Samedi 23 novembre 2024

Politique

Agathon Rwasa : « Je suis en danger »

20/02/2017 27

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale annonce un montage destiné à l’écarter des élections de 2020.

Agathon RwasaIl y aurait donc un montage concocté contre vous ?

Effectivement des projets visant à me nuire pour des raisons politiques. J’ai des infos avérées.

Voulez-vous donner plus de détails ?

On parle d’une rébellion qui me serait collée pour qu’on procède à ma déchéance politique et m’enlever ainsi l’immunité. Si je ne tombe pas sous les balles de quelques fanatiques, je vais me retrouver dans les geôles.

Pour quelles raisons ?

Ils pensent qu’ils seraient ainsi tranquilles pour cheminer vers les élections de 2020.

Prenez-vous cette menace au sérieux, avez-vous des preuves?

Il ne faut jamais négliger une information, surtout dans un pays comme le nôtre. Pour moi, c’est du sérieux. Tout récemment, on a eu du mal à collaborer avec l’ancien Secrétaire général de notre formation politique, Adolphe Banyikwa. Il n’acceptait pas qu’il y avait crise. Il a préféré claquer la porte. Puis il a signifié à qui veut l’entendre que je n’étais pas fait en métal, que je venais de signer mon arrêt de mort. Son plan devra aboutir coûte que coûte.

Concrètement, c’est quoi son plan ?

A ma connaissance, il ne serait pas loin de cette prétendue rébellion. Il a envoyé des démobilisés chez Nzabampema, en RDC. Une trentaine est déjà de retour. D’autres seraient en chemin. L’objectif est d’opérer quelques simulacres d’attaques. Et de m’en attribuer le commandement.

Le procureur général va constater une rébellion au pays. Et Adolphe Banyikwa va évoquer des dissensions qui seraient liées à cette rébellion, qu’il ne parvenait pas à cautionner. On demanderait donc à l’Assemblée nationale de me déchoir.

Qui seraient les cerveaux de ce plan ?

Je ne doute pas que les généraux soient dans le coup. Parce qu’on ne peut pas inventer cette histoire sans la collaboration des ténors du pouvoir. Adolphe Banyikwa dit lui-même que je n’ai pas le soutien des généraux. Je n’en ai pas besoin.

Avez-vous fait parvenir vos inquiétudes aux instances habilitées afin de renforcer votre sécurité ?

Pour raffermir ma sécurité, ce n’est pas le nombre de militaires qui compte. Dans cette situation, la responsabilité revient plutôt à ceux qui gèrent le pays pour que ce genre de plan n’aboutisse pas.

Aucun citoyen ne mérite la mort. C’est quand même une honte pour un Etat moderne, qui se dit indépendant, que des gens disparaissent, que d’autres soient retrouvés morts, sans que le pouvoir public ne nous explique. La Constitution nous garantit la vie et la pluralité d’opinions. Pourquoi alors suis-je persécuté? Je ne dois pas nécessairement appartenir à telle ou telle autre formation politique, sauf celui de mon choix.

Ces menaces peuvent-elles vous contraindre à l’exil ?

Je ne pense pas que ceux qui veulent me forcer à l’exil aiment le Burundi. Ceux qui ont fui constituent une perte pour le pays.

Il est temps que le pouvoir se ressaisisse, soit lucide et comprenne que le Burundi doit évoluer avec tout le monde.
On devrait songer à améliorer la situation politique au Burundi pour qu’elle inspire même ceux qui sont à l’étranger à rentrer au pays. Si on cherche à nuire à ceux qui sont à l’intérieur, cela va-t-il attirer ceux qui sont à l’étranger?

Je ne suis pas en train de fuir. Je suis là. On meurt tous un jour. De toutes les façons ils vont échouer. Ce n’est pas la première fois qu’on planifie mon assassinat. Je dois faire ce que j’ai à faire. Et ce n’est pas en exil que je le ferai.


