Invités au Brésil au grand festival de musique labélisé Rock in Rio, les chanteurs burundais tradi-modernes, Alfred et Bernard avec leur arc musical, « Umuduri », ont porté haut les couleurs du pays. Ils sont rentrés, ce mercredi 27 septembre.
Ils n’en reviennent pas. Ils restent rêveurs, difficiles de mettre les pieds sur terre. Pour ces anciens musiciens ambulants, ce festival reste de tous les superlatifs avec les légendes du Roc et les stars de la Pop se succédan sur scène. «Imaginez un festival avec comme tête d’affiche, Alicia Keys et Justin Timberlake. Imaginez l’effet que ça peut faire de jouer pour environ 80 mille spectateurs avec toutes ces lumières des projecteurs brillant de mille feux», s’extasie Bernard Ndorimana avant de vérifier un message sur son Smartphone flambant neuf.
Il s’est fait des boucles d’oreilles et un peu de teinture dans ses crêtes. Moi, explique Alfred Nyandwi, c’est surtout la sono HD (haute définition) qui m’a laissé sans voix. «Quand je touchais mon instrument, les enceintes acoustiques résonnaient avec une intensité incomparable. C’est mille fois Primusic. Si on nous amène ce ’’matos’’ à Bujumbura, j’ai l’impression que ceux de Gitega pourrait danser de la musique jouée ici. Je vous le jure», s’exclame Alfred Nyandwi d’un air taquin, les yeux écarquillés.
«Nous étions des ambassadeurs du Burundi à Rio»
Il relate : «Nous avons un peu voyagé avec notre ’’Umuduri’’ et joué même en Chine mais ce que nous avons vu à Rio, c’est inimaginable. C’était pour la première fois ou peut-être la dernière fois que nous nous retrouvions sur un très grand podium d’un festival à vous couper le souffle».
Et de revendiquer : «Il faut que nous ayons nous aussi un festival international de musique, il faut que notre ministère de la Culture apprécie à leur juste valeur les musiciens, fasse tout pour leur promotion. A Rio, ce n’était pas Alfred et Bernard mais le Burundi».
Selon Bachir Dia, producteu de ce duo tradi-moderne, ces jeunes ont forcé l’admiration du public. Le Brésil est le pays du ’’berimbau’’, un arc musical avec une seule calebasse, probablement venu d’Afrique avec l’esclavage. «Notre instrument, ’’Umuduri’’ avec ses trois calebasses est son ancêtre.
Il y a eu une improvisation avec un joueur de ’’berimbau’’ et les gens ont beaucoup apprécié le mélange», assure ce producteur.
Il se dit panafricaniste : «C’est mon devoir de promouvoir la musique africaine. Le Burundi a eu sa place dans ce grand festival mondial. Nous avons fait des contacts intéressants et il y a des projets prometteurs. C’est une grande ouverture pour Alfred et Bernard. Ils ont porté haut les couleurs du pays.»
Bravo à nos freres! Ariko aho abazungu batugayire nuko iyo duteye imbere akaranga kacu duca duta. Uririmba ibijanye n’akaranga wategerezwa kuguma uri naturel, kuva ku mishatsi, inyambaro, imvugo,…
None ko batanguye kwihinduza imishatsi batobora n’amatwi bagiye guta agaciro. Aho rero sindababeshe. Kwa heli.
Ko batagumye yo?? abakunda igihugu cabo bariho kandi ni benshi.
None mwagarutse mu Burundi gukora iki mwatujuju mwe ntimube mwarabuze aho mukatira? ?
@Mambo
Ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent wā kajûjú we nǎwe!
Hariya nta korosi ririyo!