Des éléments de la Force de Défense Nationale du Burundi (FDNB) sont engagés aux côtés des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de contingents de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) provenant de Tanzanie, d’Afrique du Sud et du Malawi, des milices patriotiques congolaises Wazalendo et, semble-t-il, des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR). Leur mission : combattre le Mouvement du 23 mars, connu sous le sigle M23. Cependant, des militaires burundais ont refusé de se battre. Ils ont été rapatriés et emprisonnés. À l’issue d’un procès qui s’est déroulé à Rutana du 18 au 22 juin 2024, plus de 270 d’entre eux ont été condamnés à des peines lourdes, allant de 22 à 30 ans de prison. Ils devront chacun payer une amende de 500 dollars américains. Pour de nombreux observateurs, cette situation représente une véritable épine dans le pied du Commandant en Chef des Corps de Défense et de Sécurité et Président de la République du Burundi.
La Constitution de la République du Burundi, promulguée le 7 juin 2018, précise dans son article 93 que le Président de la République est « le Chef du pouvoir exécutif ». Il est « le Commandant en Chef des Corps de Défense et de Sécurité ». À ce titre, « il déclare la guerre et signe l’armistice après consultation du Gouvernement, des Bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, et du Conseil National de Sécurité » (article 111).
La Force de Défense nationale du Burundi (FDNB) a, parmi ses missions, de « participer, sur autorisation du Président de la République, à des opérations de maintien de la paix organisées sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de l’Union Africaine (UA) ou des organisations régionales ». En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, le Président de la République, Evariste Ndayishimiye, a décidé d’envoyer des troupes à l’est de la République Démocratique du Congo pour aider son collègue Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à combattre le M23 et ses soutiens.
Lors de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance du Burundi, le Chef de l’État a justifié son action en déclarant : « Quand la maison du voisin brûle, il faut se dépêcher pour aller lui prêter main-forte, afin d’éteindre le feu, car ses flammes peuvent se rapprocher de votre demeure… La RDC a été attaquée, et le Burundi a envoyé des troupes pour lui porter secours, afin que ce qu’elle subit ne s’étende pas à notre pays ».
Des faiblesses dans la préparation de l’opération
Ce qui inquiète de nombreux citoyens, parlant sous le couvert de l’anonymat, c’est que l’engagement des troupes burundaises sur le terrain de l’est de la RDC semble avoir manqué de préparation psychologique, technique, matérielle et financière. Sur les plans technique, matériel et financier, il n’y a pas d’échelle d’évaluation à ma disposition, je me réserve donc de porter un jugement. Les experts en stratégies militaires le feront mieux que moi. Je vais me focaliser sur mon domaine de spécialité.
En toute sincérité, et de cela plus de 250 hauts cadres de la FDNB et autant d’officiers de la Police nationale du Burundi que j’ai eu l’occasion de former dans le cadre du programme de Développement du Secteur de Sécurité (DSS) peuvent témoigner, j’ai l’intime conviction que la préparation psychologique de l’intervention n’a pas été à la hauteur des enjeux. Aujourd’hui, plus qu’hier, il est démontré que la guerre n’est plus seulement celle du feu et de l’acier. Elle est aussi celle de la communication sous toutes ses formes : communication de masse (en utilisant la radio, la télévision, les journaux, les réseaux sociaux) pour obtenir l’adhésion des populations burundaise et congolaise, ainsi que pour démoraliser les populations soutenant le M23 ; communication de groupe (pour préparer spécifiquement les militaires engagés directement sur le terrain, ceux en réserve ou destinés à aller en renfort ou assurer la relève) et communication interpersonnelle (il faut tenir compte des craintes, des espoirs, des suggestions et des aspirations de chaque individu engagé).
