Fondée en 1994, pour promouvoir l’agriculture, l’élevage et l’artisanat en passant par l’encadrement des unités d’autopromotion, l’association dispose aujourd’hui d’une mini brasserie pour produire des jus et l’eau minérale.
Située sur la colline Rwesero non loin de route Makebuko-Ruyigi, Agakura approche ses 20 ans d’existence. Selon Frère Déogratias Banzirumuhito, un des membres fondateurs, l’association a commencé à travailler avec une dizaine de veuves, orphelins ainsi qu’avec des jeunes désœuvrés exclus de l’école de la commune Makebuko et d’Itaba: « Le but est de permettre aux bénéficiaires de lancer leurs propres activités génératrices de revenu dans le respect de leur environnement. » Pour ce frère dominicain, le pays a déjà connu des crises politico-ethniques mais la prochaine crise sera celle de l’emploi et de la référence. « Dans un pays où 60% de la population est jeune, l’avenir de notre jeunesse est un problème épineux . Notre objectif est que chaque membre de notre association soit un leader paysan dans son coin .»
Des activités variées
L ‘association Agakura élève 67 porcs, 8 vaches et 3O lapins. Elle produit intensivement 26 variétés de plants d’agrumes en provenance du Cameroun et des variétés d’avocatiers. Pour diffuser le bananier, elle dispose de sa pépinière de mono propagation des bananiers de type Rubone. En plus des travaux agro pastorales, l’association est propriétaire d’un centre d’éducation à la santé communautaire.
Sur la colline Rutyazo, ses membres y tiennent un four-tunnel, une bananeraie, une porcherie, un verger d’agrume et pratiquent aussi une pisciculture. A Rwesero, un atelier mécanique et de fabrication métallique permet à plus de 150 jeunes d’être formés annuellement en maçonnerie, mécanique, menuiserie ,tuilerie, horticulture et dans la transformation agroalimentaire.
Selon Banzirumuhito, depuis sa fondation, l’association vit essentiellement grâce aux contributions de ses membres. Dans son fonctionnement, poursuit-il, elle utilise les recettes générées par les activités économiques de formation pratique dans le domaine de production artisanale(culture, menuiserie, four-tunnel) et de production végétale et animale.
Il a été mis en place une technique de collecte des eaux de pluie. « 5ha peuvent être irrigués pendant la saison sèche »,a déclaré ce frère dominicain en faisant savoir que ce procédé est utilisé dans les pays de l‘Afrique de l’Ouest où la pluie ne tombe pas régulièrement.
Comme les agrumes cultivés ne trouvent pas facilement de débouché, indique Banzirumuhito, l’association a songé à construire une usine de transformation alimentaire: “Elle vient de se doter d’une mini brasserie spécialisée dans la fabrication du jus d’ananas, et le nectar de maracuja.
Cette brasserie a été conçue aussi dans le traitement et la mise en bouteille de l’eau minérale. Sa capacité de production peut s’élever à 5000 litres par jour.” L’usine est déjà opérationnelle mais elle ne dispose pas d’électricité. Le dominicain a déjà pensé à la matière première pour l’usine: « Pour la matière première dont nous aurons besoin, nous envisageons de donner 500 mille plants de maracuja. Nous voulons que chaque ménage de Makebuko et Itaba cultive ces fruits pour notre usine. Nous aurons la matière première et eux empocheront l’argent de la vente de leurs produits.»
Abantu nkabo biyumvira kazoza k’urwaruka nibo dukeneye. Malheureusement ils sont trop peu, abandi bihebeyimana bari bakwiye gufata exemple sur ce prêtre, au lieu de rouler dans des jeeps dernier cris.
Terimbere mugenzi udutezimbere, bene wacu bo baraduhevye, bibuka ko turi benshi iyo hageze amatora.
Terimbere Burundi, dukeneye abantu bafise ivyiyumviro nk’ivyo apana ababuza abandi gukora kumugaragaro no mu mwidegemvyo. Nimukore muterimbere nk’umuzinga.
Et nos grands-frères qui se livrent au commerce du « vent » appelé politique! Imaginez qu’à la place de quarante partis politiques on aie quarante associations du genre!!! Twoba twogoroye!
Ndugu Kabadugaritse, akazi karagabuwe. Bamwe muri politique, abandi associations,d’autres muri commerce, etc. Disons-nous chanceux d’avoir ces choix. Avoir 40 associations ou partis politiques,ou je ne sait quoi,n’est pas un probleme pour moi. Si c’est ce que nous voulons et que c’est legal, je n’y trouve aucun inconvenient. Pourvu que le meilleur gagne legalement. Moi je crois aux bienfaits d’un marche libre mais surveille de facon responsable.
Ukabandanya uvuga gurtyo ndakugarika, ou ndakugaramika, de kugarama. Je te laisse le choix du sens.
Twiganirire sans animosite.
C’est très encourageant. Ese abakora uko boba benshi.
bravo
salut,
comment est ce que je peux etre en contact avec le pretre Mbanzi deo. je travail pour une entreprise de groupe electrogene et je pense que je peux convaincre mon patron a faire un don a cette association. contacter moi a mon email s’il vous plait!
Ines
Merci Inès de votre commentaire, nous voulons savoir votre adresse email et telephone
Bonne initiative, une association que la diaspora et le gouvernement doivent aider car elle fait la mission que le gouvernement a failli. Coup de chapeau.
dd itahavuye neza itoteza vyose bizosha vyake vyumve.
Merci à ce qui pense à développer notre économie. Sinon à ceux qui tiennent des propos incendiaires il est grands temps de penser au travail comme le fait le prêtre au lieu de continuer à parloter, les partis politiques n’ont rien à voir dans cette fabrication de jus.
Tubipfurije gutera imbere