« Consultations décevantes », c’est la phrase lâchée sous couvert d’anonymat par un diplomate qui a participé à la rencontre.
« C’est un communiqué très dur pour la délégation burundaise », explique J.M, journaliste accrédité à l’UE et rompu au langage, soft, très diplomatique de l’institution qui ne goûte guère aux déclarations fracassantes.
Les diplomates contactés souhaitent rester discrets sur les détails. Ils s’en tiennent en effet au communiqué publié mardi tard dans la soirée.
Un communiqué assez « ferme » d’après les journalistes accrédités Place Schuman, habitués aux textes « softs » de l’institution européenne. Après un rappel assez général sur ces consultations au titre de « l’article 96 de l’Accord de Cotonou», l’Union européenne dit avoir pris « note des réponses apportées par le Gouvernement du Burundi ».
Les circonlocutions diplomatiques d’usage posées, une phrase saute aux yeux :
« Néanmoins, l’Union européenne considère que les positions exprimées ne permettent pas de remédier globalement aux manquements des éléments essentiels de son partenariat avec la République du Burundi. »
Une phrase vient encore éclairer cette déception. Le communiqué est sans équivoque : les positions de la délégation burundaise n’ont pas permis « de répondre de façon satisfaisante » aux demandes exprimées par l’UE. En langage non diplomatique, explique un analyste, « le Burundi n’a pas satisfait ».
Autre élément essentiel, le communiqué parle d’un dialogue sincère et inclusif, « fondé sur le respect de l’accord d’Arusha ». Quand on sait le peu de cas que le pouvoir du CNDD-FDD fait de l’accord d’Arusha, un blocage à ce niveau n’est pas à exclure.
Qu’est-ce qui va se passer après ? L’UE évoque à mots couverts la possibilité de revoir son partenariat, de l’éventualité de « limiter » des activités de coopération nouvelles aux actions à caractère « humanitaires ou bénéficiant directement aux populations. » Plus précis encore : «des mesures conservatoires pourraient être prises quant aux activités de coopération en cours ». Même si l’usage du conditionnel semble laisser encore une marge de manœuvre au gouvernement, mardi à Bruxelles, la délégation burundaise n’a pas convaincu l’UE.
Ejo bundi Nyamitwe ati ibihano vya Amerika ntaco bitwaye kuko mbere bari bamaze kubifatira abanyamerica ,akabazo none abanyaburaya.nabo ntibatinya ibihano leta y’u Burundi yobafatira ,muratubariza murakoze
En fait ceux qui parlent de l’envoi des soldats Europeens je ne sais pas pourquoi vous pensez a ca. L’Union Europeenne sait tres bien la ou il faut frapper pour punir Nkurunziza; est c’est sur l’economie. Je ne pense pas que l’intervention militaire pourra etre un jour sur leur agenda car beaucoup d’intrventions Europeennes sont faites a travers l »OTAN.
Le chaos dans notre pays, personne n’est entrain d’en profiter, meme ceux qui ont commence le feu, et je veux dire Nkurunziza, Bunyoni et Adolph. Alors l’essentiel que nous voulons pour le bien des Burundais ce ne sont pas des sanctions mais le dialogue afin de mettre fin a la violence. Ceux qui souffrirons le plus de ces sanctions c’est la population. Je ne sais pas ce qu’ils attendent pour commencer le dialogue car quils le veuillent ou pas les negociations auront lieu car ils n’ont pas de choix. And le plus tot sera le mieux car les degats continuent a etre enorme. Mais la grande question qui me hante toujours, vraiment je ne comprend pas jusqu’a present pourqoui ont a choisi Museveni. Est ce que c’est vraiment un homme qu’il faut pour la question Burundaise. Un dictateur qui ne reste querester au pouvoir le reste de sa vie. Ako si agasuzuguro ???????????????????.
Uwuziga urukiza mu banyabulaya, aracapfuye sindababesha!
Mon petit pays (Burundi) face à tout un continent (l’UE), c’est fort ! Les causes et les raisons sont ailleurs .
Tu as raison de dire que les raisons sont ailleurs….le cndd/fdd est ailleurs., agit ailleurs a l’epoque de neonderthalus.