Les lacunes en matière de préparation psychologique de l’intervention de la FDNB aux côtés des FARDC et autres forces alliées de la RDC sont flagrantes. De nombreux militaires burundais ont refusé de combattre, ont été rapatriés manu militari, emprisonnés et jugés. Ils sont plus de 270, soit l’équivalent d’un bataillon organique (une unité militaire commandée par un officier supérieur regroupant plusieurs compagnies, soit de 300 à 1200 hommes). Étant sur le champ de bataille, il y a probablement eu des pertes non communiquées. Cela signifie qu’il y a eu un problème au sein du contingent burundais, dont je ne sais pas s’il a été résolu.
Pas aisé de combattre aux côtés des soldats congolais
Que les âmes sensibles me pardonnent, j’ai pesé mes mots. Il n’est pas aisé de combattre aux côtés des soldats congolais, car, d’après mes connaissances, ils ne tiennent pas face aux assauts de l’ennemi. Historiquement, lorsque le canon tonne, ils fuient. C’est une constante historique indéniable. J’espère que nos soldats ont été prévenus. Les preuves sont nombreuses.
Avant la colonisation européenne, les populations résidant sur le territoire de l’actuelle République Démocratique du Congo ont été la cible des razzias des esclavagistes arabes provenant des côtes de l’Océan Indien. Ces derniers ont imposé la langue swahili au Katanga, dans une partie du Kasaï, dans le Haut-Congo et à l’est du Kivu. À cette époque, les tentatives de pénétrer au Burundi avaient échoué. On se souvient de la lutte acharnée des soldats de Mwezi IV Gisabo contre Rumaliza.
Juste après la proclamation de l’indépendance du Congo le 30 juin 1960, il y a eu la sécession du Katanga le 11 juillet 1960, dirigée par Moïse Tshombe, avec l’aide de ses gendarmes katangais et des mercenaires européens. Cette sécession était financée par l’Union Minière du Haut Katanga, qui plus tard deviendra la Société Générale des Carrières et des Mines (GECAMINES). Pour mettre fin à cette sécession, il a fallu l’intervention des forces de l’ONU et encore des mercenaires.
Peu après cette sécession, en 1964, Antoine Gizenga et Pierre Mulele ont lancé une rébellion connue sous le nom de rébellion muléliste. L’Armée congolaise a eu du mal à pacifier le pays, nécessitant encore une fois le recours aux mercenaires. Certains de ces mercenaires n’ont pas été payés comme convenu avec Mobutu Sese Seko. En conséquence, le 7 juillet 1967, sous la direction de Jean Schramme, 120 mercenaires ont pris la ville de Bukavu avec l’objectif de retrouver les anciens gendarmes katangais de Moïse Tshombe et de combattre le mauvais payeur. C’est le Président Michel Micombero qui a fait barrage à leur dessein. Mobutu lui est resté reconnaissant pour ce geste d’amitié, allant jusqu’à voler à son secours lors des événements de 1972.
En 1977, lorsque les fameux gendarmes katangais ont déclenché la première guerre du Shaba contre Mobutu, ce sont les troupes marocaines qui sont intervenues, car les Forces Armées Zaïroises (FAZ) n’étaient pas à la hauteur. Un an plus tard, en mai 1978, les gendarmes katangais sont revenus et ont pris des otages européens à Kolwezi, une des cités minières du Shaba (Katanga). Ce sont les soldats français du 2ème Régiment Étranger des Parachutistes (2ème REP) qui ont réglé la question.
Lors de l’insurrection de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL) dirigée par Laurent Désiré Kabila en 1996, les « puissantes divisions » de Mobutu, comme celle baptisée Kamanyola, n’ont pas résisté face aux assauts des combattants de l’AFDL.
