C’est ce 17 décembre que l’ANSS et SWAA Burundi ont fêté Noël édition 2016 pour les enfants indigents vivant avec le VIH. Les cérémonies se sont déroulées au Lycée du Saint Esprit et ont débuté par une messe à la paroisse «Saint Jean Baptiste». La Première Dame a rehaussé de sa présence ces festivités.
Mme Denise Nkurunziza a indiqué que l’action de ces deux associations en faveur de ces enfants dont certains vivent avec le VIH, est louable. «Il est grand temps que nous nous unissons pour combattre ce fléau. Ces associations font tout pour les soutenir et les envoyer à l’école mais aussi nous devons faire tout pour réduire le nombre d’orphelins», a-t-elle martelé.
Au nom de Mme Jeanne Gapiya, présidente de l’ANSS et du projet Paris Sida Sud, Patrick Uwimana, un des bénéficiaires du projet a fait savoir que les enfants attendent impatiemment la fête de Noël depuis que ce projet est né en 2004. «Ils savent déjà qu’ils vont rentrer avec des cadeaux», renchérit-il.
La représentante de la SWAA Burundi, Mme Pascasie Rumina a indiqué que plus de 300 enfants bénéficient du soutien du projet de Paris Sida Sud depuis 2004.
Dr Josiane Nijimbere, ministre de la Santé a indiqué que son ministère et les deux associations ne ménagèrent aucun effort pour appuyer et prendre soin de ces enfants. «Nous travaillons en synergie pour aider ces enfants surtout pour la facilitation de la prise en charge en médicaments».
La Première Dame n’a pas oublié de conseiller à ces enfants de suivre les prescriptions des médecins en prenant régulièrement les médicaments. «Dans le temps, les médicaments pour les personnes vivant avec le VIH n’étaient pas disponibles. Mais les choses ont changé. Pour ce, profitez de cette évolution et prenez soin de vous en oubliant pas vos médicaments».
«Célébrer Noel ! C’est un miracle pour nous car certains n’ont pas de parents et ceux qui ont la chance d’en avoir, manquent de moyens pour cette fête», raconte Fontaine Yubahwe, un de ces enfants.
Elle fait savoir que les deux organisations ANSS et SWAA Burundi ont bien fait en organisant cette fête. «Cela nous permet d’oublier un peu ce que nous endurons au quotidienne ».
Même ceux qui ont des difficultés pour prendre des médicaments, a-t-elle poursuivi, l’ANSS a créé la «Maison de la joie», un centre qui s’occupe de la supervision y compris la prise en charge des médicaments.
Du lait, des biscuits, des beignets,… ont été distribués aux enfants grâce au soutien de la première Dame et Interpetrol.