Lundi 23 décembre 2024

Politique

Affaire Bamvuginyumvira : tous les coups sont permis

Inculpé d’abord pour « adultère », puis pour « tentative de corruption » et « rébellion » contre des agents de l’ordre, l’ancien vice-président de la République est écroué à la prison centrale de Bujumbura. L’opinion parle d’un coup monté contre lui afin de mettre un terme à ses ambitions politiques. Iwacu a mené une enquête.

La journée où tout a basculé : jeudi 5 décembre

Bamvuginyumvira, lors de sa première comparution ©Iwacu
Bamvuginyumvira, lors de sa première comparution ©Iwacu

A 11 heures, Frédéric Bamvuginyumvira avait rendez-vous au journal Iwacu avec Antoine Kaburahe, directeur des publications, pour une interview publiée dans notre dernière édition.
Ensuite l’ancien Vice-président a été reçu en audience par Parfait Onanga Anyanga, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Burundi. Iwacu a vérifié auprès du BNUB. Et effectivement, l’entretien a eu lieu après-midi.
Des sources sûres indiquent que Frédéric Bamvuginyumvira est parti à la permanence du parti MSD où il avait une rencontre avec des jeunes.

Vers 19 heures, affirment nos sources, il a reçu un appel de Joséphine Nzeyimana qui lui demandait de passer la chercher à la polyclinique centrale où elle était partie visiter un malade.

Comme il était dans le centre ville, Frédéric Bamvuginyumvira passe la prendre et en rentrant, il emprunte l’avenue Moso, remonte l’avenue de l’université et prend l’avenue Muyinga pour déboucher sur l’avenue de l’imprimerie dans la commune de Nyakabiga. « Pendant ce temps, il a remarqué qu’un véhicule le suit sans s’imaginer que c’est un véhicule de la police », confie Me Fabien Segatwa, son avocat.

L’arrestation

D’après toujours, Me Segatwa, une jeep de marque Prado, de couleur noire, l’a dépassée* à la jonction de l’avenue Muyinga et celle de l’imprimerie et lui a barré la route. Iwacu s’est rendu sur les lieux. Des témoins affirment qu’ils ont assisté à la scène mais qu’ils n’ont pas reconnu Bamvuginyumvira : « Nous avons entendu une femme crier ‘Président prends soin de mes enfants’ ! »
Selon Fabien Segatwa, c’est à ce moment là qu’une personne qui se trouve à bord de la jeep s’est jetée dans le véhicule de Frédéric Bamvuginyumvira avec une arme. Il leur dit « Haut les mains », tandis qu’une autre intime l’ordre à Joséphine Nzeyimana de sortir du véhicule et de le suivre dans une autre voiture.

La personne restée dans le véhicule de Bamvuginyumvira lui a demandé de présenter ses papiers. L’ancien premier vice-président de la République lui a présenté tous ses papiers dont une enveloppe contenant 200 mille Fbu : « La personne les a gardés et lui a ordonné de le suivre à la mairie. »

Arrivés à la mairie, Frédéric Bamvuginyumvira et Joséphine Nzeyimana sont forcés de s’asseoir côte à côte sur un banc. Pendant ce temps, des personnes prennent des photos et filment. « Fréderic a voulu récupérer son enveloppe contenant les deux cents mille Fbu. Une des personnes présentes a téléphoné au commissaire municipal de la mairie en disant que Bamvuginyumvira a tenté de le corrompre », confie Me Fabien Segatwa.

L’interrogatoire à la mairie

Un interrogatoire est finalement organisé séparément. Une source témoigne sous anonymat que sur place, il y avait un certain Doyidoyi, officier de police judiciaire, Etienne, agent de la mairie, qui serait chargé du contrôle de ce qui se passe dans les établissements hôteliers et Léopold Hategekimana, chargé de la sécurité du maire de la ville. « Ils ont apporté à Frédéric Bamvuginyumvira et Joséphine Nzeyimana un procès-verbal à signer, déclarant qu’ils ont été attrapés en flagrant délit d’adultère », soutient la même source. Tous les deux ont refusé de signer, chacun de son côté, malgré toutes sortes de menaces.

