Mercredi 16 octobre, pour son 1er match, l’équipe burundaise a été battue par les Ougandais de City Oilers (57-71).Pour préserver ses chances de qualification, elle doit remporter les rencontres restantes.
Petits de taille pour protéger leur anneau de leurs adversaires, les protégés d’Olivier Ndayiragije ont été dépassés par l’agressivité offensive des Ougandais. Durant le 3e quart temps, City Oilers creuse l’écart avec 9 points de différence (50-41). D’après Olivier, un scénario improbable, car au début du match, ils sont au coude à coude.
Aux gabarits des Ougandais, Dynamo répond par la vitesse et la fougue de ses joueurs. Mais les ailiers burundais peinent à contenir les assauts des pivots de City Oilers. Imposants par la taille, chacune de leurs attaques est convertie en panier. La faute : mis de côté Musoda (numéro 15 de Dynamo, ndlr), l’absence de pivots burundais pouvant contenir les intérieurs ougandais. City Oilers inscrira plus de 20 points sous l’anneau. Une arme qui lui permet d’aller au vestiaire avec un écart de 7 points (38-31).
Au retour des vestiaires, Dynamo essaie d’étirer le jeu. Objectif : sortir les intérieurs ougandais de leur zone et les obliger à défendre à l’extérieur. Une stratégie payante. Grâce à un Richard Ndikuriyo de gala, les verts et blancs reviennent dans la partie. Mais c’est sans compter sur la pluie qui s’invite à la fête. A cause d’un gymnase qui suinte à tout va, l’arbitre est dans l’obligation d’arrêter la rencontre.
D’après Shebe, meneur de Dynamo, une interruption qui casse leur bonne entame du 3e quart temps. Ils reviendront deux heures après. Un temps suffisant pour les Ougandais de rectifier le tir et de reprendre l’avantage.
Durant toute la rencontre, ils restent devant jusqu’au coup de sifflet final. Hier, pour leur 2è sortie, Dynamo n’a pas fait de poids face aux Rwandais de Patriots (73-64) .Une défaite qui compromet sérieusement leurs chances de qualification.