Les musulmans du Burundi ont célébré ce 21 avril l’Aïd-El-Fitr, la fête marquant la fin du jeûne du mois de Ramadhan. A Bujumbura, certains musulmans se sont réunis au terrain de la Comibu à Nyakabiga pour la prière de l’Aïd. Le Mufti et le représentant du président de la République ont appelé les musulmans à lutter contre la pauvreté.
« J’interpelle les musulmans en particulier et la population burundaise en général à contribuer dans la mise en œuvre des programmes de l’Etat qui consistent à améliorer la production et à développer le pays », a indiqué Protais Asmani Ndagijimana, vice-président de la Communauté islamique du Burundi (Comibu).
Il a demandé à tous les musulmans à continuer de prier pour les dirigeants et le pays pour que la paix et la sécurité règnent au Burundi et pourque l’économie s’améliore.
Malgré la cherté de la vie, il a rappelé que l’Aïd est une occasion pour partager ce qu’on a, et renforcer l’amour et l’amitié entre les musulmans et les non-musulmans. Pour lui, il faut trouver des solutions au problème de la hausse des prix des denrées alimentaires pour sortir de la crise économique.
« Après ce mois de Ramadan, vous devez continuer à contribuer dans la lutte contre la pauvreté, faire le tout possible pour augmenter les revenus de vos familles et booster l’économie du pays », a indiqué Jean Claude Karerwa Ndenzako, chef du Bureau chargé des affaires politiques et socio-culturelles à la présidence de la République.
Il a encouragé les musulmans à envoyer leurs enfants dans les pays à majorité musulmane pour y faire des études afin qu’ils reviennent au Burundi avec des compétences nécessaires pour le développement du pays. Lui aussi a appelé les Burundais à promouvoir l’amitié, l’amour et la cohésion sociale : « Avant d’être musulman ou chrétien, notre identité est burundaise ».
Au lieu d’envoyer les enfants etudier à l’étranger, il faut plutôt songer à développer le système éducatif Burundais pour que l’éducation soit accessible à tous et non seulement aux privilégiés, et que les devises restent chez nous.