J’ai bien lu la déclaration de l’UE. Je ne la trouve pas alarmiste comme bien de gens semblent l’accréditer. Je pense plutôt que le Gouvernement du Burundi a sauvé les meubles et qu’il a encore une marge de manœuvre car tout ce qui a été dit à titre de sanctions, l’a été au conditionnel. Donc, c’est clair que les sanctions ne sont pas à l’ordre du jour.
Non, l’objectif n’était pas de prendre des sanctions, mais ramener le Burundi à renouer avec les bonnes pratiques de tout gouvernement normal. Pour le moment, au vue des résultats, personne ne peut crier victoire. Demain, peut-être…
Bonjour / bonsoir Kibuti,
Ca aurait été mieux si le Gouvernement du Burundi avait « convencu » l’UE. je mets le mot convencu entre guillemet parce qu’on convaint celui qui écoute et comprend . Or dans le cas d’espéce je doute que L’UE ait été animée par une volonté de comprndre BUjumbura. L’UE voulait que Bujumbura s’agenouille pour lui imposer une solution : c-à-d mettre en question la souverenété du Burundi. ici je voudrais tout simplement rappeller Louis Michel et consort que l’Indépendance de mon cher pays , le BURUNDI, n’est pas négociable :que vous soyez convencus ou pas.
Par ailleurs je constate tout simplement que la coopération entre le Burundi et l’Union européennen a été gélée depuis 2013. En effet toutes les aides qui étaient déstinées au Burundi ont été réorientées dans l’humanitaire. c’est ainsi que les ONG comme FOCODE, FORSC OLUCOME, et autres se sont crus comme des gouvernements dans un gouvernement.
L’union europénne traverse aussi de moments difficiles dûs à la crise économique, aux flux migratoires, au terrorisme, …. Bruxelles cherche donc des voies légales pour se désinterêsser de ces partenariats afin de s’occuper de ses problèmes. N’est-ce pas que la Côte d’Ivoire vient se se voir réfuser le financement de ses éléctions législatives et présidentielle.
Le gouvernement du burundi savait très pértinement que les consultations de Bruxelles n’allaient pas donner grand chose. En bon diplomate, il s’est comporté en enfant docile en acceptant l’invitation.
C’est douloureux de lire les propos pareils, émanant de quelqu’un qui a connu le Christ, alain chris!
La souveraineté du pays que l’on chante à tort et à travers, ne donnent absolument pas le droit aux dirigeants de décimer son peuple, de restreindre ses droits fondamentaux, de dilapider les biens communs pour des intérêts égoïstes et sectaires. Et ces occidentaux que l’on accuse abusivement ne recommandent plus que ça! Ces piliers d’un Etat de droit sont d’ailleurs repris dans les textes fondamentaux régissant notre pays (Accord Arusha & constitution 2005). Dire qu’il n’y a plus de coopération depuis 2013, car les fonds sont affectés directement dans le domaine humanitaire, c’est une honte de la part de l’auteur de cette assertion! Il plus que temps de se ressaisir chacun en ce qui le concerne, sinon la persévérance dans cette attitude ne profite aucunement à notre future génération.
Est ce pour rien! Que presque tout le gouvernement burundais s’est déplacé a Bruxelles pour ces négociations?
Quel pays au monde qui manquerait seulement 22000 euro pour supporter logistiquement les membres éminents de son gouvernent!!! Quelle indépendance êtes-vous entrain de parler!!! L’indépendance des burundais ou de la clique Nkurunziza!!!
Il y a quelque chose qui cloche en tt cas. L’UE qui avait initié ces consultations trouve que les réponses du gouvernement n’ont pas convaincu. Le gouvernement lui nous dit que tout s’est bien passé. Cependant, chacun peut se faire une petite idée sur la réalité des choses. On peut mentir à certains pendant un temps mais il est impossible de mentir à tout le monde tout le temps.
Comme on pouvait s’y attendre, la pléthorique délégation n’avait aucune proposition concrète à donner allant dans le sens de la restauraton d’un État de droit au Burundi. Non pas que ce soit extrêmement compliqué de trouver des solutions à la crise actuelle, mais parce que les vrais décideurs restés, eux, à Bujumbura n’ont aucune intention d’arrêter les tueries et autres tracasseries contre les opposants au 3e mandat, de réouvrir les médias détruits, de lever les mesures injustes qui frappent la société civile, de restaurer les libertés publiques, etc.