De même, lorsque le M23 a resurgi en 2022 et a pris sans coup férir la ville frontière de Bunagana, les FARDC n’ont pas réussi à assurer une réplique coordonnée et efficace. Le mouvement a constamment élargi les territoires qu’il contrôle et est maintenant aux portes de Goma. Encore une fois, la RDC a fait appel aux soldats de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Ils sont venus, mais n’ont visiblement pas engagé les combats contre la rébellion. Kinshasa n’a pas renouvelé leur mandat et s’est tourné vers les pays de la SADC. Des soldats tanzaniens, sud-africains et malawites ont été déployés, rejoignant sur place les Burundais initialement participants au contingent de la Communauté de l’Afrique de l’Est, maintenus suite à un accord bilatéral entre les deux pays.
Le danger du jugement par le faciès
Nos soldats n’ont pas été préparés psychologiquement à intervenir sur le théâtre d’opération congolais, car nos frères congolais jugent souvent les gens sur leur faciès. Comme les membres de la FDNB ont des faciès variés, les Congolais sursautent et confondent automatiquement une partie du contingent avec les « Rwandais et le M23 », ce qui complique la situation. Cette confusion liée au faciès ne date pas d’hier.
En 1975, l’ancien Président Michel Micombero a envoyé un message à son ami Mobutu via le ministre de l’Intérieur, Rwuri Joseph. Pourtant, les journalistes de la télévision zaïroise ont annoncé que le Président Mobutu avait reçu en audience le « ministre rwandais de l’Intérieur ». Après la prise du pouvoir par le Président Bagaza en 1976, le ministre de l’Information, Tharcisse Ruhwikira, a été chargé de remettre un message personnel à Mobutu. À nouveau, la télévision zaïroise a rapporté que c’est le « ministre rwandais de l’Information » qui avait été reçu au bureau présidentiel du Mont Ngaliema. Quand nous étudions à Kinshasa, notre Directeur Général, le Professeur Malembe Tamandiak, nous appelait souvent des « Rwandais », en raison de notre faciès.
Bref, les Congolais jugent souvent les gens par leur faciès et non par ce qu’ils sont. Les états-majors qui préparent les interventions doivent s’informer à ce sujet et préparer les soldats engagés à surmonter ce type de problèmes.
Quid des prisonniers de guerre
Dans toute guerre où le Droit International Humanitaire est respecté, les blessés et les prisonniers doivent être protégés, car ils ne participent plus aux hostilités. Les informations diffusées sur les réseaux sociaux montrent que des membres de la FDNB ont été faits prisonniers par le M23. Le Commandement en Chef a le devoir et la responsabilité de faire tout ce qui est possible pour qu’ils soient bien traités et, si possible, qu’ils regagnent la mère patrie en tout bien tout honneur.
Nous avons ainsi vu les Ukrainiens et les Russes, bien qu’engagés dans une guerre atroce, échanger des prisonniers. La même pratique a été observée dans le conflit entre l’État d’Israël et le Hamas. Cela contribue à relever le moral des combattants.
La « dollarisation » de la justice burundaise
Les soldats burundais qui ont refusé de combattre le M23 ont écopé de lourdes peines de prison. Si les informations diffusées sur les réseaux sociaux selon lesquelles ils doivent payer une amende de 500 dollars américains s’avèrent exactes, cela concrétiserait le proverbe « ubana na suneba ugasuneba nkawe – tu cohabites avec un homme à problème, tu en souffres ». Il faudra alors expliquer pourquoi les juges militaires ont dollarisé les amendes. Est-ce que les salaires qu’ils devaient percevoir avant leur refus de se battre étaient calculés en dollars et n’ont pas encore été payés ? Dans ce cas, la retenue de l’amende en dollars serait « compréhensible ».
À prendre en compte dans les interventions futures
Les faiblesses dans la préparation de l’intervention en RDC ont produit les conséquences que l’on connaît. De mémoire de Burundais, on n’avait pas vu de refus de combattre comme ceux observés au Kivu. C’est dur de le dire, mais il semble bien y avoir une grave déconnexion du commandement par rapport aux réalités du terrain sur lequel on envoie les troupes. Ce n’est pas la faute des soldats, le problème se situe ailleurs.
