Lundi 04 novembre 2024

Société

Affaire Cossesona vs Sepeduc et Sygepebu : la CNIDH assure la médiation

15/01/2020 Commentaires fermés sur Affaire Cossesona vs Sepeduc et Sygepebu : la CNIDH assure la médiation
Affaire Cossesona vs Sepeduc et Sygepebu : la CNIDH assure la médiation
Egide Nkenshimana, vice-président du Sepeduc : «Les enseignants qui sont dans les syndicats Sepeduc et Sygepebu saluent l’initiative de la CNIDH d’avoir organisé une rencontre avec la Cossesona».

La Commission nationale indépendante des droits de l’Homme a réuni, ce mardi 14 janvier, la Cossesona et les syndicats Sepeduc et Sygepebu. Objectif : trouver une solution au conflit qui oppose les deux parties.

«Les enseignants qui sont dans les syndicats Sepeduc et Sygepebu saluent l’initiative de la CNIDH d’avoir organisé une rencontre avec la Cossesona», se réjouit Egide Nkenshimana, vice-président du Syndicat des enseignants professionnels de l’éducation (Sepeduc).

C’est la première fois que la Cossesona et les deux syndicats se rencontrent après que ces derniers ont commencé à s’opposer aux retenues de 500 BIF opérées par la Cossesona sur les comptes des enseignants sans leur consentement.

En effet, fait savoir M. Nkenshimana, la CNIDH a constaté qu’il y avait des zones d’ombre dans cette affaire. Les syndicats attendent le rapport de la commission mandatée par la CNIDH pour enquêter sur cette affaire.

Le vice-président du Sepeduc précise, en outre, que les syndicats ont plaidé auprès de la CNIDH pour la libération de leurs responsables syndicaux dont Antoine Manuma, président du Sygepebu, et Gérard Niyongabo, président du Sepeduc.

Egide Nkenshimana demande aussi que la signature de la pétition des enseignants non favorables à la retenue de 500 BIF soit faite en toute sécurité. «Nous demandons qu’aucun enseignant ne soit plus arrêté pour avoir signé la pétition».

D’après M. Nkenshimana, les enseignants travaillent dans la crainte d’être emprisonnés. Il en a profité pour les tranquilliser à propos de ces retenues. Et de préciser qu’il y a une manière connue pour procéder. «C’est au chef de l’Etat de décréter une urgence sociale pour que l’on puisse contribuer », tout en s’interrogeant : « L’on ne sait pas si la Cossesona a remplacé le gouvernement».

Signalons qu’en plus des deux responsables du Sepeduc et Sygepebu qui sont emprisonnés depuis le 9 janvier, Cyriaque Manirakiza, le représentant du Sepeduc dans la province Muramvya, a aussi a été arrêté, lundi 13 janvier.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Enrôlement des électeurs. Entre fatalisme et pessimisme

Alea jacta, les dés sont jetés. La période d’enrôlement qui avait officiellement commencé le 22 octobre a pris fin ce 31 octobre. Se faire enrôler est un devoir hautement civique et citoyen en vue de reconduire ou renouveler la classe (…)

Online Users

Total 3 133 users online