Ce 7 mars, le porte-parole de la 2ème vice-présidence a organisé une conférence de presse pour éclairer le public sur la convention de concession de l’ancien marché central.
Plusieurs questions ont été posées pendant la conférence de presse du porte-parole de la 2ème vice-présidence. N’y avait-il pas un investisseur burundais qui pouvait réhabiliter et exploiter cet emplacement qui pose polémique ? Ya-t-il eu un appel d’offres ? Sino African trading and Investment Initiatives Co Limite a-t-elle de l’expérience et des moyens pour réhabiliter et exploiter le terrain, alors que l’Olucome a dit qu’elle a été créée il y a six mois ? A part la redevance annuelle de 8% que l’investisseur paiera au trésor public sur le bénéfice net de l’exploitation du marché, que vont gagner les commerçants qui occupaient cet emplacement ? Est-ce que les propriétaires sont-ils l’ambassadeur du Burundi en Chine et son épouse ? Est-ce que la convention signée entre la société française, qui a construit l’ancien marché central, et le gouvernement a pris fin ?
Melchior Simbaruhije, porte-parole de la 2ème vice-présidence, a indiqué que la société française en question l’a remis définitivement à la mairie de Bujumbura. Et il a fait savoir qu’un appel d’offres n’est pas nécessaire. Selon lui, aucun investisseur burundais n’a émis de demande pour exploiter cet espace vacant. « Pour ce qui est de l’intérêt des commerçants qui l’occupaient, des stands seront prévus pour eux. Les Chinois ne seront pas les seuls. » M. Simbaruhije a souligné qu’il n’était pas nécessaire de leur demander le capital qu’ils possèdent ou leur expérience. Le dossier n’a été analysé qu’au niveau de la technique. « Ils vont demander des crédits dans les banques étrangères et s’ils ne respectent pas les clauses de la convention, l’exploitation leur sera retirée. » Pour ce qui est des propriétaires de la société, il a indiqué qu’il ne connaît qu’Andy Ren Yadi, présidente du conseil d’administration, qui a signé la convention.
Les journalistes sont restés sur leur soif quant aux réponses reçues. Pour rappel, le gouvernement du Burundi a annoncé que le marché Cotebu est provisoire. Pour le président du Sygeco, Audace Bizabishaka, le terrain n’est pas vacant puisqu’il y a toujours des murs, des parkings de bus, des toilettes publiques qui fonctionnent toujours… « Nous n’accepterons jamais que la concession se passe dans de telles conditions. »
D’ailleurs, la présidence vient de suspendre cette mesure officiellement pour ne pas perturber la préparation et déroulement des élections.
Une communication que je qualifie de déplorable et que cela veut dire ??
Clairement que cette mesure une fois le pouvoir actuel réélu en juin prochain, le dossier suivra son cours normal c’est-à-dire que le sino machin aura le marché jusqu’en 2065.
Comment doit – on réagir ?
Très simple. Comme un homme averti en vaut deux, il faudra ne pas relire l’équipe actuelle car au moins leurs prochains grands chantiers sont connus d’avance sans oublier les décisions de la CNTB à Makamba qui devraient également être remise en pratique une fois les élections.
A l’opposition de considérer ces dossiers lors de leurs propagandes au lieu de se focaliser seulement sur le troisième mandat car pour moi il y en aura pas.
A mon avis, dans tous les cas, le peuple burundais aura toujours un œil le dossier lié à la concession de l’ancien marché centrale.
A ce que je sache une analyse du profil technique ne peut se faire dans un tel domaine ou dans n’importe quel dossier de passation de marché sans faire une analyse de l’historique de la société postulant, la structure générale de la compagnie comprenant les dirigeants, actionnaires, le capital de la société , la capacité financière à exécuter ce type de travaux, ainsi que les références techniques démontrant l’expérience et les réalisations de la dite compagnie en question.
Comment peut-il dire face aux micros (visiblement très gêné) qu’il ignore les dirigeants, actionnaires ainsi que le capital de la société chinoise ayant eu comme cadeau le marché central jusqu’en 2065 ???A quoi sert normalement les statuts et registre de commerce de la compagnie??
Que pas demain tout ce monde – là ne croient se dédouaner facilement de telles sottises en disant simplement qu’ils ont exécutés des ordres d’en haut, ou bien sous la pression car pour moi, si cette fois-ci on leur demande de se suicider physiquement ils ne le feraient certainement pas.