AGS Archivage Burundi a lancé officiellement, mercredi 4 octobre, ses activités au Burundi. Son directeur général évoque sa valeur ajoutée en matière de sécurisation de données.
« Nous sommes spécialistes dans le domaine d’archivage depuis plus de 43 ans. Nous utilisons le logiciel de capture et de traitement d’images ultra performant sur le site pour la numérisation de masse de tous les formats de documents », a déclaré Samuel Mergui, directeur général d’AGS, lors du lancement officiel des activités de cette multinationale française.
Dans son mot d’accueil, Laurent Delahousse, ambassadeur de la France au Burundi, souligne que cet évènement témoigne le soutien de la France à l’économie burundaise. « Nous avons tous confiance en un avenir brillant du Burundi.» Selon le directeur général, AGS permet aux administrations publiques, aux banques, aux universités et aux entreprises d’assurer la conservation sécurisée de leurs données et de leurs bibliothèques.
M. Mergui indique également que cette société dispose de la capacité de traitement de tout le cycle de vie du papier. Elle a des solutions, notamment l’audit et conseil, l’archivage numérique ainsi que la conservation physique des archives. Ces dernières peuvent se conserver dans un entrepôt sécurisé. Le directeur général d’AGS rassure que sa société fait aussi la numérisation patrimoniale pour permettre la sauvegarde du patrimoine et des informations sensibles.
Il fait savoir que l’AGS noue des relations étroites avec des universités africaines où elle développe l’archivage. Pour le cas du Burundi, elle compte investir dans la formation des archivistes burundais. Ce représentant de cette multinationale française promet que son entreprise n’embauchera pas des archivistes européens pour venir traiter des problématiques burundaises. Le patron de l’AGS révèle qu’ils vont bientôt donner des formations aux bibliothécaires et aux archivistes. « Nous accorderons des formations aux étudiants stagiaires afin qu’ils soient une prochaine génération qui nous aidera lors du déploiement de ces services au sein de nos structures. »
Cette stratégie a été appliquée en Guinée-Bissau. « L’archiviste qui a été recruté est parmi ceux qui ont bénéficié de formations au sein de cette société. »
Signalons que cette cérémonie a été rehaussée par la présence de représentants du ministère des Affaires Extérieures et du ministre des Finances, de représentants du corps diplomatique, de gérants de banques et d’entreprises publiques et privées.
L’archivage numérique des données par des sociétés privées est un leurre et un moyen subtil de contrôler le monde par des logiciels informatiques.
Rien ne garantit leur sécurité dans le temps et dans l’espace malgré toutes les assurances y souscrites. En outre, les données numériques sont susceptibles d’être dévoilées à des tiers mal intentionnés ou d’être piratées sans oublier qu’elles n’ont aucune valeur juridique en cas de perte ou de destruction accidentelle de données matérielles (physiques)
Enfin, l’archivage numérique est toujours payant, il ne faudrait pas se faire avoir deux fois.