Ce mercredi 29 septembre, à l’issue d’une conférence de presse, le ministre des relations extérieures est revenu sur la coopération entre le Burundi et l’Union Européenne.
Concernant la reprise des liens entre le Burundi et l’Union Européenne, le ministre Shingiro s’est montré optimiste. « Nous nous assiérons sur une même table pour discuter et voir si les sanctions peuvent être levées le plus tôt possible. » Et de préciser que si l’Union Européenne revient sur les sanctions prises, le Burundi est prêt à l’accueillir « de la même manière qu’il le faisait avant la prise des sanctions ». Le ministre des Relations extérieures avance cependant des conditions. « L’Union européenne doit respecter les règles relatives à la souveraineté du pays ».
Rappelons qu’au cours de l’Emission publique de ce vendredi 25 septembre, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, avait accusé l’Union Européenne de s’être faite complice de la tentative de putsch de 2015.
Sur l’accord conclu entre la Tanzanie et le Burundi sur les recettes découlant des ressources minières, l’ancien ambassadeur du Burundi aux Nations Unies parle d’engagement de part et autre « pour que nous puissions rationaliser l’exploitation des ressources naturelles afin que nos populations puissent en bénéficier et éviter à ce que les bénéfices soient aux mains de partenaires étrangers ».
Le ministre Albert Shingiro s’exprimait en marge de la présentation de son bilan trimestriel.