La rééducation des mineurs en conflit avec la loi au rythme des Tambours du Burundi …
par Aurélia Heiniger
Comme un appel, les tambours résonnent à la prison de Mpimba. Les rythmes triomphants attirent sur le terrain une masse de prisonniers. Un cercle serré se forme autour d’une jeune troupe de tambourinaires constituée uniquement de mineurs en conflit avec la loi.
Jeunes ? Il y en a un, parmi eux, qui a déjà vu beaucoup de saisons s’écouler et qui frappe le tambour depuis maintenant 73 ans. Antime Baranshakaje est avec nous, dans sa robe en écorce de ficus, avec ses bijoux de perles, son visage marqué par le temps. Le gardien du site historique de Gishora explique fièrement l’histoire du tambour Burundais aux prisonniers. L’instrument légendaire captive l’auditoire.
Antime partage son savoir, transmet la tradition : l’ingoma se joue pieds nu, uniquement par un homme et doit rester au service du pays. La vulgarisation de cet emblème sacré semble inquiéter le vieux tambourinaire. Il insiste : « Le tambour vit pour la nation, et non pas pour un ou deux individus ».
Cette rencontre, organisée par la Cellule Nationale de Protection judiciaire de l’Enfant, du Ministère de la Justice, avec le soutien de Terre des hommes et de l’Union Européenne, rappelle une chose : le tambour au Burundi porte une aura incontestable. Une aura qu’il faut savoir utiliser auprès de la jeunesse de ce pays, à commencer dans les prisons. En observant ces mineurs jouer, on sent instantanément les bienfaits de l’instrument sur eux, sur le groupe et sur les spectateurs. « On oublie que l’on est des prisonniers lorsqu’on joue au tambour. », on entend dire dans la foule.
Comment utiliser cet emblème sacré auprès des jeunes tout en préservant le respect que l’on doit à l’instrument ? Antime explique que l’apprentissage du tambour ne cause aucun préjudice à son aspect traditionnel, ce qui explique d’ailleurs sa présence à Mpimba. Ce sont les représentations officielles des tambourinaires qui doivent être reconsidérées, et justifiées uniquement par la nation.
Donner aux jeunes l’occasion de jouer de ce légendaire instrument les valorise énormément. C’est un honneur de frapper sur cette peau tendue, un privilège de tenir ces baguettes dans chacune de leurs mains. Des liens solides et d’une grande importance se nouent entre les mineurs en conflit avec la loi, et cela grâce à l’instrument et l’unité qu’il exige. L’impact est remarquable. Prise de confiance, respect et amour de la nation, harmonie dans le groupe. L’enfant renforce ses compétences. Il n’est plus prisonnier, c’est un homme libéré qui prépare déjà sa réintégration de demain dans la société.
Les tambours retentissent à nouveau. Cette première journée avec Antime touche à sa fin. Le capitaine des mineurs, sur les conseils de son aîné, prend le contrôle des tambourinaires et commence un nouveau morceau accompagné de cris de guerrier. Ils sont beaux, ces jeunes prisonniers, ou plutôt, ils sont magnifiques ces fiers Burundais.
Cher lecteurs,
Je lu les journaux britanniques regulierement et je trouve le titre similaire a certains titres des journaux britanniques. Seulement certains d’entre vous ne comprennent pas, ou ont fait une lecture paresseuse car n’ayant pas lu tout le contenu. Je donne donc raison a Tony kaburahe. Ceci illustre la qualite de l’auteur de l’article ainsi que le reste des journalistes a Iwacu. Cher Iwacu continuez a eduquer nos chers burundais qui passent leur temps aux bistrots qu’a s’inculquer des connaissances disponible dans les bibliotheques et journaux. Quant a ceux qui vivent en Europe et qui n’ont pas compris, c’est domage que vous ne pouvez meme pas vous emanciper ayant tout le necessaire a votre portee! ‘Wa mugani ngo Icaro carabakurikiranye!
Well done to Iwacu.
Oui ! mais tout cela ça n’a pas de sens. Ni l’article que vous attribuez indûment à Antoine Kaburahe, ni votre commentaire.