Ce qui sera la suite logique de cet entêtement du Cndd fdd est très bien connue, l’UE l’annoncée depuis longtemps. Il faudra être prêt à payer le prix.
erega birumvikana ko le gouverrnement mu… (censuré, insulte) ivuga ko vyagenze neza parce que,atawe bagumijeyo.erega bagiye baziko batagaruka.none bagarutse baneze agatwe hejuru.en tout cas,izo consultation sont nulles ntaco zunguye abarundi zashhigikiye mujeri.
Et bien, ces diplomates européens ou onusiens, en lançant leurs beaux poèmes sur le sol européen alors que le peuple burundais se fait massacrer sur terrain, je pense qu’ils sont entrain de trahir grave le Burundi et laSilentMajorityAndVictims.
Et enfin de compte, de la meme façon que Nkurunziza Pierre en tant que putschiste du 26/08/2015 est comptable du sang versé depuis qu’il a confusqué le pouvoir par force, c’est de cette façon là que ces diplomates européens répondront devant la justice pourquoi ils ont promis d’aider le Burundi et son peuple sans rien faire en enlevant le mal Nkurunziza.
Vous voulez savoir pour quelles raisons il n’y a pas encore eu d’intervention militaire de l’UE au Burundi ? 1. L’UE ne dispose pas d’armées, ce sont les pays qui ont conservé leurs souveraineté dans ce domaine. 2. Quel pays voudrait envoyer des troupes armées au Burundi, avec tous les risques que cela comprend (qui à la place de Nkurunziza, accusations de relents colonialistes, etc.) alors que l’Europe fait face à une menace terroriste sans précédent ? Mais sur un point, vous avez raison : l’Union Européennne aurait dû, dès les début, imposer des sanctions fortes et émettre des mandats d’arrêts internationaux. Le problème est toujours le même : mettre 28 pays d’accord sur une seule ligne diplomatique, c’est particulièrement difficile. Ce n’est pas pour rien que l’Europe est en crise car elle fonctionne comme ça pour tout…
@Yves
« Quel pays voudrait envoyer des troupes armées au Burundi, avec tous les risques que cela comprend (qui à la place de Nkurunziza, accusations de relents colonialistes, etc.) »
Ils ont des troupes au Mali et en République Centrafricaine. Le Burundi est plus dangereux que là-bas! Arrêtons de fantasmer!
Ceci étant dit, c’est malheureux de voir même une seule personne qui est tuée, souvent sans y être pour rien!
Bakary, personne n’a besoin d’une armee d’autres cieux pour remettre nkurunziza a la raison. Les burundais vont s’ occuper eux meme de la branche armee du cndd/fdd surement et lentement. L’armee burundaise n’existe plus. Donnons le temps au temps.
@Bakary : en effet, une intervention militaire occidentale est intervenue dans les deux pays que vous citez. Mais la différence fondamentale, c’est que les deux pays en question l’ont demandé !
Qu’est-ce qui va se passer après? Voilà : civils et soldats vont continuer à mourir par balles et grenades. Les gens vont continuer à vivre dans la peur: les petits dans leurs quartiers à découvert et les grands dans leurs bunkers surprotégés. La vie déjà au ralentie va s’arrêter, la misère va sévir: les pauvres gens vont tirer le diable par la queue, enfin… s’il en a encore une.
Deux solutions pour la mafia burundaise (déguisée en ‘gouvernement’) : cèder pour récupérer l’aide europénne. Ou ne pas céder et repartir les poches vides. Dans les deux cas de figure, leur crédibilité est de toute façon largement entamée. De manière irrémédiable…
Heureusement la délégation burundaise n’en a rien compris et en est sortie « satisfaite »
@ Rukwebuka N
La délégation Burundaise n’a rien compris, peux-tu nous en dire quelque toi qui comprends plus que les autres?
@mariya budangwa, il faut avoir un cerveau plein d’eau pour n’est pas decrypter ce que Rukwebuka N voulait dire.