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Alexandre Niyungeko, de l’UBJ : « Des arrestations abusives : une honte pour le pays ! »

05/06/2013 Commentaires fermés sur Alexandre Niyungeko, de l’UBJ : « Des arrestations abusives : une honte pour le pays ! »

Au moment où se tiennent à Bujumbura des réunions régionales dans le cadre de la Communauté Est-Africaine (CEA), le harcèlement des médias et journalistes continuent, estime le président de l’Union Burundaise des Journalistes. <doc2173|left>Pour Alexandre Niyungeko, président de l’Union burundaises des journalistes (UBJ), " ces arrestations répétitives des journalistes et d’autres innocents n’honorent pas le pays, et le pouvoir devrait s’en garder ". Et c’est d’autant plus honteux, dit-il, que notre pays, qui se veut démocratique, abrite au même moment des réunions des parlementaires et chefs d’États de l’East African Community (EAC). " Ce qui se passe n’est pas pour le bien de la population", et de pointer le fait que " le journaliste Hassan Ruvakuki a été enlevé car il n’y a même pas eu de mandat d’arrêt ou d’autres papiers justificatifs." Pour Alexandre Niyungeko, il y a des contradictions manifestes dans les propos tenus par les autorités du pays. Dans une conférence de presse tenue lundi le 28 novembre, le chef d’Etat-major général de l’armée burundaise, le Général Major Godefroid Niyombare avait était clair : « il n’y a pas de rébellion au Burundi au vrai sens du terme ». Il avait même souligné que le " soi-disant chef rebelle Pierre Claver Kabirigi est un aventurier et que son groupe a été réduit à néant ". C’est paradoxal qu’on assiste à des arrestations sous motif de "collaborer avec des groupes rebelles ". Il faut noter que cette arrestation intervient après des comparutions répétitives des rédacteurs en chef et des journalistes des radios privées Isanganiro, RPA et Bonesha FM. <doc2174|right>Le Directeur a.i de la radio Bonesha FM, Patrick Nduwimana appelle le gouvernement et les services de renseignements à considérer les journalistes comme des partenaires et non des adversaires. « Il faut que le pouvoir laisse les journalistes faire leur travail librement. », souhaite-t-il. Reporters sans frontières se dit scandalisés par ces procédés qui " visent à intimider les journalistes et la profession toute entière : après le harcèlement infligé aux médias privés, voilà qu’un journaliste se fait arrêter brutalement et sans mandat", déclare cette organisation de défense des droits de la liberté de la presse.

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