Le premier samedi du mois de juillet de chaque année est consacré à la célébration de la Journée internationale dédiée aux coopératives, le Burundi s’est joint aux autres pays pour honorer cette journée. Même si plusieurs coopératives locales connaissent des difficultés, il y en a qui apportent leurs contributions dans le développement du pays.
D’après Evrard Ndayikeje, directeur général de l’Anacoop (Agence nationale de promotion et de régulation des sociétés coopératives), les Burundais ont compris les bienfaits de travailler ensemble dans les coopératives.
« Nous saluons vivement la contribution de ces coopératives dans le développement de leurs membres, de la société et du pays en général. Ces coopératives contribuent à la croissance de la récolte et à la réduction du chômage ».
Selon lui, les encouragements du chef de l’Etat où il appelle la jeunesse à travailler ensemble pour plus de production commencent à porter des fruits au sein des coopératives. « Elles sont aujourd’hui à pied d’œuvre même si certaines coopératives éprouvent des difficultés ».
D’après lui, « certaines d’entre elles n’arrivent pas à générer des bénéfices ». Le directeur général de l’Anacoop parle de changement climatique, des maladies qui attaquent le bétail, … « Mais à présent, ces coopératives se rattrapent ».
Il n’évoque pas la mauvaise gestion qui caractérise plusieurs coopératives. L’Anacoop se dit engagé à accompagne les coopératives pour la réussite de leurs projets.
« Il y a plein de coopératives, mais avant de leur donner des documents leur permettant de travailler dans les normes, nous organisons des séances de formation. En plus de cela, il y a des descentes sur terrain pour voir comment ils mettent en action leurs activités », tient à préciser le DG de l’Anacoop.
Signalons que, durant l’émission publique animée en province Makamba en date du 28 juin, le ministère burundais de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique, Martin Niteretse a annoncé qu’il y a des coopératives qui atteignent jusqu’à présent à des bénéfices de plus de 300 millions Fbu, alors qu’il y a d’autres qui n’arrivent même pas à rembourser les 10 millions de prêt reçus.
1. Vous ecrivez: « nous organisons des séances de formation. En plus de cela, il y a des descentes sur terrain pour voir comment ils mettent en action leurs activités », tient à préciser le DG de l’Anacoop. »
2. Mon commentaires
Avec 2639 collines et 15000 cooperatives au Burundi, on aurait en moyenne 5,68 cooperatives par collines et ces cooperatives operent dans plusieurs secteurs de l’economie.
Je me demande quel genre d’encadrement approprie qu’un petit groupe de trois agents de l’ANACOOP (par exemple) qui debarquent sur une colline peuvent donner aux cinq cooperatives collinaires qui elevent du lapin, cultivent du cafe, produisent du savon, fabriquent des briques, elevent du poisson dans les etangs.
Signalons que, d