Vendredi 27 décembre 2024

Politique

Agathon Rwasa : «Tout ce que nous demandons, c’est la relance du dialogue inclusif»

25/01/2016 14
Agathon Rwasa : «Un processus en deux étapes est une perte de temps»
Agathon Rwasa : «Un processus en deux étapes est une perte de temps»

Tel est l’appel que ce leader historique du FNL a lancé ce vendredi 22 aux ambassadeurs du Conseil de Sécurité de l’ONU à quelques heures de la fin la fin de leur visite au Burundi.

Selon lui, il faut que les pourparlers inter-burundais inclusifs sous une médiation internationale puissent reprendre le plus rapidement possible et qu’ils soient courts. «Les acteurs politiques burundais ne peuvent pas faire la navette et faire une année ou deux ans comme ce fut le cas à Arusha. Cela ne nous arrangerait pas du tout, il faut soulager la peine de cette population», a-t-il lancé après avoir rencontré ces diplomates onusiens.

D’après lui, il faut que ce dialogue puisse stabiliser le pays et aider pour que ceux qui sont en exil rentrent ’’afin de cheminer ensemble’’. Au vu de ce qui se passe avec le dialogue interne, explique-t-il, c’est un processus en deux étapes. «Il ne faut pas que ce soit un dialogue pour un dialogue. Si l’on doit mener un dialogue à l’interne pour après aller chercher ceux qui sont à l’extérieur, vous comprenez bien que c’est un processus qui va traîner en longueur», fait-il remarquer.

Pour lui, on ne peut pas prétendre trouver des solutions aujourd’hui ici avec certains et chercher à trouver d’autres solutions demain avec d’autres ailleurs. Il faut qu’on les trouve ensemble. Sinon, nous aurons deux solutions alors qu’il n’y a qu’un seul problème pour nous tous. Il nous faut une seule solution dans un seul lieu», estime Agathon Rwasa.

Dans le cadre de la relance de ce dialogue, fait-il savoir, il faudrait appliquer la formule utilisée lors des négociations d’Arusha où il y avait l’Initiative régionale pour la paix au Burundi présidée par le chef d’Etat ougandais Yoweri Museveni avec la médiation assurée par l’Afrique du Sud.

Selon lui, il faut aujourd’hui mettre en application cette méthodologie, d’autant plus que les Ougandais sont en pleine campagne électorale. «Nous ne pouvons pas attendre jusqu’à ce qu’ils terminent leurs élections et mettent en place un nouveau gouvernement», s’inquiète-t-il.

Pendant qu’ils sont occupés à faire leur campagne, propose-t-il, il faudrait que nous puissions continuer notre dialogue. «Et il y a des personnalités disposées à le faire».

Forum des lecteurs d'Iwacu

14 réactions
  1. EDDY

    tr bien mon chef!!!! tu es tr a vie!!!!

  2. Stan Siyomana

    Ce n’est pas en semant la confusion parmi ses fideles du parti Forces Nationales de Liberation (FNL), ainsi que parmi ses allies au sein d’Amizero (y’Uburundi?) que l’Honorable Agathon Rwasa va devenir ou va rester un leader charismatique.
    (Voir Hinnerk Bruhns: « Le charisme en politique: idee seduisante ou concept pertinent ».
    http://ccrh.revues.org).

  3. Mahuragiza Léonard

    Mon simple et humble avis loin d’être politique. Le problème burundais est aux burundais de le résoudre.
    Appliquons le fameux Accord d’Arusha, la constitution bdaise, tout sera résolu. Mais il faut que les interprètes ces documents aient dans leur Coeur, pas dans leur ventre l’intérêt suprême des Barundi. Soyons sérieux, il n’y a jamais eu un président stagiaire dans la mémoire des hommes.

  4. KABADUGARITSE

    Arinyaye mw’isunzu ndakubariye ! Basha, ndamwemeye pe! Ati ndarivuze tuu!