Un bilan très négatif de la gouvernance actuelle

Une foule venue accueillir Rwasa lorsqu’il revient au pays, en 2013
Une foule venue accueillir Rwasa lorsqu’il revient au pays, en 2013

Rwasa Agathon est très critique et ne mâche pas ses mots. Ainsi, il regrette par exemple que le président de la République n’ait pas rencontré une seule fois, en presque douze ans de fonction, les dirigeants des différentes formations politiques, pour discuter de la politique dans ce pays. Il estime que l’on ne peut pas uniquement compter sur sa propre famille politique. « Il y a aussi la contribution des autres qui manque au régime actuel», dit-il.

Cet acteur de l’opposition fustige l’éclatement des partis politiques en plusieurs ailes. Il y voit aussi la main du pouvoir : « Le pouvoir doit voir ce qui est plus important. Est-ce continuer à diviser les formations politiques ? »

Le bilan des dissensions antérieures est-il positif ? « Je dirais que non. Si on musèle tout le monde, c’est le risque de l’explosion sociale qui se façonne.»

L’ancien rebelle croit que « les gens ne doivent pas nécessairement penser de la même manière et être dans la famille politique de celui qui dirige. »

Rwasa Agathon siège à l’Assemblée nationale comme premier vice-président. Mais d’après lui, cette position ne change rien pour lui.

« Membre de l’Assemblée nationale, on me dit que je ne peux pas rencontrer la population parce que je n’ai pas de parti politique. C’est une aberration. Le parlementaire ne représente pas un parti, il représente la population. »

Et comment fait-il ? Sans s’étendre trop sur les détails, un peu mystérieux, il explique « se débrouiller », car « comme disent les Burundais, quand on se casse la jambe, on apprend à tituber. On procède autrement, on rencontre des gens, souvent un mot suffit pour apporter du réconfort. »

Malgré tout, M. Rwasa se dit toujours optimiste, « quand bien même la situation est telle qu’elle est, je me dis qu’il y a toujours lieu d’espérer des lendemains meilleurs. »

Sur cette rébellion que l’on voudrait lui coller, il se demande l’intérêt de dépenser des centaines de millions pour financer une pseudo rébellion juste pour se débarrasser de lui. « Pourquoi ne pas prendre cet argent, acheter des conteneurs d’aliments et les distribuer à la population, en affirmant que Rwasa n’a rien à proposer », conclut-il, un brin moqueur.

Forum des lecteurs d'Iwacu

27 réactions
  1. Jereve

    Que les opposants externes accusent certains au gouvernement d’avoir des visées criminelles, c’est de bonne guerre. Qu’un VIP, évoluant en interne dans les hautes structures de l’état, brise le silence pour la nième fois pour accuser certains au gouvernement de planifier son élimination politique et physique ; on peut le croire ou pas, mais cela démontre à suffisance qu’il y a quelque chose de pourri dans le système.

  2. cassienndamanisha

    La politique de chez nous !
    Comme vous le voyait, la politique actuelle et ses partisans échouent dans la conduite des affaires et des hommes. « La politique n’est plus un art de gouverner pour le bien être de la population », Platon, mais une cacophonie, un gribouillis où chacun tire vers soi ce qu’il peut au détriment du reste. Elle est un mélange d’aventure, d’orgueil, d’intolérance, de mensonge, de vol, de corruption, etc., qui ne peut pas produire une sauce de bon goût. Elle a des difficultés à conduire une nation à bon port.
    L’art de la politique ne pourra être recréé que par des hommes et des femmes d’un type nouveau, muni d’un genre nouveau de gouvernance qui commence par la gouvernance de soi, la bonne qui soit. Des femmes et des hommes acquis à la spiritualité et à l’humanisme, des femmes et des hommes d’esprits pourront y parvenir. Elles éprouveront du dégoût pour une politique semblable à la nôtre, qui est corrompue et qui corrompt.
    Pour cela, il serait bien que chaque citoyen, et en particulier, celui qui aspire à diriger, fasse une étude attentive sur lui, pour avoir une bonne compréhension de lui et des aspirations profondes de l’Humanité entière. Cette étude et cette compréhension le conduira à la maîtrise de soi et des circonstances : condition pour faire régner la bonne gouvernance, la vraie qui commence par la bonne conduite de soi.
    Un tel citoyen ne tardera pas à voir que ses aspirations les plus nobles sont les mêmes que ceux de tous. En effet, chacun aspire au bonheur, nous voulons tous vivre heureux. Et, c’est en œuvrant et en œuvrant seulement pour le bonheur de l’autre que nous pouvons réaliser notre propre bonheur, le bonheur de notre société, de notre pays.
    Le jour où chaque citoyen d’une nation fléchira et réfléchira dans ce sens, nul doute que dans ce pays émergera au moins un dirigeant qui conduit la politique, selon les bons usages et raisons, avec art. Un tel dirigeant pourra garantir une fraternité, une liberté, une égalité, une prospérité qui sont la condition du vrai bonheur des citoyens.

