Le commissaire général de l’OBR suggère aux commerçants de Ngozi d’importer leurs marchandises de Chine et de Dubaï.
« Les marchandises importées de l’Ouganda payent doublement les frais de dédouanement. Comment voulez vous donc qu’elles ne soient pas chères une fois arrivées au Burundi ! ». Cette observation a été faite par Domitien Ndihokubwayo, commissaire général de l’OBR, le lundi 5 janvier lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques de Ngozi.
En effet, selon M. Ndihokubwayo, avant d’être déversés sur le marché de Kampala, les produits importés de Chine ou de Dubaï payent d’abord les droits de douanes et taxes à Uganda Revenew Authority. Sur les mêmes produits sont appliqués aussi les frais de douanes à l’OBR. Il va sans dire que leur prix de revient doit absolument augmenter.
C’est alors que le commissaire général a demandé aux importateurs de songer désormais à investir les marchés des pays asiatiques autant que leurs confrères de Kampala.
De timides essais
Martin Sindaruhuka et Frédéric Havyarimana, respectivement représentant du Syndicat général des commerçants (Sygeco) et le représentant adjoint des commerçants de Ngozi, tous sont unanimes pour reconnaître que l’idée du commissaire général de l’OBR est géniale. Mais ils font remarquer que ce n’est pas une proposition très originale car, comme dit le premier, actuellement une dizaines de commerçants de Ngozi vont en Chine pour importer des pagnes.
Son confrère fait cependant observer que c’est seulement le grand commerçant Fabien Ruzinambiye qui importe les pagnes depuis la Chine. Le reste importe des tissus, des habits prêt-à-porter, des pièces pour vélos, des articles divers notamment des lampes électriques, des piles, etc.
Les deux représentants des commerçants affirment qu’aucun importateur de Ngozi ne s’approvisionne à Dubaï. Mais des commerçants rencontrés au marché de Ngozi soutiennent le contraire. André Masabo, un commerçants d’articles divers témoigne : « Le phénomène d’importer les marchandises à partir des pays asiatiques est récent à Ngozi. Mais environ trente commerçants, mon fournisseur y compris, s’approvisionnent en Chine et à Dubaï».
Tous les commerçants rencontrés sont unanimes sur un point : pour des raisons multiples, rares sont les commerçants qui vont importer en Chine plus de deux fois.
Manque de capital
Vénérand Bakevyumusaya, un commerçant de chaussures, indique que pour se rendre en Chine, il faut au moins deux millions de Fbu de ticket. Et de faire l’observation que la plupart des commerçants de Ngozi sont encore jeunes dans le métier pour rassembler l’argent nécessaire pour l’importation ne fût-ce que d’un container de marchandises. « C’est pour cela qu’environ 60% des commerçants faisons encore nos importations à Kampala », observe-t-il.
Ceci étant, beaucoup de commerçants disent avoir le rêve de se rendre un jour en Chine pour s’approvisionner directement dans les usines qui fabriquent les articles qu’ils importent souvent.
A la question pourquoi les commerçants ne s’associeraient pas pour importer des containers entiers de marchandises, les deux représentants des commerçants répondent que ce n’est pas encore dans la mentalité des commerçants de travailler en synergie.
Autres défis
Selon les représentants des commerçants, pour cause de rude concurrence, même les pionniers qui importent depuis la Chine ne réalisent pas de profits substantiels. « Il suffit que le premier découvre un marché à bas prix. Le lendemain, c’est une dizaine de ses confrères qui sont sur ses traces pour importer les mêmes produits. »
Ils disent que les commerçants qu’ils représentent craignent aussi le tarif de dédouanement « qui change du jour au lendemain, toujours en défaveur des importateurs ».La plupart d’entre eux sont aussi dissuadés dans leur élan de conquête des pays asiatiques par les « nombreuses et élevées » taxes internes.
« Laisser grandir les petits commerçants »
Les représentants des commerçants fustigent l’injustice fiscale qui ne favorise pas la promotion des petits commerçants pour grandir et avoir rapidement du capital qui leur permettra de faire les importations dans les pays asiatiques .
Plus concrètement, ils suggèrent notamment la révision de la politique d’exonération. Pour eux, le gouvernement accorde les exonérations à ceux qui devraient pourtant payer taxes et impôts les plus significatifs par ce fait-même qu’ils sont devenus de grands commerçants. La conséquence est que ce sont les petits commerçants à qui la chance de grandir devrait être donnée qui supportent l’économie du pays. Et de lâcher : « Il faut déplumer la poule sans toutefois la faire crier ».
Ces représentants des commerçants affirment que même les importateurs qui vont dans les pays asiatiques ne sont pas à l’abri de la faillite à l’image de ceux qui ont déjà déposé leurs tabliers ou de ceux qui ont jugé bon de s’expatrier en Zambie, au Malawi ou en Mozambique.
Domitien Ndihokubwayo dira que la politique des exonérations est une option du gouvernement et qu’il est très tôt de juger de son impact sur l’économie burundaise ?
Il est aussi convaincu qu’aucun commerçant ne peut tomber en faillite quand le pays lui demande de payer 30% de ce qu’il a gagné .Il s’inscrit en faux contre l’argument maintes fois avancé par les commerçants que ceux qui partent pour la Zambie y vont pour raisons de faillite. « Ils s’expatrient parce qu’ils sont devenus très puissants ? La preuve est qu’ils continuent à expédier des marchandises depuis l’étranger. »
wapi uryamuzungu atagarutse aba dd muzobabona nubwo amatora yimirije
L’Etat Burundais pourrait aider ses commercant en leur assurrant un systéme de crédit et en aidant à la mise en place des cooperatives.
Enfin, le gouvernement devra commencer à identifier les produits qui porrait être produits sur place et s’investir dans leur production pour fournir le marché local et si possible se tourner vers l’exportation. Question d’équillibre de la balance commerciale à trouver pour rendre l’économie nationale viable.
Cela demande biensûr un certain volontariat politique pour approvisionner le marché Burundais et fournir des source de revenu à la population burundaise.
IYI NZIRA YARIYO,MUGABO NUKO IYO LETA NYENE USANGA YABAHINDUTSE NKA CAMELEON.UGASANGA IGIZE IBINDI VYUGUCINYIZA UMUNYAGIHUGU.ON A DEJA REMARQUE QUE LE GOUVERNEMENT NE VWEUT PAS QUE SON PEUOPLE SE DEVELOPE.BAGOMBA UGUMA ASABA.exemple:ico giti ca stevia,mubona bariko bakimomorera iki?nibaba bakunda abanyagihugu,nibabahe uwo mutahe,babahe iryo tike rykuja mu bushinwa,hanyuma umunyagihugu azoyasubize leta avec interet.c’est ca le developement.