Joséphine affirme qu’elle a été longuement interrogée sur l’identité de son mari. Elle leur a répondu que son mari lui a interdit de révéler son nom à quiconque, mais qu’il exerce les mêmes fonctions qu’eux. C’est pourquoi, suspecte-t-elle, ils ont informé quelqu’un par téléphone, dont elle n’a pas pu connaître l’identité, que son mari est un officier en mission en Somalie. Frédéric Bamvuginyumvira et Joséphine Nzeyimana sont conduits à la brigade spéciale de recherche criminelle. Il est 4 heures du matin.

Murs de l'After Beach Club ©Iwacu
Murs de l’After Beach Club ©Iwacu

La fouille perquisition à After Beach Club Motel

D’après une autre source policière qui a requis l’anonymat, alors que Frédéric Bamvuginyumvira et Joséphine Nzeyimana sont sous interrogatoire, des policiers se rendent à l’After Beach Motel à Kajaga pour une fouille perquisition. Selon la même source, les résultats de cette fouille sont mentionnés dans le dossier transmis au parquet en mairie de Bujumbura.
Et selon la même source, l’investigation a conclu que Frédéric Bamvuginyumvira et Joséphine Nzeyimana ne se sont jamais rendus à ce motel ce jour-là. Interrogé, le commissaire Hermenegilde Harimenshi, porte-parole de la police s’est refusé à tout commentaire, arguant qu’il ne lui est pas permis de s’exprimer sur un dossier déjà transmis au Parquet. Même Me Fabien Segatwa n’a pas pu consulter ledit dossier, malgré son insistance.

Iwacu s’est rendu à After Beach Motel. Effectivement, affirme un vigile, des policiers s’y sont rendus à deux reprises, jeudi 5 décembre 2013 : « Ils sont arrivés vers 22 heures à bord d’une jeep Prado, de couleur noire, et deux voitures. Ils étaient très furieux. » D’après toujours le vigile, ces policiers ont intimé l’ordre à tout le monde de sortir et ont embarqué trois hommes et trois femmes qui étaient à l’intérieur du motel.

Ensuite, indique ce dernier, les policiers ont demandé si Frédéric Bamvuginyumvira et Joséphine Nzeyimana étaient passés au motel. L’un des employés leur a répondu par la négative. Les policiers ont ensuite vérifié dans le registre des clients si les deux noms y figuraient et sont partis avec le registre : « Ils sont revenus vers minuit, mais ne sont restés que quelques minutes. »

Forum des lecteurs d'Iwacu

20 réactions
  1. Alen

    Je m’exprime rarement voire jamais sur ce forum. Mais j’ai le sentiment que des fois certaines choses ne peuvent pas continuellement être ignorées. C’est pourquoi sans vouloir m’attaquer au travail fourni par l’équipe IWACU lors de cette enquête, je me permets de poser quelques questions suite aux différentes zones d’ombres apparues dans  la dite enquête. Comme la plupart des gens en ont sûrement eu l’occasion, j’ai aussi pu visionner les 3 vidéos sur l’interrogatoire de Mr Bamvuginyumvira. Après une étude approfondie des images et du son (avec l’aide d’outils appropriés), je n’ai aucun doute sur l’authenticité de  ces 3 vidéos. Mr Bamvuginyumvira a bien tenté de corrompre un agent de la police. Le contenu de ces vidéos montre bien comment il a tenté d’abord de négocier expliquant qu’il ne voulait pas que cet affaire s’ébruite et qu’il était prêt à faire le nécessaire pour étouffer l’histoire moyennant une certaine somme. Il continue en disant qu’il n’a pas les10.000.000 bif que le premier agent a demandé mais qu’il a 200.000 bif sur lui. Ma question n’est pas de savoir s’il a été piégé ou non parce que qu’il l’ait été ou pas ça n’explique pas un tel comportement. Mon souci n’est pas non plus de prouver qu’il a commis l’adultère, puisque aux yeux de la loi burundaise ce n’est même pas un délit, mais je suis plus concerné par l’explication fournie par la publication IWACU sur ce qui s’est réellement passé. Je m’interroge sur la raison et le but de tout le cirque orchestré par l’opposition, la société civile et les médias en général sur des suppositions et allégations qui apparemment s’avèrent infondées. Qu’une personne comme Bamvuginyumvira, un ancien haut dignitaire se dit victime d’un complot au lieu de jouer profil bas dans une affaire qui ternit sa réputation me laisse perplexe. Je termine donc cette intervention en demandant au journal IWACU de nous aider à interpréter ces vidéos par rapport aux enquêtes de leur rédaction.  En fervent opposant au pouvoir CNDD-FDD, je m’étais tout de suite dit qu’il s’agit d’un complot mais après mûres réflexions je me pose des questions sur le fond de cette histoire.

