui dans le collimateur de la justice internationale pour leur rôle présumé dans des violences postélectorales de ces dernières années dans leur pays.
Un avis qui a été partagé par Gabie Bugaga, journaliste et réalisateur, pour qui « il faut faire attention de ne pas relayer la violence. Les médias doivent afficher un comportement responsable en invitant les gens à ne pas se rentrer dedans. Il faut une certaine pondération et sensibiliser les responsables politiques pour qu’ils ne puissent pas se livrer à des actes de violence. Il faut aussi trouver les termes appropriés pour décrire les situations conflictuelles, sans penchant.
Et le directeur de radio scolaire Nderagakura, Gorgon Sabushimike, de conclure : « Il faut à tout prix éviter le sentimentalisme dans l’exercice de la profession ».
Bravo ! NON aux média incendiaires, l’expérience horrible est connue, à éviter.
Initiator of Creativity for Leadership
Merci beaucoup chers frères professionnels et journalistes de tenir toujours de telles émissions dans ces jours où les dirigeants et les politiciens se préparent à annoncer leurs candidatures!Il faut les dévancer à la préparation des ces élections en moyens communicationnels et en formations de votre corps journalistiques. Cela me permet de vous proposer de faire une compétition au sein des journalistes tant en écriture qu’en narration pour disposer une synérgie bien outillé à la communication lors des élections de 2915
Vous souhaitant bonne route du succès avec tout le peuple Burundais qui attend de vous une communication pleine de vérité et de neutralité!!!
Très pertinent.