Le ministère de la défense nationale et des anciens combattants (MDNAC) a animé, ce vendredi 22 avril, un point de presse pour faire la lumière sur la décision de l’Union européenne de réduire de 20% son soutien financier.
D’entrée de jeu, le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole dudit ministère a indiqué qu’au moment où l’Amisom arrive à un stade où il a besoin de soutien de la communauté internationale pour bien mener sa mission, (plus de cinq secteurs occupés actuellement par l’Amisom jadis occupés par des Shebab), l’UE a pris une décision surprenante en annonçant une réduction des 20% de son soutien financier pour la mission avec effet janvier 2016 : « Cette décision va affecter sans doute le fonctionnement de cette mission. »
Ce point de presse, a-t-il expliqué, vise à faire des éclaircissements sur ce sujet qui a fait beaucoup de débats et interprétations erronés, selon le porte-parole du MDNAC, à travers certains médias comme quoi cette décision de l’UE va affecter uniquement le contingent Burundais de l’Amisom et par conséquent le gouvernement du Burundi : « Cette décision concerne tous les contingents de l’Amisom. »
« Le mémorandum entre l’UA et le Burundi n’a pas encore changé »
Et de marteler qu’à partir du moment où le mémorandum qui régit l’envoie des troupes en Somalie signé entre le Burundi et l’Union Africaine n’a pas encore changé, des interprétations tendancieuses y relatives ne devraient pas faire polémique.
Aux militaires de la FDN, le porte-parole du MNDAC leur recommande de ne pas prêter oreille aux détracteurs qui cherchent à diviser les membres du corps par tous les moyens y compris des propos véhiculés dans l’opinion à travers les différents canaux de communication. De continuer à vaquer quotidiennement à leur noble mission en toute tranquillité conformément à la loi et en respectant les ordres de la hiérarchie.
Mbega none hatangaje iki muri ivyo?
Somalia ubu imeze neza gusumba uBurundi
Bakeneye gutaha ahubwo bafashe mu Gihugu iwabo
Shabab muri Somalia ntifise ubutegetsi, iraburondera
Ariko Shabab mu Burundi irategeka, baze bafashe amakungu bayirukani
Vive la parité hutu-tutsi dans l’armée burundaise! Le reste est une distraction!
Erega uburyo budakwiye dushobora kuvayo tukitahira! Et les Shebab, bakigumira iwabo natwe tugataha iwacu.-
et putine de se demander comment les USA qui peuvent detecter une goutte d’eau sur Mars ne peuvent pas trouver des positions de l’EI en Syrie. en fait les Occidentaux n’ont pas besoin d’un monde paisible
Eclaircissement ou pas, il est tres evident que cette mission somalienne est seulement la au profit d’ un groupe tres restreint du pouvoir. La nation Burundaise n’en profite pas; et nos militaires sont utilises comme des machines a rapporter des dollars! Pour y aller, l’ordre n’y est plus, c’est plutot la corruption. Et puis, vu le nombre eleve des militaires morts et du mauvais traitement qu’ils y subissent, y compris la politisation, le manque d’equipement et l’injustice notoire caracteristique, la majorites des parents burundais preferent voir leurs fils/filles militaires rester au pays.
@Sana, tu es le porte parole des parents de military en mission? Qui sont – ils ces parents?
Ariko biratangaje kabisa.
Abarundi nibo batumye ingorane ziba muri Somaliya ?
Ngirango ntibagomba kw’amahoro agaruka muri Somaliya.
None abakije umuriro, nibo baza guhana urikw’abafasha kuwuzimya ?
mr. bide, burundi n’est pas d’union europienne.
c’est une question de temps pour voire combien vous avez perdu le temps
Turakeneye umu porte parole mushasha un ex-Fab atubwire ingene icuka kimeze mugisoda
A force de parler, nous mettons à nu un comportement qui risque d’être interprété, par les autres peuples, comme une fondation culturelle burundaise. D’ores et déjà, ce serait une mauvaise interprétation mais ce ne serait pas de leur faute.
Tantôt, « nous ne sommes pas les seuls à faire ceci ou cela » même si ce qu’on fait est exécrable, tantôt « nous ne sommes pas les seuls à être affecté par telle ou telle décision » même si nous savons que nous sommes l’alpha et l’oméga de la cause profonde de la décision des bailleurs et que nous savons que nous serons les seuls à subir les affres d’une telle décision. Et pour preuve, cela a été dit et redit par l’Union Européenne; et pourtant, ils n’ont pas fait mention du point de transit de l’argent destiné aux contingents Ougandais, Kenyan, Ethiopien, Sierra Leonais, etc. Ils se sont focalisés sur le contingent Burundais. Ceci est très éloquent bien que ceux-là en charge d’éclairer l’opinion semblent en ignorer la portée si ce n’est que l’envie de maintenir cette opinion dans l’ignorance. Cela s’appelle « emprunter une voie sans issue » alors qu’il était extrêmement simple de répondre à certaines doléances pour rester dans le bercail. Maintenant que la « décision va affecter tous les contingents de l’AMISOM » on peut croiser les bras et rester tranquille. Tout comme nul n’est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, nul n’est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir!
BringBack at Home ingabo zacu. Ils ont leur problèmes a la maison.
I gather “What Goes up Will One at One Time come Down” and so goes the words of the wise men.
Et si la loi votée a été mal rédigée ou mal interprétée et qu’elle n’évolue pas, qu’est-ce qu’il faut en faire Monsieur Le Porte Parole ?