Au deuxième jour de l’affichage des listes provisoires des électeurs, il s’observe quelques irrégularités. Certaines personnes venues vérifier si leurs noms ont été bel et bien inscrits, expriment quelques inquiétudes.
«Il n’est pas aisé de trouver son nom sur toutes ces listes affichées, quelque fois, les noms ont été écorchés et il faut enclencher les démarches de réclamation pour avoir un nouveau récépissé», fait savoir un habitant rencontré au lycée communal de Musaga.
Vers 10 heures à cet établissement du sud de la capitale Bujumbura, il n’y avait qu’une quinzaine d’individus concentrés sur les listes, à la recherche de leurs noms. Après cinq à dix minutes de recherche, certains sont parvenus à trouver leurs noms.
D’autres ont constaté qu’il y a eu des erreurs sur les listes électorales C’est l’exemple de ce jeune homme rencontré au lycée communal Musaga qui a voulu garder l’anonymat, ce dernier affirme que les agents de la Ceni ont, par mégarde, oublié d’écrire le numéro de sa carte d’identité.
«Je trouve que le numéro ma carte d’identité n’a pas été mentionné. Un agent trouvé sur place m’a inscrit à nouveau et m’a donné un autre document d’enregistrement», se réjouit-il.
De surcroît, à ce même centre d’affichage, certains électeurs ont eu du mal à voir leurs noms sur les listes. « Il n’est pas facile de parcourir toutes ces affiches. Ça fait plus de 20 minutes que je tourne en rond», se lamente B. H., habitant cette zone.
Tout comme ses amis venus vérifier s’ils ont été enregistrés, il déplore le fait qu’il n’y ait qu’un seul agent de la Ceni pour aider tout ce bon monde. «Comment vont faire les analphabètes pour s’en sortir ?»
Même situation au lycée de Kanyosha communément appelé chez Vyisi, vers 11h 30, l’agent de détachement semblait débordé, des questions et réclamations fusaient de partout, tout le monde voulant être le premier à être écouté. Deux jeunes hommes sans badges d’identification de la Ceni se sont mis à épauler le seul agent de la Ceni affecté à ce centre d’affichage.
Au Centre scolaire de Kanyosha, des listes provisoires étaient également affichées, mais il y avait peu d’affluence. Apparemment, l’agent de détachement s’ennuyait, heureusement qu’il y avait son téléphone qu’il consultait de temps en temps.
C’était le même scenario qu’au lycée municipal de Rohero. Un agent de la Ceni, assis près des listes, attendait que quelqu’un se pointe, en vain.
Face aux inquiétudes exprimées, Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la Ceni rassure. «Ce ne sont que des listes provisoires. Les gens ne devraient pas s’inquiéter outre mesure. Toutes ces irrégularités sont répertoriées afin de faire des listes définitives».
Il demande plutôt aux gens d’aller vérifier s’ils sont bien enregistrés afin d’éviter toute mauvaise surprise. Rappelons que la période de vérification se terminera le vendredi 6 avril à 17 heures et demie.
il faut une enquette burundaise pour savoir:
-qui a demander et fixer la date et quant ca a pri por le meeting de 1994 entre havyarimana et FPR
-C’EST FPR qui insistait sur la date?
-C’est l’eglise catholic qui a fixed la date
-c’est la france
-c’est l’uganda
-Qui a parler ou telephoner president ntaryamira a la dernierre munites
-ect….
Cher frere la facon dont je vois la haine et le comportment de l ‘ambassaduer de france on dirait que ils demandent bcp de reunnion a arusha pour esperer que nkurunziza va y aller?? NOUS SOMMEZ VRIAMENT EN DANGER!!! CAR ARUSHA ARUSHA .Qui est derierre ces meetings qui ne finissent pour controller le mouvement des gens?!!!
SORRY FOR MY FRANCH
Les leaders et responsables des partis qui comptent prendre part à la campagne devraient être ceux qui exhortent leurs membres et sympathisants à aller valider leur inscription.
Et après, ils vont se plaindre!
@Gacece: On a faussé les listes en connaissance de cause pour juste rendre la vie difficile à ces pauvres mécréants qui ne savent pas à quel jeu ils se livrent. Parce qu’après tout, le jeu a été déjà joué, il ya belle lurette.
Mafero,
Gacece parlait, si j’ai bien compris, des »responsables des partis politiques qui comptent prendre part à la campagne ». Est-ce que ce sont eux les »pauvres mécrénts qui ne savent pas à quel jeu ils se livrent? Si tel est le cas, on n’est pas sortis de l’auberge!
Tiens! Il n’y a pas si longtemps, toi et les autres dénonciez des « êtres suprêmes »! Pourtant, tu n’es pas trop loin de te traiter comme un être supérieur en traitant les autres de mécréants.
Ou alors le tollé que vous avez soulevé était le constat d’une soudaine apparition de la concurrence au titre!
Ils peuvent vous le laisser sans problème! Tout comme vous ne pouvez pas les sentir, eux non plus n’arrivent pas à vous sentir!
Revenons à l’essentiel: la déplorable propension de la CENI à »minimiser les irrégularités constatées ». En fait d’irrégularités, relevons ce qui suit: on commence par nous parler de »quelques irrégularités et de »quelques inquiétudes »., »quelques noms écorchés ». L’écueil majeur? la difficulté de trouver son nom dans toutes ces listes affichées. Sur quinze individus venus faire les vérifications nécessaires au lycée communal de Musaga, , on apprend qu’un seul a remarqué qu’on avait »oublié par mégarde d »écrire le numéro de sa carte d’identité ». (on l’inscrit de nouveau et on lui donne un autre document d’enregistrement. Ouf!). À Kanyosha, beaucoup de listes affichées mais personne pour vérifier son inscription. Heureusement que l’agent de la CENI détaché sur place a son téléphone cellulaire, ce qui lui permet de tuer le temps! Et voilà comment on met la table pour une dénonciation en règle d’un processus électoral qui vient de commencer et au sujet duquel d’aucuns ne vont pas se gêner pour parler de bidouillage de listes électorales, de bourrage des urnes et j’en passe!