Le président du MSD a tenu ce mercredi 14 août 2013 à la permanence de ce parti une conférence de presse axée essentiellement sur « le marasme économique actuel » résultant, selon lui, de la mauvaise gouvernance économique et d’un manque de leadership et de vision à la tête du pays.
Le tableau brossé par cet opposant n’est pas reluisant, il est même sombre : « Le Burundi vit en ce moment des temps durs marqués par une crise économique extraordinaire. Cette crise se fait sentir à tous les niveaux, de celui de l’Etat à celui des simples citoyens en passant par les opérateurs économiques ». D’après Alexis Sinduhije, les chiffres le montrent : « L’inflation est galopante, les impôts perçus par l’OBR sont en baisse au premier semestre de l’année 2013, une première depuis ces trois dernières années ».
Derrière les indicateurs qui sont au rouge, explique-t-il, se cache une réalité humaine indicible. Celle d’une pauvreté qui avance, celle d’une faim qui taraude les enfants, celle de parents désespérés de ne pas trouver de quoi nourrir leurs enfants et se nourrir eux-mêmes, celle de gens qui ne peuvent plus se faire soigner, ne peuvent plus se payer le savon, le sel etc. : «Cependant, tel ne semble pas être le souci de notre gouvernement », regrette le président du MSD. D’après lui, ce n’est pas l’absence de paix ni de sécurité qui empêche le pays de se remettre en activité, « la seule explication réside dans la mauvaise gouvernance économique, la corruption, les détournements devenus la norme, le critère primordial et absolu dans la gestion de l’Etat », fustige Alexis Sinduhije.
Selon lui, il y a dans ce pays des niveaux de prédation économique, politique et sociale absolument sans précédent à l’heure actuelle. Il trouve qu’il y a « une petite classe de gens au sommet de l’Etat qui mange littéralement le pays par bouts entiers, les intérêts privés étant devenus si puissants que l’Etat lui-même se désagrège sous les coups de boutoir de ces intérêts », accuse cet opposant. Pour lui, « cette classe a un intérêt suprême en un Etat faible car un Etat faible ne peut assurer la protection de ses citoyens encore moins leur bien-être».
Ces intérêts, explique Alexis Sinduhije, se voient à travers toutes ces lois qui fixent des taux d’imposition qui étranglent le citoyen ordinaire tandis qu’elles sont dans le même temps faites pour protéger de l’impôt des secteurs comme les mines et en particulier l’or.
Ces intérêts, poursuit-il, se remarquent également lorsque le parlement vote, après un refus initial, une loi qui impose les dignitaires mais non sans, au préalable, s’être octroyés des augmentations de salaire. « On voit ces intérêts à travers les fraudes dans les exonérations exorbitantes. On les voit à travers les privatisations, à travers le bradage du charroi de l’Etat, un charroi qui avait coûté une fortune à l’Etat », fustige-t-il.
Et pendant ce temps, ajoute-t-il, il est légitime de demander à l’Etat ce qu’il fait pour les agriculteurs. « C’est cela la prédation, c’est cela le triomphe des intérêts d’une clique d’individus ayant décidé de sacrifier le bien collectif sur l’autel de leur confort et de leur jouissance privés », accuse le président du MSD.
Face à cet état de fait, Alexis Sinduhije appelle « les citoyens à se mobiliser et à refuser cette prise en otage par cette classe d’individus ». D’après lui, la crise économique actuelle ne fait que commencer : « Les temps durs sont encore à venir. Les intérêts privés ne se réformeront pas eux-mêmes. Il nous appartient à nous citoyens de se lever pour dire non. Pour refuser ». Le président du MSD demande qu’il y ait plus de volonté politique, d’idées innovantes et de ressources pour impulser un changement.
Le pays est malade c’est vrai, mais je suis sûr qu’il n’aurait pas fait mieu s’il était au pouvoir. Nabanze yiige kuvuga n’urufasoni, Kuko iyo umuntu atutse abaserukira Igihugu ko ari « Intôzo », (excusez moi le terme), abatutsé Abarundi bôsé!
Ivyo sinduhije vuz nivyo, ibint bimeze nabi. Abarundi bose babona ko DD vyayinaniye dans tous les aspets , nukubisa abandi bakaragerageza.
