Ce vendredi 16 octobre vers 5 heures et demie du matin, des éléments de la police ont pris position tout autour de la maison de cette ancienne journaliste de la radio Bonesha FM située au quartier OUA, elle est aujourd’hui consultante pour le compte de l’ONG La Benevolencija dans le cadre du projet ’’Media Support’’.
«J’ai été réveillée par des bruits bizarres autour de ma maison et quand j’ai regardé à travers la fenêtre j’ai vu que ma maison était encerclée par des policiers. Je ne sais pas ce qu’ils cherchent», a-t-elle lâchée après un grand soupir. Son bébé pleurait.
Mbega uwo mugore w’intore bamuhora iki?
Ntaco bagisonera. Baragahumirwa n’abo bavyeyi nyene baja gusamburirako. Mme Alice, wagize ubwoba nivyo ariko ntiwatangaye, kandi Imana ishimwe ko batagutwaye ubuzimza. Komera ariko urabe aho ukinjarara. Ntaco bacibanga, hirya y’ejo bazogaruka.
Courage Madame Alice. Esperons que rien ne va pas vous arriver. Que Dieu vous protege!!
Abakorera mu mwiza bose bazogaragara. Imana ntisinzira canke ngo ihunyize. Aline Hakiza we arazi igituma aronderwa. Nareke gukorera mu mwiza. ataco yiyagiriza naho Imana irikumwe nawe, ivuze iti abeho ntawukorako.
Mungu we
Ils viennent te tuer Madame!
Au lieu d’aller encercler les maisons des detourneurs de fonds , ils s’en prennent aux paisibles citoyens . C’ est du délire total
Attention, la perquisition est parfaitement du ressort des services de l’ordre, que ce soit au Burundi ou en Occident.
S’en plaindre est plutôt révélateur d’un esprit de subversion punissable par la loi.
Une perquisition n’est légale que si la justice l’y autorise, et cela ce sont les standards internationaux de droit, ne vous en déplaise. Selon Mme Hakizimana, il n’y avait pas de mandat judiciaire le permettant. Et le deuxième problème : la justice au Burundi n’est pas suffisamment indépendante que pour éviter des dérives… S’en plaindre est donc une nécessité, d’autant plus face à l’arbitraire. Votre esprit me semble très égaré…