50 jeunes diplômés chômeurs désireux de se lancer dans l’entreprenariat bénéficient depuis hier d’une formation en business plan.
C’est au cours d’un atelier d’une semaine organisé par l’Agence de Promotion de l’Investissement (API) que 50 licenciés découvriront les préalables de tout investissement durable. Il s’agit des contraintes et exigences de la création d’entreprise. Ils seront formés sur la façon d’étudier à l’avance les chances de réussite d’un projet avant d’engager les fonds ou d’aller solliciter des crédits auprès des banques.
« Découvrez avec intelligence les rouages de l’investissement afin de cheminer avec clairvoyance et assurance dans la réalisation de vos projet d’avenir », a lancé le président d’administration de l’API.
Selon cette personnalité, les jeunes diplômés sont appelés à lutter contre la pauvreté et le chômage. Passage obligé : le changement des mentalités. « Alors que par le passé, un diplôme suffisait pour garantir un travail et permettre au lauréat de démarrer une carrière, l’accent doit être mis sur l’initiative personnelle, le cas échéant à travers la création d’entreprise », dira-t-il.
Quelques défis
Selon Dieudonné Gasore, un des organisateurs de l’atelier et PDG de l’Agence Burundaise d’Appui à l’Emploi des Jeunes (ABEJ), le problème d’hypothèque est le grand défi pour l’accès au crédit bancaire nécessaire pour le démarrage d’une entreprise. Il réclame la mise sur pied d’un fonds de garanti pour le soutien des jeunes entrepreneurs.
Il constate aussi que les jeunes licenciés ne veulent pas démarrer avec de petits projets pour évoluer lentement mais sûrement. D’après lui, ils porosent des projets de plusieurs millions. Conséquence : Les banques et les bailleurs hésitent à les financer. Plus grave, après financement, « les entrepreneurs en herbe » se disent que l’argent est un don.
De son côté, l’API reconnaît qu’elle n’a pas fait de suivi des 30 jeunes formés antérieurement pour vérifier si réellement il y en a qui auraient créé leurs propres entreprises après la formation. Le directeur de l’API promet de s’engager dans l’avenir pour assurer le suivi et évaluation des bénéficiaires des formations afin de mieux évaluer leur impact sur l’accroissement des investissements dans notre pays.
Signalons qu’en plus de l’API et de l’ABEJ, la formation a été aussi organisée par l’Institut Supérieur de Gestion des Entreprises (ISGE). Selon, le directeur de l’API, elle aurait dû coûter 250000 Fbu à chaque bénéficiaire.
« De son côté, l’API reconnaît qu’elle n’a pas fait de suivi des 30 jeunes formés antérieurement pour vérifier si réellement il y en a qui auraient créé leurs propres entreprises après la formation », donc, vous formez pour remplir l’agenda. vraiment, ce pays là. c’est pitoyable. n’ubundi twaaramba
kwiga nivyiza ,kandi ni vyiza cane.ariko nukwigha utafise agatima kabi,dukeneye abiga biga gutezimbere igihugu atarukwiga amacakubiri.