OH LA LA, on n’a censuré mon message!!!!!!!! Ce n’est pas correct, vous roulez pour Sinduhije. Dommage!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
OK et alors quelle solution pour le sortir de ce gouffre, peut etre que demain vous allez gagner les elections,montrez-nous alors votre projet.si non la situation risquera de rester inchangee.
Pas seulement « rester inchangée » pais s’empirer…
Discipline mu migambwe!!!!!
Trois conseils aux politiciens burundais, et en particulier a Alexis (je suis pas MSDiste) puisque c’est lui qui a ouvert ce debat (en esperant que mes conseils ne seront pas censurés allegrement pour etre repris ailleurs).
1º Le CHANGEMENT auquel vous aspirez vous exigera de vous FAIRE VIOLENCE , A VOUS ALEXIS ET A VOS PARTENAIRES DE L’ADC, chacun individuellement. Regardez-vous dans un mirroir.
Sortir le Burundi du gouffre que vous decrivez exigera un leader de POIGNE, a qui vous garantirez une INDEPENDANCE d,action ABSOLUE. On pourrait debattre de la feuille de route (projet de societe) plus tard si le moderateur de ce forum nous offre cette option. Mais, arretons-nous sur les modalites de choix de ce leader messianique.
2º Des leaders de poigne existent, pres de vous. Il faudra les approcher, patiemment, et surtout les convaincre. On te connait pour ton franc parler. Il faudra donc laisser le discours politique de coté et dire les choses crument, a tes partenaires de l’ADC. J’espere que ce qui suit ne vexera personne.
3º Au dela du populisme, il n’y a PERSONNE (personne alors!) dans le club des LEADERS des partis de l’ADC (et d,autres partis d’ailleurs) a la HAUTEUR de cet ambitieux projet de nous sortir du gouffre. Nous sommes sous embargo a la fois financier et mediatique (il faudrait, cynisme mis a part, un film a la Kony pour que le Burundi reapparaisse sur l,ecran).
Nous resterons sous cet embargo meme advenant le changement souhaité si nous ne sommes pas capables de prouver (credentials a l’appui), notre capacite technique (on parle deja de gouvernance technique dans les cercles de la cooperation) vis a vis des partenaires etrangers et SURTOUT vis-a-vis des defis urgents de nos citoyens. Ceux-ci ont des demandes minimales: ils veulent et doivent manger 3 fois par jour comme tout etre humain, boire de l,eau potable, prendre une douche (enfin!), aller a l,ecole (la vraie, pas l”ecole fondamentale a la mode qui n’a de fondement que l’appellation), avoir acces aux soins de santé primaires, avoir du travail remunéré, bref entrer dans l’univers des peuples normaux. Tout discours exterieur a ces questions existentielles serait une distraction de trop. Comment alors trouver ce leader a la hauteur?
3º Des fuites mediatiques suggerent que l’ADC envisagerait d’organiser des PRIMAIRES pour laisser ses partisans choisir leur candidat presidentiel battant pavillon ADC.
L,idee des primaires est en soi bonne pour chauffer les foules et creer un sens de cohesion, face a votre adversaire politique. Vous pouvez l’envisage pour le choix des representants locaux (conseillers ou deputes, surtout pour creer une liste ADC consensuelle; car ce sera pas evident).
Mais, tres HONNETEMENT, utiliser les primaires pour elire un LEADER DU CHANGEMENT serait une ERREUR fatale de votre part (car changement il n,y en aura pas; soyons sincers. cfr 2005, 2010).
Les burundais sont a bout de patience. Apres 20 ans (1993-2013) de faux espoirs, ils s’attendent a un vrai leader, meme un automate, mais reellement a la hauteur des defis.
Ces defis sont tels que le prochain president (que nous esperons du sang neuf) aura des cheveux gris apres 100 jours de trône (comme Obama). Les attentes internes et internationales sont titanesques.
Ne vous amusez donc pas a faire des primaires pour mesurer qui de votre club des leaders de l’ADC est plus populaire que l’autre aupres de l’electorat ou pour prouver votre innovation dans l’alternance democratique. Ca ne fera bander personne.
