Une correspondance du cabinet civil du président de la République, datant du 25 juin 2021, portant gestion des alentours du palais Ntare House remet tout en question par les propositions contenues dans cette note. Les propriétaires des parcelles riverains du palais parlent d’une bouffée d’air mais les inquiétudes ne manquent pas.
Planifier une viabilisation objective en considérant que les parcelles morcelées soient réparties entre les propriétaires de terrains et l’Etat, telle l’une des réponses apportées par le président de la République sur les doléances des propriétaires des parcelles situées dans le périmètre des 160 hectares aux alentours du palais Ntare House. Peut-on lire dans la lettre du Cabinet civil du président de la République de juin 2021.
C’est un ouf de soulagement pour les propriétaires de ces parcelles. Emmanuel Niyongabo, leur représentant, a indiqué que cette lettre répond à toutes leurs requêtes.
Même si ces propriétaires se disent soulagés avec la découverte de cette lettre venant du Cabinet civil du président de la République, les doutes persistent.
« Nous avons peur qu’il y ait d’autres orientations de l’extérieur qui ne sont pour celles du président de la République et ce serait très dommage si cela existe », a confié le représentant des propriétaires des parcelles situées dans le périmètre des 160 hectares aux alentours du parlais Ntare House.
Ces derniers demandent à la commission mise en place par le président de la République à respecter sans faux-fuyants ses orientations et de les établir dans leurs droits.
La lettre du Cabinent civil du président de la République sur les alentours du palais présidentiel Ntare House tombe quatre jours après le lancement des travaux de comptage des parcelles et des biens se trouvant dans le périmètre des 160 hectares autour de ce palais.
C’est très surprenant que depuis juin 2021, les propriétaires de parcelles n’aient pas eu vent de cette correspondance. En outre, l’intérêt public à réaliser sur une telle superficie reste discutable. On peut bien se demander si cet intérêt existe (toujours) réellement? Plein de choses ont changé notamment le changement de capitale politique. Enfin, si cet intérêt public était urgent en 2009, on voit bien qu’il n’a pas pu être réalisé plus d’une décennie plus tard. Je reste persuadé qu’il y a d’autres intérêts en jeu – privés ceux-là .