Malheureusement, il faut faire un constat amer. Cette situation est comparable à une épine dans le pied du Commandant en Chef des Corps de Défense et de Sécurité. Il faut arracher cette épine délicatement pour éviter une infection pouvant conduire à la gangrène dans le pied perforé. Un pied gangrené, on le coupe.
Question à Mr Kururu lorsqu’il écrit ce qui suit » Les faiblesses dans la préparation de l’intervention en RDC ont produit les conséquences que l’on connaît. De mémoire de Burundais, on n’avait pas vu de refus de combattre comme ceux observés au Kivu. C’est dur de le dire, mais il semble bien y avoir une grave déconnexion du commandement par rapport aux réalités du terrain sur lequel on envoie les troupes. Ce n’est pas la faute des soldats, le problème se situe ailleurs. Malheureusement, il faut faire un constat amer. Cette situation est comparable à une épine dans le pied du Commandant en Chef des Corps de Défense et de Sécurité. Il faut arracher cette épine délicatement pour éviter une infection pouvant conduire à la gangrène dans le pied perforé. Un pied gangrené, on le coupe. »
Mr Kururu , voudriez vous expliquer « ce problème d’ailleurs » ?
Je vais oser une explication . Le problème est dans la nature même du conflit en RDC . Le pouvoir central de la RDC et ses milices s’en prennent à une partie de la population congolaise pour des raisons ethniques. Le pouvoir central estime que les Banyamulenge sont des tutsi. Certes les Banyamulenge peuvent être tutsi mais il y a des milliers de hutu parmi eux . Je ne vais pas développer l’histoire du peuplement dans cette région mais les Banyamulenge comptent en leur sein des tutsi et des hutu. Et tout le monde sait que ce conflit n’est pas nouveau . Cependant il est aujourd’hui exacerbé par la présence des génocidaires hutus ayant fui le Rwanda après le forfait de1994. A cela il faut ajouter bien évidemment le manque de leadership à la tête de la RDC .
Le problème du Burundi devient donc le suivant : que font les militaires Burundais en RDC dont certains d’entre eux sont tutsi? C’est insupportable pour eux, ils ne savent pas au nom de quel principe et quelle morale ils se battent? Ils trainent les pieds . Ils risquent de passer dans l’autre camp si ca continue . Je ne sais pas si l’autorité Burundaise s’est jamais posé cette question. Ceci veut dire qu’en tentant de » résoudre un problème » en RDC , le Burundi le déplace chez lui . Je ne sais pas ce qui pourrait se passer demain, mais Gitega devrait réfléchir sur ses actes et non laisser la situation pourrir. Tout ce que je pense est que la RDC ne gagnera pas cette guerre sans négociation. C’est comme les régimes qui se sont succédés au Burundi avant 1993 , il était impossible de gagner contre la rébellion hutu, il fallait négocier et ce qui s’est passé.
J ai UNE question simple , que vient faire le Burundi dans cette guerre qui ne concerne pas le Burundi ?
N avons nous pas assez de problème ( Gouvernance , Carburant , Devises etc ) , UNE occasion peut être de régler un problème de facies ? L Avenir nous dira SI ce choix en valait la peine. Bravo pour l’auteur cet article.
Quel bel article! Merci Simon Kururu pour votre plume sur cette question. Je ne vais pas anticiper sur les réponses que vous donnerez à mat concernant qui sont les M23. Je veux juste dire ceci. Dans ses interviews par les journalistes occidentaux, le président Paul Kagame répète sans cesse qu’au lieu de se focaliser sur l’hypothétique présence de militaires rwandais sur le sol congolais, ils feraient meiux de chercher d’abord à se renseigner les vraies raisons de la cause de la guerre à l’Est du Congo. Il affirme que le Rwanda a déjà accueilli sur son territoire plus de 150.000 congolais chassés de leur territoire pour le seul fait qu’ils sont Batutsi (comme s’il n’y avait pas de congolais batutsi).