Quand une entreprise est au bord de la faillite, on n’appelle pas les employés au VOTE. Le conseil d,administration prend les choses en mains, va a la chasse des CEO potentiels (en dehors de l,entreprise), les font passer dans un processus rigoureux et transparent de selection, en retient le meilleur candidat, lui donne la feuille de route et les pleins pouvoirs.
Des leaders-presidents, technocrates et patriotes silencieux (Hutu et Tutsi, puisque c,est la norme) existent. Approchez-les donc, mettez-les a l,epreuve, choisissez celui qui vous parait a la hauteur de la tache (technique) et faites-le plebisciter par vos militants. Vous serez surpris des resultats. Un de vos partenaires l,a fait en 1976 (sans consultation populaire), les resultats restent inegalés, jusqu’ici. N’oubliez surtout pas qu’on vous observe dans tous vos pas. Votre credibilite est a l’epreuve.
Tegure changements via les urnes be n’ukunyumuti muwukunda canke muwanka. Nta opposition yiburundi izoja hamwe namba. Muze mumpinyuze.
@ J.De Dieu
Je ne te connais pas mais tu viens de faire un bon commentaire. On a mare des discours politiciens!
Proposez des solutions SVP. Si non on risquera de chasser le demon pour le remplacer avec le diable ou vice-versa.
Les Burundais sont faits pour critiquer celui qui « prend le risque de reveiller les autres ». Le courageux Alexis n’a jamais cesse de dire publiquement ce qu’il pense. Il ya des millions de Burundais qui n’ont pas ce courage. Ils se recrutent parmi:
– les grands et petits DD, les upronistes (dont Le 1er vice president);
– la direction actuelle de Fnl (dont Miburo et Jacques),
– ces « operateurs economiques » qui sont la pour s’enrichir uniquement (ehu uuu pour combien de temps encore???)
– bref tous ces burundais qui vivent dans la peur de denoncer (dont Ndayizeye, Bagaza les ex president.
Ukunda canke wanka abantu nka Rwasa, Alexis, Nyangoma, Leonce, bamwe bo muri OLUCOME, FOCODE, n’abandi etc…bafise ico bahuriyeko: mu mitima yabo harimwo « UBUGABO »! Kurinda. Mu ba Deputes dufise, abatari bake imitima yabo imeze nk’iyutwana. Ndavuga simvura. Il faudra du temps, mais un jour ca viendra.
seulement il y a carence d’ idee, au Burundi!!!
Tu te trompes , il y a plein des idees , mais il n’y a pas d’action. Nous avons de bons parleurs et thericiens , mais les actions concretes manquent toujours.
Cher Alexis,
Il ne faut perdre du temps, cette situation est connue de tous et en particulier les citoyens lambda suite aux prix qui ne cessent augmenter. Ce qui urgent, c’est aux hommes politiques de l’opposition de prouver que vous avez des capacités de créer un vaste mouvement de changement et de proposer des solutions pour améliorer cette situation que vous décrivez. Le meilleur message que tous les Burundais attendent, c’est de prouver que vous roulez pour les Burundais en vous unissant, la seule voie pour une alternance possible au Burundi. Consacrez aussi le temps à étudier les stratégies pour déjouer les tricheries. Et si on multipliait par 5 les bureaux de vote, que ferriez-vous pour avoir des mandataires dans tous les bureaux de vote? Vous devez vous poser mille questions, erega Nduwimana ntiyicaye, ces histoires de carte d’identité, etc. Izo conférence, abanyagihugu bazikurikira bangana iki? Nimwige ivyo mwokora vyose pour la visibilité, etc.
Notre pays est pitoyable. Le moment de le bouleverser la nième fois approche. Mes chers compatriotes tenez-vous sur vos gardes. Ce n’est pas Sinduhije qui vient changer le système. Un vrai changement sortira de la famille DD: I have a dream. Un jour des DD honnetes et patriotiques se souleveront contre cette poignée de gens qui mangent le budget national à elle seule. Abasigaye, ils sont incapables de changer ce système.
