Dans un café de presse animé ce lundi 19 juillet, l’agence burundaise pour la promotion des investissements (API) dresse un bilan mi-figue mi-raisin. Elle reconnaît l’insuffisance d’accompagnement et de suivi des sociétés enregistrées.
Parmi les 5.108 entreprises immatriculées pendant l’année budgétaire 2020/2021, 1.238 ont été créées dans le dernier trimestre (avril-mai-juin). De surcroît, l’API prévoit la création de 5.307 emplois à partir de ces entreprises enregistrées.
« Le nombre d’emplois projetés sont révélés par l’investisseur au moment de la création de la société. Ces projections seront confirmées au moment de l’enquête de suivi-évaluation », précise Désiré Musharitse, directeur général de l’API.
Néanmoins, il dit qu’il leur est difficile d’évaluer toutes les entreprises enregistrées au sein de l’API : « Des séances de suivi-évaluation sont particulièrement effectuées sur les grandes sociétés qui ont des certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements et les sociétés moyennes». Et d’admettre que l’API devrait aussi suivre si les petites sociétés immatriculées sont fonctionnelles et donnent de l’emploi comme convenu.
A la question de l’informatisation des services, il a fait savoir que l’API a déjà entamé le processus sans préciser quand cela commencera : « Nous soutenons que la population puisse enregistrer leurs sociétés à partir de leurs portables sans nécessairement se présenter sur les guichets de l’agence ». Il fait remarquer que cela demande des préparatifs et de la révision des lois.
En ce qui est de l’accompagnement des entrepreneurs, Désiré Musharitse souligne l’encadrement des jeunes sur la création des entreprises et l’élaboration des projets en collaboration avec la banque d’investissements pour les jeunes (BIJE) : « Trois jeunes par communes ont été formés dans tout le pays ».
Il rappelle que l’API peut offrir des consultances aux jeunes entrepreneurs qui auraient des projets et faire des plaidoyers auprès de la BIJE pour leur financement.
1. »Et d’admettre que l’API devrait aussi suivre si les petites sociétés immatriculées sont fonctionnelles et donnent de l’emploi comme convenu… »
2. Mon commentaire
a). Je suis d’accord qu’il y ait ce suivi-évaluation si l’Etat a octroyé à la société un terrain gratuit, des exonérations fiscales ou autres avantages contre la promesse de créer tel nombre d’emplois.
b). Je ne crois pas que le norvégien Einar AAs avait beaucoup d’employés.
2016 a été sa meilleure année dans son commerce/trading de contrats à terme dans le secteur de l’énergie et il a gagné 833 millions de couronnes norvégiennes (soit 97 millions de dollars américains), il en a payé des taxes de 227 millions de couronnes et ainsi c’est lui qui a payé le plus de taxes dans tout le pays.
https://www.moneymakers.com/einar-aas/
c). Par exemple aux Etats-Unis, tant qu’une société n’a pas de profit à la fin de l’année, elle n’a pas de taxes à payer à l’Etat.