Ce 27 octobre, le vice-président du Frodebua a comparu pour la 2ème fois devant la Cour anti-corruption, après sa libération. La prochaine audience a été fixée pour le 17 novembre.
L’audience a duré plus de 4 h et la défense félicite la justice « pour avoir accepté de nous écouter pour que la vérité éclate. » Toutefois, Me Fabien Segatwa, un des avocats de l’ancien vice-président de la République indique, à la fin de l’audience, que le procès a un caractère politique et qu’il ya des zones d’ombre:« Pourquoi des policiers s’arrogent le droit d’arrêter une personne dans la commune de Mutimbuzi (Bujumbura rural) alors qu’ils sont affectés dans la Mairie de Bujumbura ? », s’interroge la défense.Pour elle, le procès-verbal qu’ils ont fourni est nul, chacun doit mettre de l’ordre chez lui et ils n’étaient même pas présents à l’audience. Ensuite, ils ont demandé 10 millions à notre client une arme braquée sur lui au moment où ils l’ont arrêté à Nyakabiga sur l’avenue de l’imprimerie. Pourtant, s’étonne Me Segatwa, ces agents affirment qu’ils l’ont surpris dans un hôtel à Mutimbuzi en train de commettre un adultère pour simplement le ‘’souiller’’, etc.
La Cour a fixé la prochaine audience le 17 novembre et la défense de déclarer que si elle n’est pas satisfaite, elle demandera à son client d’interjeter appel. »Rappelons que le vice-président du Frodebu a été d’abord inculpé pour « adultère » puis pour « tentative de corruption » et de « rébellion » contre les agents ds forces de l’ordre.
Ni akamramaza, murazi abasambanyi bari mu bategetsi aho aban b’imiyabaga bahevye amashure bashurashuzwa n’abantu bafise igihagararo mu nzego? je me garde de citer les noms de certains batwara abagore b’abandi kumurango izuba riva ariko nta wubakorako. ubushurashuzi bwo mu burundi ni nka corruption yaho aho bizotugeza hazi imana. bamvuginyumvira naho yoba yararenze ibigo nibamureke siwenyene. Ba Bigeme baheba amashure mu ntara nka zosi z’igihugu kubera inda zindaro ni Bamvuginyumvira yazibatwaje? None abazibatwaje bari he kandi ko bashurashuje aba mineurs? Abo ba polisi bakora iki ko batabafata? Ni mureke kwimaramaza mwa butangane bw’uburundi
Ce procès fait la haute à la justice de notre pays, mais aussi à tous ceux qui sont derrière cette machination. Lorqu’un pouvoir est aux abois, il tente le tout pour le tout pour s’accrocher. Le Sénégal a donné l’exemple, le Burkina risque de copier et demain le Burundi aura des exemples à suivre. Obama a dit « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais des institutions fortes »