S’il n’y a que des élections pour changer les choses n’espérez pas grand chose, car le pays aura peut-être cessé d’exister en tant que NATION. La situation du Burundi est dangereusement chaotique à tel point qu’il n’y a plus de temps à perdre. S’il faut inventer un miracle pour sauver le pays, il ne faut pas hésiter. Il ne faut pas attendre que le pays soit en cessation de paiement pour le sauver. Avec les lois de hausse des impôts, même les impôts qui étaient perçus vont disparaître et bonjour la fermeture des hôpitaux, des écoles à internats, les grèves des fonctionnaires, des mutineries dans les corps de la police et de défense. Que restera-t-il à sauver???
» Si le Cndd-Fdd gagne encore une fois après un truquage, ça sera de notre faute. Il nous appartient d’être vigilants et suivre de près toutes les étapes »
Même avant, c’était de votre faute!
Comment est-ce qu’on vous a volé malgré votre présence vigilante? Mwari ibikanganyoni?
Wanguha, si tu es dans le goufre, restes-y seul. La crise économique est mondiale, c’est pas une invention burundaise. None karashize ingani agume yivayanga mu marira yiwe ngo amatora yaribwe 3 ans après, c’est la chanson du barde (cf/Asterix). Ariko iciza dans cette sortie tardive, ni dans la dernière phrase: « Le président du MSD demande qu’il y ait plus de volonté politique, d’idées innovantes et de ressources pour impulser un changement ». Atwemereye ngaha qu’il est désormais à court d’idées, kandi ni vyo, kandi si bishasha.
Le Burundi dans le gouffre? Mais quel gouffre parlez-vous cher Alexis?
Le Burundi était déjà dans le gouffre depuis début des années 90s!!
Il l’y est toujours!
Le Cndd Fdd avait promis de le faire sortir du gouffre!
Apparemment, une poignée des membres de ce parti est sans doute sortie de ce gouffre!
Et pour le faire, ils ont enfoncé encore plus loin le peuple burundais dans ce même gouffre!!!!
Ibinyoma vy’aba dd bigiye guhera. Mugabo ntaworyama umukondorazosi, n’ubu iryo jambo rya Sinduhije ejo muzumva barihinduyemwo ibitutsi n’ibindi vya ndagutakiye. Nta muntu yatutse mw’izina, yavuze gusa ko leta iriho ubu yuzuyemwo abanunuza imitsi y’abanyagihugu. Ku munyapolitike rero atavuga rumwe na leta ya CNDD-FDD, ntiyoza gutera amashurwe ku bantu biyerekanye neza ko atari abashingantahe kandi ivyo gutwara vyabataye ku w’amazi. Nosaba n’abandi banyepolitike, incabwenge, abakozi n’abarundi bipfuza vy’ukuri ihinduka ( atari ba nyakuri mugabo) ko boterera nabo, niko urugamba rwa demokarasi rugenda. Rwasa na Sinduhije ntaco boshikako bonyene mutabafashije, kandi burya ngo » uvumwa na benshi ugatinda ugatota ». Ngoja tumsubiri Mzee Nyangoma naye afike, arafu tuwaonyeshe mchezo wa juu.
Et finalement, celui que l’on croyait mort s’est réveillé. SINDUJHIJE vient de remonter à l’offensive en s’affichant toujours comme l’avocat des sans voix, des pauvres et des illetrés. Pouvu que ça dure. Sinon son analyse de la situation socio-politique mérite des félicitations. Les dd ont cherché un certain nyakuri dans le MSD mais en vain. Cela montre que les Miburo et autres ne sont nombreux dans le pays. Il faut que tous les leaders de l’opposition sortent du bois et appuyer là où ça fait mal au pays. Je connais très bien les dd, ils sont très peureux devant des politiciens qui leur disent la vérité, sans les caresser. La coalition contre cette clique de vampires pointés du doigt, à l’approche de 2015, n’est possible qu’avec des prêts à éclairer le peuple. Et nos intellectuels, professeurs, politologues, chercheurs,….où êtes-vous? Dites et clamez haut la vérité, barrez la route au mensonge, tels sont les premiers pas vers une libération des consciences et la victoire sur la peur.
Courage mweshimiwa SINDUHIJE
« Face a cet etat de fait, Alexis Sinduhije appelle « les citoyens a se mobiliser et a refuser cette prise en otage par cette classe d’individus… »
1. Le PARCEM (Parole et Action pour le Reveil des Consciences et l’Evolution des Mentalites) et bien d’autres organisations de la societe civiles ne cessent de faire cet appel.
