Ils réclament d’être rétablis dans leurs droits de citoyens omanais, depuis de nombreuses années.
« Depuis 2009, nous réclamons notre nationalité, en vain ! », lance Nassor Mohamed, représentant des ressortissants omanais au Burundi. Ils se plaignent de l’interminable procédure d’obtention de la nationalité. C’est ainsi qu’ils ont fait un sit-in devant le Haut Commissariat des Réfugiés(HCR), ce mercredi 10 décembre, dans l’espoir d’obtenir une réponse favorable. Mais sa réponse est sans équivoque : « Le HCR ne cesse de chercher le gouvernement omanais, mais ce dernier semble faire la sourde oreille. On ne peut pas le forcer. »
M.Mohamed assure que des délégations burundaises ne cessent de se rendre en Oman pour d’autres affaires, mais que leur question reste lettre morte.
Pour Nassor Mohamed, il est grand temps que le gouvernement burundais, le sultanat d’Oman et l’Office National de Protection des Refugiés et Apatrides (Onpra) prennent en main la question. Ces apatrides ont décidé de soumettre leur cause à Avocats Sans Frontière (ASF) afin de pouvoir bénéficier des services d’un avocat international.
« Il n’est pas de notre compétence d’attribuer une nationalité »
Jean-Bosco Nduwimana, coordinateur de l’Onpra, affirme que plusieurs de ces apatrides ont des papiers non valides, et pour ce sont souvent emprisonnés. C’est ainsi que l’Onpra leur a octroyé le permis de séjour d’une validité d’un an, lequel a expiré. Mais l’Onpra assure qu’il renouvellera le permis pour tous ceux qui le désirent.
M.Nduwimana reconnaît que la loi burundaise protégeant les réfugiés est lacunaire : « Il faut d’abord que le gouvernement adhère aux instruments internationaux, comme la convention de 1954 sur le statut d’apatride et la convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie », avant d’enchaîner : « Il est très difficile d’aider ces apatrides tant que le Burundi n’aura pas adhéré à ces textes internationaux. La seule option, pour le moment, est d’attendre patiemment. » L’Onpra signale qu’il a déjà évoqué ce préalable juridique avec le gouvernement.
Du reste, M.Nduwimana signale que l’Onpra a proposé à ces apatrides de leur obtenir la nationalité burundaise, mais ils ont refusé. « Il n’est pas de notre compétence d’attribuer une nationalité. » Ce que nous pouvons faire, poursuit-il, c’est d’approcher le gouvernement et le convaincre d’entrer en contact avec le gouvernement omanais sur cette question. Et d’espérer que cette problématique trouvera une issue favorable pour ces apatrides en 2015.
Les premiers étrangers au Burundi
Selon le Pr Abbé Adrien Ntabona, les Omanais proviennent du Sultanat d’Oman, un pays souverain situé dans la péninsule arabique, tout près de l’Arabie Saoudite. « Ce sont les tous premiers étrangers qui se sont installés au Burundi, avant même les Allemands et les Belges. » Et d’ajouter que c’est à partir du 19ème siècle qu’ils se sont éparpillés sur tout le territoire burundais, faisant du commerce des perles : « Nous voyions des marchandises inhabituelles, de très jolies perles. » Du reste, il souligne qu’ils se sont parfaitement intégrés à la société burundaise au point de fonder des foyers avec des Burundais(e). « Il y a peu, j’ai été très étonné d’entendre un Omanais me parler en kirundi. »
Après plus de 100 ans d’existance dans le pays, ils ont déja perdu le status des réfugiés. Ils devraient demander la nationalité burundaise, et ceux ne veulent pas la nationlité burundaise devraient être considérés comme irréguliers.
» ….ils se sont parfaitement intégrés à la société burundaise…..ils refusent de prendre la nationalité burundaise… » Quel paradoxe!!! Le refus de prendre la nationalité d’un pays qui t’a accueilli ou dans lequel tu es né est un acte d’ingratitude. Ils se sentent plus Arabes que Burundais. Si le sultanat d’Oman ne veut pas les reconnaître comme ses citoyens, je crois que c’est parce qu’ils ne sont plus de purs Omanais du fait de leur métissage. Le choix est clair, le Burundi est un petit pays surpeuplé, je propose 3 options: 1) accorder la nationalité à ceux qui remplissent les conditions( parlecouramment le Kirundi, avoir un extrait de casierjudiciaire vierge,…) et le souhaitent. 2) Octroyer un permis de séjour renouvelable à ceux qui remplissent les conditions mais ne voulant pas la nationalité burundaise, moyennant une somme d’argent. 3) Refouler ceux qui refusent à fois la nationalité burundaise et le permis de séjour. La raison en est simple: après plus de 100 ans d’existance dans le pays, ils ont déjà perdu le status de réfuge
It would be benefical if the government of burundi accept to offer them the local natinality considering the fact that these peoples have been residing in the burundian territory for decades. Otherwise the burundian government could also negotiate with the oman authorities and the UNHCR to repatriate them to oman or better still, since most of them only knows burundi as their country then let them live and offer them land for farming.