  3. Corneille

    Amnistie ou humunité politique ? Amnistie niyo bamaze kugucira urwawe. Humunité nuko batakwitwarira muri Sentare à cause de ta fonction (comme maintenant dans le dossier Banyamulenge à Gatumba).

  4. SENYAMWIZA JEAN CLAUDE

    Je pense que RWASA ment. Comment peut-on dire qu’on est menacé alors qu’on a accepté, sans aller aux élections du tout, de partager les responsabilités avec un gouvernement qui a tout manipulé pour aller à un 3è mandat présidentiel qui est entrain de devenir un fiasco total, un mandat du sang et de la désolation pour toute une nation ? Non, Mr RWASA, mangez et dormez tranquillement vous n’êtes pas menacé du tout. Personne ne vous touchera tant que vous serez dans les institutions de Mr NKURUNZIZA et son parti le CNDD-FDD un des plus corrompus, des plus incompétents et des plus violents que notre pays ait jamais connu.

  5. kuri

    Bien dit,Rwasa est Rwasa,il est fnl pas upronist ni frodebist.Lui et ses membres font ce qu’ils veulent. Il mène sa propre politique,c’est normal, et il sait son combat parce que les autres politiciens lui ont entraîné de travail en singleton, il est bon étudiant,lui et ses membres ont bien compris ça, ceux qui sont à l’exil aujourd’hui,étaient de DD d’hier, n’ont ils pas participé dans le système SAFISHA?qu’est ce qu’ils ont dit à propos des fnls que les DD ont massacré ?

    Il faut le laisser tranquille , c’est pas lui qui doit supporter le malheur de tout le monde.

  6. Fofo

    En 2010 FNL (tous)+MSD+FRODEBU(tous)+UPD-ZIGAMIBANGA+UPRONA(tous)+d’autres soi-disant partis ont eu combien dans les éléctions? La seule musique que ces gens savent jouer s’appelle bruits médiatiques!!! Fin de citation!

    • Bakari!

      @Fofo
      Dommage que les élections de 2010 ne se soient passé comme celles de 2005, en l’occurrence sans contestation des résultats.
      Les élections de 2005 restent la référence, sachant bien que les opinions évoluent (se volatilisent) avec le temps!

  7. Rwasa Etienne

    uyo mugabo yitwa rwasa arabesha cane

    • minani

      bien dit Monsieur Rwasa Etienne. Urabesha cane. Nayo Rwasa Agaton ni imvugakuri, umugabo w’ijunja n’ijambo.

  8. KABADUGARITSE

    Sage tout de même que le Vice-Président de l’Assemblée Nationale fasse remarquer que ceux qui ont pris le chemin de l’exil constituent un perte pour le pays.

    Les burundais devraient méditer là-dessus.-

  9. roger crettol

    A part la « Chronique d’une mort annoncée », qui est peut-être une opération de publicité, il y a le contenu de l’article intitulé « Un bilan très négatif de la gouvernance actuelle », qui mérite vraiment d’être lu.

    Mais hélas : voir détailler les actions « autistes » du gouvernement, cela fait mal à l’iDDolâtrie.

