Après 6 mois d’emprisonnement, Aline Ndikumana, l’épouse du secrétaire communal du parti Cnl à Nyabiraba, a retrouvé sa liberté. C’était dans la soirée de mercredi 11 mars.
Condamnée à deux ans de servitude pénale et d’une amende de 100 mille francs burundais, pour ’’détention illégale d’armes à feu’’, Aline Ndikumana, épouse de Théodore Ndikumana, secrétaire du parti Cnl dans la commune Nyabiraba, province Bujumbura, a été libérée dans la soirée de ce 11 mars. Et d’ajouter qu’elle était emprisonnée avec son fils Junior Nganjiyimana âgé d’une année.
Me Jean-Claude Mpitarusuma, un des avocats de Mme Ndikumana confie que c’est avec une joie immense qu’ils ont accueilli cette décision de libérer Aline Ndikumana et son fils.
D’après cet avocat, la justice a vu qu’il n’y avait pas de preuves tangibles prouvant que sa cliente a commis le crime pour lequel elle était poursuivie.
Et de préciser que selon l’article 154 du Code de procédure légale, Mme Ndikumana pourra continuer à comparaître librement dans le cas où la justice voudra continuer à faire des enquêtes.
Rappelons que ce 6 mars dernier, Aline Ndikumana avait comparu devant la Cour d’appel de la commune Muha. Et cette dernière avait décidé d’ajourner le procès pour le 18 mars.
C’était dans le but de mener plus d’investigations pour connaître le propriétaire de la parcelle dans laquelle se trouvait le trou où ces armes à feu, dont il est question, ont été découvertes.
Me Mpitarusuma indique également que sa libération est une mise en application d’une mesure de la ministre de la Justice, lors des cérémonies organisées ce 11 mars, pour les femmes incarcérées dans la prison central de Mpimba, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.
En ce qui concerne la sécurité d’Aline Ndikumana et de son fils, leur avocat confie que les inquiétudes ne manqueraient pas. Mais il estime qu’il ne faut pas s’alarmer outre mesure vue qu’elle n’a pas commis aucun crime.
Rappelons qu’Aline Ndikumana avait été arrêtée dans la matinée du 1 septembre 2019 avec son fils d’une année, après une fouille perquisition menée à son domicile et dans les environs. 4 grenades et 30 cartouches enveloppées dans les jupes de ses filles ainsi que dans le pantalon de son mari, ont été retrouvées dans un trou en face d’une maisonnette servant de cuisine.