Yegeyege
Après l’octroi de la nationalité, c’est l’octroi de l’ethnie ?
Cette question de nationalité Burundaise est une véritable casse-tête.
C’est facile de dire que vous avez proposé la nationalité Burundaise
à une dizaine d’habitants d’origine étrangère.
Vous êtes d’accord avec moi que le Burundi souffre de graves pathologies
ethniques. Avez-vous prévu ce que sera l’ethnie de ces gens au cas ou ils
acceptaient votre offre car ils ne sont pas obligés d’être catalogués comme Hutu,
ni tutsi, ni même Twa ?
A part ces omanais, il y a des Tutsi-Rwandais, des congolais et des Tanzaniens
arrivés au Burundi, certains depuis le 19è siècle et d’autres avant l’Indépendance.
Les plus souples ont pris la nationalité Burundaise illégalement en changeant de
noms, les têtus ont préféré garder leurs noms d’origine, et cela leur a coûté le
refus de la nationalité. Dans la plaine d’Imbo, le long de la rivière Rusizi et
du Lac Tanganyika, le long de la Kanyaru, à l’Est et au sud du pays cela s’est fait
naturellement, surtout grâce à plusieurs décennies des mariages mixtes entre voisins.
Tout le monde se souvient de ces jeunes Burundais d’origines
étrangères à qui nous distribuons des noms Burundais à la dernière minute car ils
doivent jouer dans notre équipe nationale « Intamba mu rugamba ».
La plus part de ces sportifs, sont nés ici. Certains sont même de la
3è ou 5è génération. Pourquoi devons-nous les pousser à la fraude ?
Que dit la constitution Burundaise sur ces cas ?
Je connais des voisins d’origine étrangère nés au Burundi qui ont essayé de demander légalement la nationalité Burundaise, il y a plus de 20 ans. Fatigués et déçus, ils ont changé de noms et dans 2semaines ils l’avaient. Voilà ce qui est pire pour un pays car de cette façon, leurs dossiers deviennent difficiles à gérer.
Quand nos frères et sœurs vont en Europe, après 5ans ils rentrent au pays avec une 2è
nationalité. L’Afrique devrait avoir honte d’elle-même(Sauf en Zambie où il y a un
blanc comme président). Aujourd’hui, nous avons dans certains pays occidentaux, des ministres d’origine africaine.
Trop s’enfermer rend aveugle et encourage l’ethnisme.
Personnellement,…je n’ai jamais compris comment un africain (noir en +) est étranger dans un pays d’Afrique noir.
Pour cette histoire d’ethnie,..naho nzi ko rimwe na rimwe nshobora kubizira,…comme tout burundais d’ailleurs ( là je me souviens un peu du passé récent 1993 etc…),…je trouve que c’est du vrai « no sense ».
Si j’étais un musitanteri d’une quelconque commune au Burundi,…c’est sure que j’aiderais certains Africains à s’intégrer à la burundaise s’il s’avère qu’ils peuvent contribuer au développement du pays, qui à les faciliter dans le changement des noms si cela est nécessaire.
Pour ces Omanais, si j’ai bien compris l’article, il parait qu’ils ont refusé la nationalité burundaise et c’est ça qui m’a énervé un peu d’eux dans mon premier commentaire.
« Du reste,M.Nduwimana signale que l’onpra a proposé à ces apatrides de leur obtenir la nationalité burundaise, mais ils ont refusé »
@Tanganyika
Uvuze neza naho tutavuga rimwe! Jewe ntemba nja muri Nil ngaserukira muri Mediterane, mubago benewacu bakujamwo!
N’ukuri utavuze neza! Nkaba nshaka kukunganira mvuga nti; Terimbere Burundi ugire intwari zihaniza ubwoko ; tutsi, hutu, twa,… Hashiwe imbere ubwoko bumwe; UMURUNDI. Hanyuma bene gihugu iyo baje bava hose, Oromia, Ethiopia, Kongo, Tanzania, Omani, Rwanda, Belgique, etc… babe ABARUNDI. Bikwiye kuja mw’ibirizwa nshing’amateka!
@Ruzi gwa Mubarazi,@Tanganyika,….ndabashigikiye kurico ciyumviro co gukuraho ubwoko bwose hagasigara ubwoko: »UMURUNDI », bikaja no mwitegeko nshingiro.