Me fondant sur les bribes de connaissances que j’ai glanées dans mon cours-séminaire » Question de Titrologie », je suis très surpris par ceux qui trouvent un décalage entre ce titre et son contenu. Et puis avant de lancer un commentaire critique, il vaut mieux être certain qu’on est suffisamment outillé dans le domaine sous critique.
Si le titre en était autrement, je vous assure que je n’aurais même pas dirigé la souris de mon ordinateur. Les gens qui disent que le titre a été mal choisie se trompent, ou bien n’attachent pas beaucoup d’importance à la titrologie. Le trite est très bien choisi, l’auteur est un vrai connaisseur à voir même le contenue, l’agencement des mots, la syntaxe, le vocabulaire employé, on se croirait entrain de lire un grand roman d’un des incommensurables monuments de la litérature Africaine tels Amadou Hampaté Bâ, Singor, Birago Diop, Etienne Goyémidé et j’en passe. Il, ou elle a baucoup lu, l’auteur !!!
Aussi longtemp que le lecteur est envahi par la confusion c’est que il y a un problème de choix du titre.
En journalisme on doit faciliter le lectorat…
Ce title ne colle pas avec le contenu. l’auteur semble etre europenne. Il faut reflechir avant de verser l’encre noire.
Coma, Coma
Oui je suis européenne et oui je réfléchis avant de verser l’encre noir. Pour la petite histoire, c’est Iwacu qui m’a demandé de donner à l’article un titre plus accrocheur, ce qui a été fait. (A voir tous ces commentaires, l’objectif a été atteint) Je ne vois pas le lien entre mon origine et ce débat, un peu tordu de relier cela. Surtout que j’ai pu voir en direct tout le respect des burundais pour Antime; il n’y a pas une maladresse liée à de l’ignorance derrière ce titre… Enfin bon. J’espère que le message de l’article est bien passé, ça reste le principal. 🙂
Titre mal choisi, mais le contenu de l’article est édifiant qd même
Iyo titre irateye ubwoba pour un monument national!!!!! Jewe nibaza ko uwayigize yashatse abasomyi benshi!!!!! Impossible de résister. Ni kuki badekora abatakoze ikintu de portée nationale consensuel, bakibagira le meilleur de ces dernières années plus connu à l’extérieur que le Président de la République. Le minimum est qu’il soit décoré, et l’honorer du titre d’Ambassadeur pour le restant
de ses jours de sa vie bien remplie.
J’aime ce monument historique. nagira mbaze abakunda gukurikirarana inkuru ko yoba araronka agashimwe? ni yaba yarakaronse ni vyiza…..ni yaba naho ataraba décoré nk’abandi bomwiyumvira.
Agashimwe, jewe nuko ntasomye inkuru yose ariko umengo bamushimiye yashitse mumpimba!
Titre iteye ubwoba! Je nagirango ni Uwo mutama wacu bataye muri yompi ubona ko ivy’ubu bigoye!
Umutima uhatswe kuncamwo!!
Moi aussi je pensais qu’il est sous les verrous. Seulement je ne condamne pas le journaliste. Car Antime n’est pas en tenue de prison.Qui plus est il n’est pas entoure de policiers ou sous menotte.
Nous les internautes nous avons tendance a attendre de mauvaises nouvelles seulement bien distillees par la presse. A ce niveau le journal est coupable d’appartenir aux hommes des medias burundais.
Sinon sous d’autres cieux le titre est normal et bien choisi!
Antime à MPIMBA!?
L’auteur de l’article a mal choisi le titre, d’un coup, un lecteur mal intentionné peut croire qu’il est à mpimba pour l’histoire de ces mineurs là!
Titre tres bien choisi.
Il se pourrait que n’est pas bien compris le choix de ce titre, mais tu devrais eviter de le juger, mais essaies de le comprendre.
T’as raison Muneko, moi j’ai eu peur quand j’ai vu ce titre!!! « Antime à Mpimba » avec histoire …mineurs !! Umutima wasimvye!!!! Iyo titre siyo siyo!!!! Urakoze
Je suis désolé, c’est malheureusement vous qui n’avez pas compris les enjeux de la titrologie. Est-ce que le titre ment? Antime n’était pas à Mpimba, d’après le contenu de l’article? Voilà plutôt un titre bien choisi! Tu ne peux pas passer à côté. C’est ce qu’on appelle une accroche.