    Pour ceux qui n’ont pas encore consultés les vidéos vous pouvez les trouver sur ces liens

    https://www.youtube.com/watch?v=i2rzGTkDk5g&feature=youtube_gdata_player

    https://www.youtube.com/watch?v=RvW8vqdlb18&feature=youtube_gdata_player

    https://www.youtube.com/watch?v=tDhEyIH3pZQ&feature=youtube_gdata_player

    Bonne journée à tous.

  2. jeff

    minister his irresponsible wow, just in burundi only you will have that king of thing please stop and stop murateye isoni mbaga bibaza ko abandi batabona Sinduhije yarababwiye mwandike amazina yabo tuzo bacira urubanza nu umwaka umwe ushigaye

  3. Mwaro

    sigaho uwamenje ni Rumbete yubahuts nuburambe nubumenyi tumuziko agatanganza icese icaha kitabaho cukurenga ibigo, yitiranya icaha nigicumuro, mbega yasanze Bamvunginyumvira atazi amategeko yaho yotanga igiturire kucaha kitabaho i Burundi.: rindira gato barahinyuka

  4. Nathan

    Hebreux 23:
    4 Que chacun respecte le mariage et que les époux restent fidèles l’un à l’autre, car Dieu jugera les débauchés et les adultères.

    5 Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour de l’argent. Contentez-vous de ce que vous avez présentement. Car Dieu lui-même a dit: Je ne te laisserai pas: non, je ne t’abandonnerai jamais[b].

    15 Par Jésus, offrons donc en tout temps à Dieu un sacrifice de louange[f] qui consiste à célébrer son nom.

    16 Ne négligez pas de pratiquer la bienfaisance et l’entraide: voilà les sacrifices auxquels Dieu prend plaisir.

  5. Nathan

    Rwa rwaruka rwacu rukibona neza rwize informatique ruturabire ko iyo ari montage. Yiyemereye ko yafashije uwo mupfakazi akamukorera ibintu:

    http://www.youtube.com/watch?v=RvW8vqdlb18

    None ga basha iyo mubona ari montage. Ni baba bamubeshera naho ababikoze Imana yobahana kuko ntikunda ibinyoma.
    Ni ukumenya ko Satani akazi kiwe ari kwiba, kwica, gusambura.

  6. BIRAHINDUKA

    EEEEHHHHHH EEEHHH ,MBEGA LETA NZIZA IGWANYA IGITURIRE,MURABAZE OLUCOM,UBUCAMANZA GIRA MWIYAMBIKE UMUTAMANA NAHO…

  7. Simeon

    Monsieur le Directeur responsable,

    La ligne devient toujours davantage ragot idéologique-éditorial. Ce n’est pas normal pour le seul Journal papier et online qui nous reste.

    Vous devenez monologique-monosyllabique d’un spécialisme équivoque : Ou Rwasa AGATO ou ADC-IKIBIRI ou rien. Sauf si de ce dernier, vous vous convertiriez en son porte-parole porte-drapeau.

    « Obscéner » de plus est contre votre crédibilité, contre votre profession. Le contraire est devenu impossible, hélas!

    Je vous de croire à mes fraternelles amitiés probablement fanées. Mais, bonne chance.

    Votre admirateur. SB

  8. Ubutungane

    C’est scandaleux et honteux! Mes compatriotes , je ne sais pas ce que nous attendons pour descendre dans la rue , assez c’est assez , il faut absolument denoncer ce gouvernement ,notre BURUNDI ne peut pas perir en observant seulement ,nous sommes munis de l’intelligence pour changer les choses ! God bless my country !

