Malgré le déni de la police burundaise qui affirme que le journaliste n’est pas « détenu par elle ou les services de renseignement », des informations persistantes affirment que le journaliste serait enfermé dans une cellule des services de renseignement à Muramvya. « Le journaliste a été sérieusement battu et il est affamé », précisent encore ces sources. Ces informations semblent confirmer l’enquête des journalistes d’Iwacu qui avait effectivement démontré que la dernière trace du journaliste se perdait à Bugarama, à quelques dizaines de kilomètres de Muramvya. Jusqu’ici, la police burundaise s’est murée dans le silence malgré les nombreux appels du journal. Le Groupe de Presse Iwacu demande l’intervention rapide du président du CNIDH, la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme
(CNIDH) avant qu’il ne soit trop tard.
« J invite le CNIDH a effectuer ce mercredi une descente aux cachots du SNR à Muramvya, pour sauver le journaliste, c’est une question d’heures » a déclaré Antoine Kaburahe, le directeur d’Iwacu. Il a également invité toutes les organisations qui luttent pour les droits de l’homme et la liberté d’expression à se mobiliser. « Une vie est en jeu », a-t-il insisté.
Pour Iwacu, le responsable du SNR à Muramvya sera tenu personnellement responsable de ce qui peut arriver au journaliste.
Les pratiques doivent changer il faut mettre les gens devant leurs responsabilités. Il nous faut connaître les gens qui commettent ces tortures. La responsabilité ne est pas collective.
Mais on ne torture pas au Burundi, on ne détient personne arbitrairement, on ne viole pas, on ne tue pas, c’est la paix, tout va bien, ce n’est qu’une grande conspiration internationale : personne n’est dupe de ce discours officiel du déni, qui crie au mensonge toutes les deux minutes, sa seule arme semble-t-il pour se défendre. Pauvre pays, pauvres citoyens, tristesse immense pour tous ces gens sacrifiés. Cette impunité ne peut pas durer ! Tous à La Haye… parce que non, « droits de l’homme », ce n’est pas un gros mot.
Quelle est l’ identité de ce responsable du SNR à Muramvya??? ABarundi n’ amakungu barakeneye kumumenya!
Tu aimerais l’assassiner? pourquoi veux tu connaitre son nom? Tu represente quoi dans ce pays? Le pouvoir HIMA n’a pas fait mieux pendant 40ans de dictature sans non.
@ Hima jeremy au moins toi qui represente le sadisme, l’intolerance, la vengeance, bref le mal en soi pour n’est pas dire le diable en personne, si vous etes encore au des erreures du passe au lieu de les corriger alors vous allez tout droit au mur car le monde a evolue , le moment a ete mal choisi pour vous.aujourd’hui le monde est interconnecte plus qu’hier… vous avez quitte la brousse malheureusement la brousse ne vous a pas du tout donne la chance de vous quitter.
@Hima : et vous, que représentez-vous si ce n’est l’insignifiance ?
Dieu soit loué!! Le jour viendra où ces sadiques n’auront pas la parole dans ce pays.Soyons forts.
Cher@ iwacu vous devriez rendre public le responsible du SNR de muramvya. Ca peut toujours servir
Si une justice indépendante existait, ces propos n’auraient pas lieu d’être.
Si chacun s’occupe de rendre sa propre justice … mais n’est-ce pas déjà le cas aujourd’hui ? Ce désir de vengeance mine la société burundaise. Depuis les premières années de l’indépendance.
Alors, luttez plutôt pour une justice qui mérite son nom, pour que les crimes soient reconnus et équitablement jugés. Il y a un lourd sacrifice personnel à faire – il sera fait pour que les jeunes générations puissent se tourner avec plus de liberté vers le développement de la société burundaise.
Un Burundi pacifié – n’est-ce pas ce que chacun souhaite ?