Ce titre a été mal choisi. Normalement l’ auteur ne devrait pas créer des confusions aux lecteurs. Les enjeux de la titrologie d’ accord, mais il faut songer aux lecteurs, lors de la rédaction de l’ article cher journaliste. Mais quand même tu nous a eu, et si c’ est l’ accroche que tu cherchais, tu l’ as obtenue.
© C’ EST MON AVIS
Ce titre n’a pas été mal choisi. C’est un titre accrocheur. La preuve! Regardez un peu les titres du journal Libération….
Oya Kaburahe!! Izo titres ziri hehe? Nta na lien uduhaye?! Sinari niteze reponse nkiyo ivuye muri wewe. Decidement ce titre iratugoye.
Il ne faut pas nier l’evidence urabona ko presque 100% des interventions zigenda dans le meme sens yo kurwa mu gahundwe. Ushima arivyo, ntawashizemwo DD canke amoko n’intara!!
Au Burundi, souvent « être à Mpimba »= être incarcéré. Surtout en kirundi « ari mu Mpimba ». Nous avons joué sur les mots: Antime « à Mpimba » pour faire un titre accrocheur. Et c’est réussi puisque à la vue de ce titre chaque lecteur s’arrête et vient lire. C’est une pratique courante dans la rédaction des titres.
Oui, oui, Monsieur Antoine Kaburahe à @ 03-12-2013 @ 06:19:59,
Oui ! oui, mais. Ah ! il faut défendre un bon sens d’accrocheur !
Ah ! Jouons avec et sur les mots, et le miracle est là ! Et l’on vous lit !
Quoi de neuf ! Quoi d’autre y a-t-il encore à faire lire !
Oui ! oui, mais je comprends. Je comprends, peut-être que Rwasa sans ADC c’est ADC sans Rwasa !
Alors disons carrément, et simplement, que nous déshumanisons nos pauvres lecteurs à l’instar de Yahoo ! et pour lesquels et è profit desquels seul un titre est important, car son contenu ne compte pas. Donc, bonjour l’analphabétisation. Fin.
Le titre exact de l’article d’Aurélia Heiniger est tout simplement « Au rythme des Tambours du Burundi » sans nul besoin de greffes de « rééhabilitation des mineurs » sous coffre à Mpimba ! En effet :
« Pendant trois mois, la délégation de Terre des hommes (Tdh) au Burundi accueille une jeune bénévole, Aurélia Heiniger, pour qu’elle assiste l’équipe dans ses activités. » Dans son article « Au rythme des Tambours du Burundi », Aurélia Heiniger « nous raconte une rencontre qui l’a particulièrement touchée avec Antime, vénérable joueur de tambours, dans une prison pour mineurs où notre Fondation mène un projet de justice juvénile. » http://www.tdh.ch/fr/news/tambours-burundi-justice-juvenile, 04 déc. 2013
Un monument vivant!!
oouf à voir le titre de l’article nagira ngo bamufunze!!
je croyais que bamufunze naje
Il serait plus sage de changer le titre pour ne pas continuer à causer la panique à toutes les personnes qui consultent ce journal. Je pense que très peu y échappent moi même ayant subit le même choc avant de lire complètement l’article pour finalement me rassurer !!!!
Au Burundi, souvent « être à Mpimba »= être incarcéré. Surtout en kirundi « ari mu Mpimba ». Nous avons joué sur les mots: Antime « à Mpimba » pour faire un titre accrocheur. Et c’est réussi puisque à la vue de ce titre chaque lecteur s’arrête et vient lire. C’est une pratique courante dans la rédaction des titres.
>>> Moi,ce n’est pas le mot » à Mpimba » qui m’a plus attiré pour lire l e journal . Il a suffi de voir le mot » Antime » pour sauter sur le journal et le lire avec attention …
Nawe nyene ugomba kuba uri uwundi mujuju. Comme je n’ai pas votre titre qu’en vain je cherche encore, moi je lis indépendamment des titres; car je cherche le ou les messages cachés par l’auteur. Sans message, pas d’article. Donc, pas de titre. Discuter sur le sens d’un titre, c’est pour les Négrotant dont j’ai perdu le chemin. KK