2. L’heure des politiciens est venue pour qu’ils devoilent les voies concretes (de developpement durable et de prosperite pour tous/shared prosperity) qu’ils proposent pour que le Burundi sorte de ce « gouffre ».
Merci.
Le Burundi dans le gouffre! Peut-être. Mais n’oublions pas que c’est un vieux concept né du temps du coup d’Etat de 1993 et de la crise qui en a suivi. Mais soit! Espérons que sieur SINDUHIJE ne va pas, à son tour, s’engouffrer dedans et qu’il l’en sortira.
Un clin d’oeil: les élections approchent et tous ceux qui sont à la chasse des voix sont inventifs. Mais SINDUHIJE tombe mal car c’est du déjà vu. Anamukula turufu RWASA!
Akarimi gasosa k’abanyepolitique turakamenyereye!!!! Turindire bagutore ugitware tuzorabe. Qui trompe qui???
Bonjour Monsieur Alexis! La description de la situation que tu fais n’est pas differente de celle faite par Gervais Nyangoma a peu pres 50ans avant. Et bien d’autres analystes politiques et bien sur ds politiciens.
Pourquoi est ce que les choses au lieu de changer empirent? Telle devrait etre la preoccupation de tout un chacun!
Dire que les interets prives priment et bousculent l’interet public il n’y a rien de nouveau.General Motors a un budget de loin superieur a celle de l’Afrique.Et dans un monde devenu un petit village c’est normal que l’investisseur puissant s’accapare de l’essentiel. Et il ne faut pas chasser les investisseurs faute de quoi ils iront ailleurs.
Ma simple analyse est que le Burundi a un grand deficit au niveau des capacites de negociation.J’ai meme l’impression qu’on est tres mal informes mais tres bien intoxiques.
Le Burundi a mon avis doit etre juge par son potentiel d’adaptaion aux pricipaux courants de transformation societale dans le contexte geopolitique et conjocturelle.
La question pragmatique serait de se demander ce que le gouvernement ne fait pas que pourtant d’autres pays de l’EAC font et leur font avancer(si du mois ilsavancent).
Qu’est ce que le Burundi pourrait faire ou vendre a l’exterieur que les autres pays n’ont pas?
Qu’est ce que les Burundais n’exploitent pas qui pourrait canaliser les investisseurs chez nous et non ailleurs.
Le Burundi est il en offensive, en defensive ou est il sous traction!
Les variables motrices pour juger l’Etat de developpement d’un pays sont la securite, la bonne gouvernance et la capacite de negociation. J’ai l’impression que les deux dernieres et surtout la derniere font gravement defaut chez nous au moment ou le Rwanda fait des pas de geant.
En peu de mots Cher Alexis le discours politicien devenu une chanson doit cesser.
Vaut mieux creer un institut prive qui aiderait les politiques burundais a maitriser eux memes ou le monde va et a prevenir pour mieux plannifier avant de parler des projets de societe qui est soi est elle meme en perpetuelle mutation.
Pour a premiere fois tu tiens un discours politicien(Opposition)!! We need issue based politics not insults, Komera gurtyo!! Alors que propose le MSD comme solution????
Si l’Opposition commencent par s’unir, on peut espérer le changement. Sinon, nous saurons qu’ils sont tous pareils. Quand nos politiciens feront leur candidature aux prochaines élections, nous saurons s’il y a vraiment des burundais qui veulent s’unir et faire mieux, nous saurons qu’il ne s’agit d’un Alexis qui voulait à tout prix le Ministère de l’Information & Communication, etc. Les idées sont toujours bonnes et les paroles pareilles chez tous…
ADC Ikibiri,
In cities across Burundi, we know you and we are with you. But in order to win 2015, you should focus on having a network of agents bigisha Abanyagihugu batoyi, bamwe badafise na radio nka za communes za Kayogoro, Bwambaragwe, Giteranyi, Kabarore, Taba, Bukemba … Uburundi si bunini cane mwobishora. Amajwi ari dans le Burundi profond. Le Frodebu irafise mu ma archives une administration clandestine parallele de 1993 A consulter. Mu ma villes ntimuhate umwanya na les moyens, aller tout droit travailler ruguru bikunze mugumeyo. Les MEDIAS zizobasangayo.