  10. Congo

    Les assassinats en politique sont courant: John Kennedy, Sadat, kabila, kadafi, Rwagasore,Gandhi,etc. Tant que tu voudras être président il faudra admettre un risque inerrant à la fonction. J espère que tu ne vas pas appeler à la mort des tutsi dès qu ils auront eu ta peau . C’est un petit groupe qui ne représente ni les hutu ni les tutsi. Si ce que vous dites est vrai alors il faut gérer l après vous. Appeler à la mort des tutsi comme à l accoutumée ?

    • KABADUGARITSE

      Et si tu étais à sa place! Cela relève d’un cynisme sans mesure.-

  11. Gacece

    Et voilà! Le deuxième jalon de ce qu’ils croient avoir compris du deuxième round d’Arusha II. Une rébellion de Rwasa ou de quelqu’un d’autre va naître. Et Rwasa le sait, d’après « ses infos avérées ».

    C’est une fuite en avant qu’il vient d’opérer pour se fabriquer une immunisation au cas où on découvre les véritables chefs d’orchestre derrière cette rébellion.

    Du temps où il était au Congo, on l’a vu en compagnie de Sultan Makenga. Ce dernier vient de prendre la poudre d’escampette du camp où il était cantonné en Ouganda. Surprise! : Rwasa parle de naissance d’une rébellion à laquelle on va coller son nom comme chef!

    Il y a de ces coïncidences qui laissent pantois!

    Tenez! D’autres coïncidences:

    – On libère des prisonniers par la grâce présidentielle ;

    – Parmi ces prisonniers, des membres du MSD de Sinduhije ;

    – Entre temps à la frontière Congolo-Burundaise, on fait entrer tambours battants de supposés rebelles et on les éparpille partout dans les prisons burundaises ;

    – Des centaines de rebelles du M23 disparaissent des camps où ils étaient gardés, pour entrer clandestinement en RDC;

    – Entre temps et ce, juste une poignée de jour après les discussions d’Arusha, on voit circuler sur les réseaux sociaux un discours de Sinduhije affirmant et assumant pleinement (avec la même arrogance qu’on lui connaît) devant ses militants qu’il soutient et soutiendra toute violence et/ou sacrifice si c’est pour faire partir Nkurunziza ;

    – Des demandes d’embargo sur les armes contre le Burundi fusent de partout parmi les membres de la société civile opposés au gouvernements ;

    – Enfin, à Arusha, Tanzanie, tout est fait pour que le gouvernement, dont on connaît la réputation d’intransigeant refuse de participer au dialogue : c’était fait exprès!;

    Conclusion? Ils[peu importe qui ils sont] sont prêts pour la guerre! Soyez prêts!

    TOUT EST LIÉ ET RELIÉ! IL FAUDRA Y TROUVER LES MAILLONS FAIBLES!

    • ban!

      @Gacece
      Vous avez l’air d’être bien renseigné!

    • minani

      Oh lala. Vraiment tu as vu Rwasa avec Makenga? Et ils étaient dans quelle localité. Lorsque vous nasvez quoi dire, vaut mieux vous taire. Rwasa n’a pas mis les pieds au Congo durant toute sa cache. Il était parmi vous à Bujumbura. Il voyait tout ce que vous faisiez. Dmandez à ceux qui savent et non répandre des mensonges. Et quad Makenga a été chassé, comment Rwasa a pu s’échaper? Ne devait-il pas le suivre en Ouganda? Hahaha. pauvre Burundi. Toujours des mensonges, rien que des mensonges.

  12. MUBI

    @Ayuhu
    Soyons positifs : qu’il y ait ouverture politique, imigambwe yose yiyamamaze itwereke imigambi ifitiye igihugu n-abanyagihugu. Twitorere, baharurire amajwi ahagaragara, uwutsinze amatora atawanizwe atwarire ineza ya bose. Ibindi navyo, twaragerageje mugabo murabona aho bitugejeje.
    Bonne semaine

  13. Ruzoviyo

    C un non evenement c que raconte ce monsieur! Uti ndazi ko bashaka ko nsha. .kandI wicaye ku mbabura kugushaka kwawe. Muta nturi yezu mukiza. ..fata kurizo ntete aba DD bakuvunguriye hame uheze uhore. Usenge uzoronke amnistie kubanyamulenge wishe. Nayahandi tu es homme fini.