Je serai près à donner ma contribution,…mais je crains que nos politiciens batovyemera kuko mu moko niho babonera ifunguro.
Et malheureusement certains burundais nabo bamaze kunyegerwa numugera wamoko nyene.
Ikibabaj si aba bantu. AH’UBWO NILETA ZAGIYE ZIKURIKIRANA ZITIKEZE ZIHA ABA BANTU. UBUNDI UMUNTU AVUKIYE AHANTU AKAHAKURIRA AKANAHAKORERA VYOSE; UTAMUSHAKA UBIVUGA HAKIRI KARE CANKE NAHO UKAMUMENYA NK’ABANDI BANYAGIHUGU BOSE. RERO LETA N’IBAHE UBWENEGIHUGU ATAKIBANJE GUSABWA.
Abafise iyo baja baragenda,…umugani wa ya ndirimbo ya nyakwigendera Sebanani Félicien (impala).
Niba bashaka kugenda, nibagende mu Burundi hazosigare abashaka kuhaba kandi bahakunda.
Uko vyakavuzwe ko uwambaye ikirezi atamenya ko cera.
@ Roger Ndikumna
Nibaza ko utumvise ico bashaka. Abo bantu base na basekuruza baje imbere yuko abazungu bashika mu Burundi. Bagenda bajahe? Omani ntaho bazi. Ishire mukibanza cabo. N’ururimi rwo muri Omani ntibazi namba. Ahobwo abarundi turi ibikoko ntabunru tugifise kuko nawokwubahuka ngo avuge nkuko wavuze. Ico utazi nuko abo bantu babimye ubwene gihugu kugire babakamishe mubiturire. Abategetsi bagiye baracanacanako babaka ibituriro bavyanse bakababwira ko baburiza indege. Ndabikibwira nkuwubizi kuko nigeze kuba ndiko ndategura documentaire kuribo. Sinzi rero ko arivyo ushigikiye.
Urambabarira sinari numvise kohari abanse ubwenegihugu mugabojewe abo nabajije bidoga bavuga ko dossiers zabo zubitswe kandi ngiye mubiro bitanga ubwene gihugu niko nabisanze. Bamwe bo bambwiye ko bahavuye bafata akabira kaba Tanzaniya kuko ho baca babemerera naho baba bavuye i Burundi. Sinzi rero uyo muntu avuga ko banse kuba abarundi yoba avugisha ukuri. Sindavyibaza. Ico batavuga nuko iruhande yabo bomuri Oman harimwo Abahindi na ba Pakistanais.
Reka sha Jean-Pierre ushatse kuntukuka kubushake,…ushatse kunshira isoni kandi commentaire yanje tu l’avais bien compris,…na article wari wayisomye j’en suis sure.
Ahumbo nzogushaka ndaguce amande.
Vyoba vyiza kuri bonane duhuriye ahantu hari akabaret, banotsa brochettes nigitoki ngaho BJA niba ariho uri nkabona kukubabarira.
Bitarivyo,…pas problème, j’ai imprimé tout l’article, mon comentaire et ton comentaire à l’égard du mien,…aho tuzohurira hose nzoca nshinga urubanza.
Nivyaba aruko vyagenze: »…kubima la nationalité burundaise kugira ngo bakomeze kubakama nk’inka »,…biteye isoni.
ça ne nous honore pas comme burundais,…encore moins la politique et les politiciens burundais.
Birababaje.
Abo baswahili barakwiye kwemera bakaba Abarundi sinon dutanguye kurondera iyo twaje tuva;
Abanyagwanda bari muri Mugongomanga nibasabe kwisubirira kwa Kagame, bo baje ejo bundi. Mumugamba bavuga kobaje au début du 20.siècle.
Abatutsi bab’Abasapfu mukuri bava muntara ya Oromia, n’ubuubwo bwoko bukaba bukibarizwayo. N’abo nyene bakaba baje bakwirikirana mumpera za 19. siècle. Nibo baje bazanye ubwoko bw’Inka zinyaruguru. Nabonyene nibisabire gusubirayo!
@Ruzi gwa Mubarazi
Erega umuntu aguma aho ari kuko aba abona bikigendeka. Abo uvuze ngo nibo bazanye za bihembe, nabo nyene bagumye aho kuko iyo bari bavuye ata kuntu. Abavuye kwa Kagame bakigumira aho nabo nyene n’uko!
Hanyuma abo wita abaswahili barabona ubudasa hagati ya Omani n’uburundi. N’ayo ahandi ho mbona basigaye basa n’abahutu n’abatutsi. Kugira ubatandukanye worinda gukoresha microscope!
Nimwitaratarize bene wacu muraba aharuta ahandi!