Arrestation de Jean-Marie Ntwari, fils du nonagénaire Simon Simbeshere, par la police nationale. D’après des sources proches de la famille, cette arrestation, effectuée sans mandat, alimente les craintes d’un abus de pouvoir et de représailles judiciaires.
Selon des sources dignes de foi, la police a d’abord conduit Jean-Marie Ntwari au Parquet général de la République. Ne pouvant y rencontrer le substitut du procureur général, il a été ensuite transféré à la police judiciaire.
« Un certain L., un électricien, a alerté la police à la vue de mon frère, venu rendre visite à notre père fraîchement opéré. Les policiers n’étaient munis d’aucun mandat, attisant ainsi nos inquiétudes quant à leurs intentions qui nous laissent craindre le pire », a déclaré un membre de la famille Simbeshere.
L’avocat de cette famille confirme l’arrestation de Jean-Marie Ntwari. « Ils l’ont arrêté sans mandat d’arrêt. Ils ont l’intention de le contraindre à signer une cession de la parcelle, car il est co-gestionnaire avec son père. La justice a déclaré que Simon Simbeshere ne peut prendre aucune décision sans l’accord préalable de son fils Jean-Marie Ntwari », a-t-il indiqué.
Tout remonte à une vente de parcelles effectuée il y a plus de vingt ans à deux acheteurs différents par le patriarche, Simon Simbeshere, à Kamenge.
La famille Simbeshere a récusé la vente et accepté d’indemniser les acheteurs. L’un d’entre eux, Vital Ntibaboneka, a porté ses revendications jusqu’à une autre parcelle de la famille Simbeshere située à Rohero, sans lien avec celle de Kamenge.
La famille du nonagénaire n’a cessé de dénoncer la complicité de hauts responsables judiciaires et administratifs dans cette affaire, citant notamment des menaces de mort proférées par le substitut du procureur général, Théoneste Niyongabire. Un dossier à suivre.
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