Ce vendredi 9 Octobre, s’est tenue une réunion-briefing du ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement à l’endroit des corps diplomatiques ainsi que les représentations d’organisations internationales accréditées au Burundi.
Le chef de la diplomatie burundaise, M. Albert Shingiro a invité quelques pays « qui se reconnaîtront » à rompre les sanctions prises contre le Burundi. Le ministre a indiqué que si les sanctions imposées persistaient, le Burundi « pourrait recourir, en dernier ressort, au principe de la réciprocité ». Selon lui, des intérêts seraient en jeu pour toutes les parties.
Selon M. Shingiro, le Burundi souhaite une normalisation des relations avec ses partenaires , il a mis l’ accent sur la relance d’une ouverture fructueuse, par le dialogue. Il a sollicité la participation « active et efficiente des organisations régionales et sous régionales », tout en respectant les règles relatives à la souveraineté nationale.
Le ministre a demandé aux représentations diplomatiques, une contribution effective au retrait du Burundi de l’agenda du Conseil de sécurité des Nations Unies et la levée des sanctions contre le Burundi.
Pour rappel, l’Union européenne et les Etats-Unis ont pris des sanctions contre le Burundi accusé d’avoir violé, en toute impunité, les droits humains suite à la crise de 2015.