La ministre de l’Agriculture et de l’Elevage déclare que les récoltes du premier trimestre de 2012 ont diminué à cause des mauvaises conditions climatiques. Elle l’affirme lors d’une conférence de presse tenue ce 23 avril dans les enceintes dudit ministère.
<doc3714|left>Odette Kayitesi, ministre de l’Agriculture et l’élevage fait savoir que malgré les efforts fournis durant cette période, les récoltes sont insuffisantes à cause des irrégularités pluviales. D’après le rapport des réalisations du premier trimestre 2012 qu’elle a présenté, plusieurs activités ont été effectuées dans les deux secteurs (agriculture et élevage).
Dans le volet agriculture, la ministre affirme qu’il y a eu une multiplication des semences saines du manioc, du bananier, du maïs, du macadamia, ainsi que du palmier à huile. Elle précise aussi que des intrants agricoles ont été disponibles pour entretenir les champs de différentes cultures : « L’aménagement et la réhabilitation des marais et bassins versants sont en cours de réalisation. » fait-elle savoir.
Pour le volet élevage, Madame Kayitesi déclare que dans le cadre du repeuplement cheptel, la distribution de 6487 bovins, 12264 caprins, 2790 porcins, 14125 poulettes/coquelets, 2136 lapins est en cours d’exécution. « Dans le cadre de l’amélioration génétique, pour 13000 vaches à inséminer, l’analyse des offres est en cours », ajoute-t-elle. Plusieurs autres réalisations ont été énumérées durant cette séance.
Les contraintes
De part les mauvaises conditions climatiques observées, Mme Kayitesi n’a pas manqué de souligner d’autres contraintes qui freinent le développement du secteur agricole. Elle a évoqué le cas des détournements des intrants agricoles et d’élevage notamment les engrais détournés dans différentes provinces. Elle souligne aussi le détournement des vaches destinées aux agri-éleveurs, avec la complicité des services du ministère : « Le manque de moyens de déplacement pour les descentes sur terrain est aussi un handicap majeur », regrette-t-elle. Elle interpelle tout en chacun d’appliquer la mesure de tolérance zéro en dénonçant toute personne qui s’implique dans un acte de corruption.