Une lettre a été adressée au président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), ce 13 août, à Bujumbura, alors que la défense de l’activiste se renforce.
Signée par Fabien Sinankwakure, Secrétaire exécutif chargé de Programmes à l’Aprodh, elle précise que la santé de Pierre Claver Mbonimpa se détériore au jour le jour. Par conséquent, poursuit-elle, il devait être mis en liberté. Ce qui lui permettrait de se faire soigner et de bénéficier d’un suivi médical permanent. Cette communication signale, par ailleurs, que cela a été indiqué par un médecin spécialiste des maladies diabétiques.
Il faut noter qu’en annexe de la dite lettre se trouve une attestation médicale signée par Pr. Frédéric Nsabiyumva, du Centre de lutte contre le diabète au Burundi – « Celucodia » précisant que M. Mbonimpa souffre du diabète depuis 2010. « Son âge avancé, 65 ans, constitue un autre facteur de vulnérabilité », continue cette lettre adressée à la CNIDH. A cet âge, argumente-t-elle, la capacité de résistance physique à la maladie est faible. Ainsi, en restant en prison, martèle-t-elle, M. Mbonimpa est en train de subir une torture morale. Il lui est impossible d’honorer les exigences liées à sa maladie.
Il faut noter que cette requête arrive au moment où la défense de M. Mbonimpa vient de bénéficier d’un soutien du barreau de Genève en Suisse. Me Damien Chervaz, avocat au Barreau de Genève, a été désigné pour appuyer les avocats de ce défenseur des droits humains.
Ikintu dupfa na Peter ni kimwe gusa: kwica amatwi hari ibigoye igihugu n’iteka ryabanyagihugu yarwaniye gushika ahakwe no kuribwa ningona.
Mbega none agomba iki munyumvira? Ndamusenge canke kugira arekure uyo muntu, dans le sens dubuntu, ari muri bake dusigaranye?
Ngira nsabe mpwemu amuvugiremwo nkumbure azomurekura.
Entre temps, dusenge.
Que vient faire ce Me Damien Chervaz du barreau de Genève en Suisse dans l’affaire Mbonimpa?
Est ce qu’ils n y a pas des hommes et femmes Burundais qualifies et capables de defendre Mbonimpa?
Pourquoi ce mepris de sois-meme et toujours penser que c’est le muzungu qui va faire tout pour nous?
La justice Burundaise est encore jeune et elle n’est pas parfaite, c’est une justice qui se cherche et qui se construit mais elle est apres tout notre justice. Inviter des etrangers pour intimider notre justice c’est une trahison envers les peuple Africains en general et Burundais en particulier et surtout envers notre heros d’independance. Comment alors peut on developper notre continent avec des elites qui sont pris en otage par ce type de neo-colonialisme?
@Godefroid
J’aime ton euphémisme trompeur. En te lisant je vois un bon citoyen qui veux donner une belle image du pays.
Cependant, tu ignores que les intérêts comptent souvent voire dans tes intentions secrètes. Écoutes toi même avant de crier amour de la patrie!
Je pense a mon avis que ceux qui ont appelé le me étranger sont plus dignes de notre pays que que ceux qui lisent les lois régissant le pays à l’inverse. Savez vous que l’image que l’on donne de son pays est celle qui est lue? C’est pas sorcier!
Un peu de conscience à ce qui se passe, mais tu le sais toi même que la justice du plus fort est toujours la meilleure. S’il faut agir car les puissants sont là, alors on ne travaille que pour eux. Si on travaillait pour les citoyens, on attendrait pas que ce même étranger vienne interpréter les lois de la justice de notre pays.
Je sais que tu connais très bien à quoi tu joues…Rappellse toi Uryincuti ukinovora intuntu.
Je ne souhaiterais aucun mal à un autre burundais car je sais que cela reviendrait à moi, mais les faits sont têtus…et la vérité est unique. Tot ou tard!
Bon Dimanche à toi mon ami.
@Godefroid
1. Nous pouvons tous faire nos commentaires, mais en fin de compte, c’est l’accuse P. C. Mbonimpa qui a le droit d’ accepter ou pas l’aide juridique de Me Damien Chervaz du barreau de Geneve et je m’imagine que c’est au (bon?) juge de voir si ca va contre la loi du BEAU PAYS DE MWEZI GISABO.
2. Qu’on laisse a Mr. Mbonimpa AU MOINS SON DROIT (CONSTITUTIONNEL?) A LA MEILLEURE DEFENSE QU’IL PUISSE TROUVER (meme si elle vient de l’autre bout du monde ou de quelque galaxie lointaine et si la Constitution et autres lois de la Republique du Burundi le permettent).
Merci.
Rekura uyo mutama ntabagwe mu maboko! Ça ne sert à rien de le garder en prison alors que le monde entier iriko irabitera ivyatsi.
Ce qui me fond le coeur, c’est que nous avons le numero 1 , LE MAGISTRAT SUPREME, qui va à l’église au moins deux fois la semaine, prie chaque jour, jeune le jeudi, a une femme pasteur, et est incapable de discerner et manque de COMPASSION, juste pour son ego personnel et partisane. JAMAIS au grand JAMAIS je retourne dans ses supposéEs croisades d’action de grâce. Vous faites honte au corps de Christ Mr Le président. Retournez lire 1 Co 13, et mettez-le en pratique.