Dans le cadre de la semaine mondiale de l’allaitement maternel allant du 1er au 7 août, Dr Amélie Nijimbere, pédiatre, conseille l’allaitement exclusif pendant les six premiers mois après la naissance de l’enfant. Elle indique que c’est avantageux pour la mère, l’enfant et la toute famille.
« Un enfant nourrit au lait maternel a un quotient intellectuel supérieur à celui nourrit au lait artificiel », souligne Dr Amélie Nijimbere arguant que le lait maternel contient du lactose qui nourrit le cerveau de l’enfant. Le lait maternel, ajoute-t-elle, contient des anticorps qui aident l’organisme de l’enfant à mieux se défendre contre certaines maladies.
Selon lui, un enfant bien allaité tombe moins malade : « L’allaitement maternel prévient les maladies respiratoires et diarrhéiques. Il est adapté pour la maturité intestinale de l’enfant ».
La pédiatre prévient qu’à l’absence de l’allaitement maternel, l’enfant peut être victime de l’insuffisance rénale : « Le lait maternel a un poids moléculaire qui permet aux reins de l’enfant de bien fonctionner ».
D’après elle, l’allaitement maternel est aussi bon pour la mère : «L’allaitement dans les six premiers mois prévient le cancer du sein, les grossesses non désirées chez les mères, et diminuent les risques de dépression ».
Dr Nijimbere appelle les mères à allaiter suffisamment leurs enfants pour assurer leur bonne santé.
Dans une déclaration conjointe de ce 2 août, les représentants de l’UNICEF et OMS ont souligné que l’allaitement maternel dans l’heure qui suit la naissance, puis l’allaitement exclusif les six premiers mois et sa poursuite jusqu’aux deux ans de l’enfant et plus offrent un moyen exceptionnel pour prémunir les enfants contre toutes les formes de malnutrition, y compris l’émaciation et l’obésité.
Pour eux, le lait maternel fait également office de premier vaccin pour le nourrisson car il le protège contre de nombreuses maladies infantiles courantes.