  5. aray

    Rwasa est un homme intelligent que beaucoup entre nous on ne l’a pas encore compris. Rwasa est un homme qui est entrain de se battre dans le ventre d’un monstre pour aider les miserables burundais à se liberer. Moi je suis parmi ceux qui l’ont compris. On ne force personne à le comprendre, mais, s’il vous plaît, ne soyez pas trop grossiers envers lui si vous ne l’avez pas encore compris. Ce n’est pas parce que vous ne l’avez pas encore bien compris qu’il soit un mauvais garçon!

    Rwasa est un homme intelligent, et il est au Parlement Burundais pour representer l’opposition. On ne vous force pas à le croire. Le comble de malheur est qu’un jour, vous vous reveillerez en vous trouvant sur le mauvais côte vous-même.

    Rwasa est là pour vous que Nkurunziza menace aujourd’hui.

  6. ndayizeye

    Au gens qui disent que Rwasa leur a trahi, il faut leur demander qui a une carte de FNL, qui a au moins un reçu de 50 FBU. Ce sont des gens qui comptaient sur sa force mais sans vouloir être derrière lui. Rwasa a signer un contrat avec ceux qui comprennent la démocratie anthropocentrique et ceux là sont des FNL et les sympathisants du FNL. Il a signé un contrat avec suex qui se donnent corps et âme pour affranchir les burundais des tueries de tous les jours,de l’injustice, des dirigeants qui tuent leurs gouvernés. Si vous lui reconnaissiez, avouez le en publique que vous adhérez à l’FNL et pour y aboutir votre esprit doit d’abord comprendre que le Tutsis n’aura pas de victoire à lui seul de même du coté des Hutus, et encore le Tusti n’aura pas de paix quand le hutu est entre d’être tué et vice-versa.

  7. I love Burundi

    Ainsi parle un politicien qui n’appartient ni au pouvoir ni à l’opposition. Un politicien sans base politique alors. Donc, un politicien avec un avenir peu clair.

  8. Marie Claire

    Bien dit mr Rwasa, au moins vous aviez compris que le dialogue inclusif est le seul moyen pour resoudre la crise politique actuelle au Burundi.

  9. Jereve

    Rwasa parle de « nous » qui demandons le dialogue inclusif. Mais c’est « nous » qui? Les institutions où il siège? Impossible, car elles mettent en avant un dialogue interne magique. L’opposition qui demande à cor et à cri le dialogue inclusif? Impossible, il ne peut pas parler pour l’opposition qu’il a trahie. Rwasa est sur la corde raide.

    • Jupi

      Oui a trahi qui? Vous avez une très courte mémoire

    • NHJ

      Jereve, nous veut dire, nous burundais, pourquoi tu as un probleme avec ce nous? Le probleme est entre nous les burundais, et ce sont nous-meme burundais qui devons trouver une solution pour mettre fin a ce probleme. D’accord ou pas, ce sous-entendu « nous » a ta comprehension ne peut pas sauver le burundi. Arretes des arrieres pensees pour le bien de notre pays.

      • Nyambere

        Rwasa ne veut plus être plus royalistes que le Roi, après tant de chemins parcourus et tant de problèmes endurés.
        On se doit de le comprendre. j’apprécie son nouveau réalisme.

        • umulisa cecile

          Mais regardez il ne parle nulle part des gens qui sont en train d, etre tues ni de la MAPROBU. Malin cet homme !!!

        • Jereve

          Rwasa doit apprendre à dire « je », c’est plus honnête; car il ne représente ni le gouvernement, ni l’opposition, ni les siens qu’il a laissé massacrer. Pour le moment, il ne représente que lui-même, et vous, qui lui trouvez des qualités extraordinaires. Je le répète, le « nous » qu’il utilise est abusif.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Que la compétition politique soit ouverte

Il y a deux mois, Iwacu a réalisé une analyse de l’ambiance politique avant les élections de 2020 et celles à venir en 2025. Il apparaît que la voix de l’opposition est presque éteinte. Il n’y a vraiment pas de (…)

Online Users

Total 2 943 users online