Certains hommes vantent les bienfaits de quelques bières, pas trop, au lit. D’autres en témoignent plutôt les méfaits. Un expert clarifie ce débat.
Nombreux sont ceux qui n’osent pas imaginer des ébats sexuels sans un remontant parmi les préalables. Ainsi, deux bières, deux verres de whisky s’imposent pour « booster le moral »…
F.N, 32 ans, préfère prendre quelques bières avant un rapport sexuel pour « oser ». « L’alcool me fait faire des choses que je n’oserais pas, lucide. » Il laisse entendre qu’il dope de surcroît sa libido. A en croire son témoignage, l’alcool améliore même son endurance.
Avec une nouvelle partenaire surtout, il doit donc consommer deux, trois bières ou deux petits verres de whisky pour éviter tout complexe. «Il ne faut pas décevoir. Il ne faut surtout pas échouer sa première fois.»
Même son de cloche chez une jeune citadine. Elle préfère un partenaire qui n’affiche pas un air lucide. Car là, des limites s’imposent.
H.M, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Il ne peut plus faire des relations sexuelles quand il a bu. «Même si je l’emmène chez moi après une bonne soirée d’ambiance, je dois attendre le petit matin.» Et pour cause : il regrette un coup d’un soir. Sous l’effet de l’alcool, il a fait des rapports non protégés. Chose qu’il n’avait jamais faite auparavant.
Gare à la « panne sexuelle » !
Un jeune citadin, 32 ans, confie qu’il a des problèmes d’érection quand il a bu abusivement. «Se mettre au garde-à-vous devient problématique et c’est tout simplement un ‘’refus d’obtempérer’’».
L’alcool n’améliore aucunement l’endurance, d’après Bény Ndayishimiye, un sexologue. Au contraire. «Un homme qui a abusé de l’alcool a plutôt du mal à maintenir son érection. »
C’est une forte concentration et une bonne circulation du sang dans l’organe génital masculin qui permettent son excitation. Or, si le sang contient beaucoup d’alcool, il se coagule. Ainsi, le sang ne circule pas bien et bonjour les problèmes d’érection.
Le sexologue et addictologue français, Gonzague de Laroque, corrobore. Parmi les effets de l’alcool, il mentionne une « diminution linéaire de l’excitation sexuelle physiologique en fonction de l’alcoolémie.»
Pour Bény Ndayishimiye, un rapport sexuel réussi exige une concentration psychologique. «Or, en état d’ivresse, l’on n’est même pas conscient de ce que l’on fait.»
De surcroît, l’alcool corrompt l’esprit lors des rapports sexuels. Ivre, l’homme agit pour son propre plaisir. De « l’égoïsme sexuel » avec tous les effets délétères sur la relation du couple (conflits conjugaux, séparations…)
Une autre conséquence dangereuse : un risque de viol. Ivre, l’homme peut brutalement imposer à sa partenaire de faire telle ou telle pratique. «Il oublie qu’ils ne sont pas dans un même état moral.»
Shaka, mushakashatsi! Komeza urugendo nturashika ngo udushikire ku ngingo.-
Une alimentation naturelle sans beaucoup d’additifs artificiels et un sport d’entretien suffisent pour pour garder sa puissance sexuelle. Ces gens qui n’osent pas faire l’amour sans préalablement se saouler la gueule ont un sérieux problème. Croyez-vous que les femmes respectent ce genre d’homme? Absolument pas. Elles veulent des hommes qui font et qui assument .
Le sexologue dont il est question ici fait fi de la physiologie humaine. Le sang ne peut pas se coaguler au sein de l’organisme humain et surtout pas au niveau du sexe.
@shaka
Aie Aie vous floutez meme des dessins !!! Eh l’autocensure c’est maintenant ! Le remplissage c’est maintenant . Mon nom n’est pas François Hollande ????. Sans rancune eh!
Haahhh Clarisse, encore!!! Bravo.