    • kuri

      muratwenza nukuri abanyamulenge ni bo bonyene bishwe?ubura kuvugira abarundi biwanyu bishwe ukavugira abanyamahanga,mbega abarundi biciwe ikibeho mwikambi yimpunzi ko utabavuga,abiciwe i Congo nabo banyamulenge nyene ko utabavuga?impunzi ziciwe muri Kano karere uzi zingana iki?ariko ngo abanyamulenge 161 contre 2-3 millions de burundais tués au Rwanda et congo iracabaririra nubu iyumvire abobandi bo bazobigenza gute?womenya ko dufise ikibazo ça politique abo Bose wumva barwanira ibiti barafise kahise kabi kuvyobakoreye uruhande barwanya.ko wumva uvuga umunyamulenge umurundi we azotabarizwa nande?

      • Rutinya

        Mbega « kuri », iyo wisomye wumva uvuga ibitonze kumurongo ? Subira usome neza. Rwasa yarishe amanyamulenge, agirako aranavyigamba kw’i radio. Nta amnistie afise nkuko abivuga, plutôt humilité à cause de sa fonction. Ejo aho bukera, il va payer comme tout le monde qui ont tué les innocents. Ibindi ni politique burundaise y’amaraso gusa?

        • minani

          Yabivuze rero ishavu rikurye. Ba mureka gutwarwa n’agashavu

  14. Cet homme est fatigue. Il ferait mieux de se taire.

    • Yves

      Qu’on l’aime ou pas, il a des choses à dire. Vous par contre…

    • kuri

      Il n’est pas fatigué, il y a des burundais qu’il informe peut être pas toi,mais il y en a.Et tu le sais bien. Quand il sera fatigué,il sera calme. Il est Rwasa,un Fnl, un opposant depuis 1987 jus qu’aujourd’hui,c’est tout.

  15. Ayuhu Jean Pierre

    Ce type confond tout, le vrai et le faux. Bref, c’est sa légendaire schizophrénie!
    On connait la musique. Nous sommes à la veille des échéances politiques très importantes avec une certaine redistribution des cartes. Avec le dialogue en cour à Arusha, le climat politique va certainement s’apaiser, les partis politiques vont certainement chercher à se positionner pour les échéances de 2020. Tout le monde a compris que « ba buzire ndabwirire » n’attendent que le boycott des élections pour s’engouffrer dans la brèche. Souvenons-nous. L’Uprona de 2010 avec la décision d’ikibiri de bouder les urnes. Rwasa et ses Amizero en 2015…
    Bref, c’est du bluff tout ce que raconte de Monsieur. Simplement, il veut recréer le mythe Rwasa, l’homme qui s’est cru sauveur et qui s’est fait attendre. Il est. Il a été démystifié. Il s’appelle Rwasa et il n y a pas , à vrai dire, du « Rwassamania » au Burundi.
    S’il devait disparaitre comme il l’a fait en 2010, ce sera un non événement au pays mais bon il peut y aller.

    • Bahati

      @ Gacece, Ayuhu, Hima et consorts
      Ce Monsieur a travaillé depuis des décennies pour l’avènement de la démocratie et la justice sociale pour tous au Burundi. Bien plus que les Upronistes et leurs comparses.
      Alors, que vous l’aimiez ou pas, c’est pas ça la question. Lorsqu’il y aura des élections libres et transparentes, la population tranchera. La question est que sa vie serait en danger et il en sait quelque chose. Souvenez-vous des complots dont il a été l’objet lorsqu’il était dans le maquis…Souvenez-vous de la tentative d’assassinat sur son épouse…Et vous osez dire que ce qu’il dit relève d’un calcul politique! Le ridicule ne tue pas.

      • Ayuhu Jean Pierre

        Rappelle-moi. Intagoheka, sont ces partisans? Vous en êtes un. Pardon, ce sont des Abanamarimwe. Vous en êtes un

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