Autre chose: Lors de ma visite à Rubavu en 2004, il m’a été montré une belle villa dans la ville de Goma sur les bords du Lac Kivu qui aurait été offerte par Mobutu à Micombero en guise de remerciement à son soutien pour combattre les mercenaires de Jean Schramme.
Vous nous avez élaboré une analyse, à mon avis, très documentée mais qui manque certains éléments. J’aurais aimé un petit commentaire sur l’identité réelle des M23. Vous avez parlé que les soldats congolais ne sont pas naturellement aguerris. Peut-être mais si oui, cela signifierait que la guerre entre les FARDC-M23 n’est pas entre congolais! On dit que les rebelles de M23 sont des anciens militaires congolais qui se sont dissidés contre le régime de Kinshasa. Ce qui veut dire qu’ils ont eu la même de formation et le même encadrement. Je me pose également la question sur son effectif. Quel effectif ont-ils pour occuper et tenir un territoire plus vaste que le Rwanda? Ce sont-ils ses nouveaux recrus qui tiennent tête haute aux FARD même si vous les décrivez comme sans expérience de guerre ? Quoi qu’il en soit, la vérité éclatera un jour.
Mon frère
Je vous prie de prendre patience. Les questions que vous posez méritent des réponses, notamment: Qui sont les M23? Pourquoi sont -ils plus aguerris que les Fardc ?
Je vous repondrais
D’apres les experts de l’ONU selon un article paru dans lefigaro aujourd’hui le 08 Juillet 2024, «3000 à 4000 militaires rwandais» combattent aux côtés des rebelles M23.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/rdc-3000-a-4000-militaires-rwandais-combattent-aux-cotes-des-rebelles-m23-20240708
Le fait que le Figaro l’ait ecrit ou que le fameux » Groupe d,experts « l,ait statue ne signifie pas que c,est la verite. Il faut aussi ecouter la version de la parite rwandaise( pas de contingent rwandais en RDCongo) et balancer ton opinion. C est cela faire un bon jugement!
Chaque fois qu’on pose une question cela veut dire qu’on a une réponse à laquelle on veut obtenir une opinion peut-être contraire.
L’histoire nous a déjà répondue. Un Ministre Zimbabwéen de la défense a venté son appui militaire à la coalition dénommée « AFDL » lors de la prise de Kinshasa pendant la guerre contre le régime Mobutu alors que tout le monde croyait que c’était seulement le Rwanda. Personnellement je me demandais comment une rébellion qui venait à peine prendre le pays pouvait pouvait avoir un effectif aussi important pour attaquer un pays de plus de 100 fois plus vaste que lui? Surtout un pays qui venait de recevoir une autre armée bien formée à son sein!
L’histoire nous dira que près d’une vingtaine de pays y ont contribué. N’est ce pas la même histoire qui se répète ?
Comme j’aime le dire, nous sommes en face d’un peuple vendu à un prix qu’on ignore la valeur et d’un autre est sacrifié à jamais.
Le Congo est » un amalgame »de peuples aux differentes cultures. Mis ensemble par le fait colonial. Certains ont une culture guerriere alors que d,autres n,en ont pas,selon leur environement physique( ex. savane vs foret) ou socio economique( pecheurs, chasseurs, agriculteurs, cueilleurs, eleveurs…..etc).ou historique( organisation historique de la Société pre coloniale). Tout cela formate les populations par rapport a leur comportement y compris sur le champs de bataille. Ceci explique-t-il cela?? Pas de commentaire!
Amas de préjugés et stéréotypes de tout genre.
Vous êtes les seuls à oser dire la vérité . Soyez forts, la vérité triomphera un jour. Bien qu’on vous menace, qu’on vous fasse peur, ceux qui aiment le peuple burundais, ceux qui aiment la paix, ceux aiment la transparence vous soutiennent.