  9. Justemoi

    Turasavye abarongoye igihugu, ngo mureke kutumaramaza, nitwaba twarabatoye, ntibisigura ko twabashizeho ngo mwigire utwo mwishakiye. Twabatoroyere gutunganiriza bose. None Muburundi amahiganwa ko yemewe, ko mbona Hallelluya FC ija mumahiganwa, arbitre akagerageza gutunganiriza bose mugihe hari amahiganwa, none ko umuhari wacu CNDD-FDD nzi ko wifashe neza, woba uriko uratinya ihiganwa na Bamvuginyumvira? Ko Hallelluya FC idatinya kwihanga Vital’o canke Intere-Fc nizindi, bishoboka gute ko umugambwe winjiye mubanyagihugu bose botinya Bamvuginyumvira? Ubwo ntaco muduhisha ga mwebwe twitoreye? Ukwo nukudutyoza, no gutyoza umugambwe wacu. Nico gituma ko tuziko umuhari wacu uhagaze neza, iterabwoba ryohagarara kubo tudasangiye ivyiyumviro. Mbona twiyita abagabo, none ubwo nibwo bugabo. Ngira turakwiye kwikebuka kurako kantu. Tugapfa nk’uku twiyita: abagabo. Canke turi abagabo kwizina? Jewe narinzi ko umugabo arinda akaje!!!! Canke navyo nyene ni kururimi? None duhave turirimbe nka kwakundi twabigirira mporona muri 93 duti: imporona karakarimi? abanyanywi ntigira namba? Ubwo twoho ntibazohava baturirimbira ngo aba dd kari akarimi, abanywanyi baraduhezeko? Haa!!!!!! turahagabira.!!!!

  10. Jacques

    Ce qui va arriver c’est que ces tois hommes et trois femmes sont des gens qui serviront de temoins du pouvoir moyennant de l’argent. Ces gens de la documentation sont malins. Ces faux temoins vont dire qu’ils ont bien vu Bamvuginyumvira avec une dame et vont mêmen préciser dans quelle chambre.
    Wait and see.

  11. ...nge...

    Pas serieux, notre police est si modernisee qu’elle fait correctement son travail la nuit avec appareils photos et camera!!!! Ceci prouve a suffisance que c’est un coup monte…. Ibi vyose bizohera, biteba canke bitebuka!!

  12. Gondwanais Lamda

    Mon pays va vraiment mal. Tout cela parce qu’il risque d’être le candidat de l’opposition aux échéanciers de 2015??? Je prie le Bon Dieu pour que la honte couvre tout ce montage grossier.

  13. Kajekurya

    Ntaho ubujuju bwigeze butwara Igihugu! Period. Back to the Republic of Socrates for the basics!

  14. Ndayishimiye Oscar

    Basha b’i Wacu. Ndarahiye ndarengwa ko namwe muri mw’irementanya ritagira izina. Ibi mwanditse vyose ni ibinyoma. Mbega ko iyo Beach yugaye, registres bandika mwo abantu yoboneka gute? Nta regisrte iri muri iyo nzu, hari abanyezamu babiri, wewe urinjira uwambere akakwereka aho ushira imodoka, uwa kabiri akaguha icumba agaca akurihisha. Agaaca yigira. Jewe ndahazi rwose, kuko nama njayo. Ivyo vyose mwanditse birateye isoni kuko ni montage ibababaje.
    Sindiko nacondana uyo mutegetsi, mugabo ndabasvaye mugeza aho, kuko muriko muriteza isoni.

    • Komera

      Mbe niyaba yarugaye, wewe waravye ivyo wanditse? Ko uriko uerigamba ngo wama wagiyeyo, ubugiye kubomora. Hanyuma atari umuntu arwaye umutwe, ntawukwiragiza hose ko yama yagiye gushurashura yikinga ibisaka.
      Urasubiramwo ico cirwa, wige analyse critique uhereye kuvyo ugira uvuge canke wandike.

  15. Nganji

    L’arrestation en soi a eu a quelle heure?
    Et si c’est un coup monte pourquoi on a pas pense a l’identite de la femme avec Bamvuginyumvira?

  16. Kabizi

    A Iwacu,je demande avec Insistance de nous montrer la photo de cette personne qui a osé lire le communiqué!
    Il a trop de zèle mugabo inda yacu igiye kudukoza isoni?
    None arataha akaryama agasinzira?Dusenge bazoteba bafatwe n’Imana!
    Benshi basigaye bikanga ibisazi bakavuga ibisunitswe n’Umuyaga.
    Moi même qui suis profane en Droit, je ne peux pas oser Parler aux média quelque chose d’aussi humiliant et sans preuves palpables!«Azobona ibara uwurementaniriza abandi»
    Je demande à Bamvuginyumvira d’avoir le courage et que la vérité .
    Là où je suis dans mon bureau j’ai senti la peur pour mon pays!

  17. Kabizi

    A Iwacu,je demande avec Insistance de nous montrer la photo de cette personne qui a osé lire le communiqué!
    Il a trop de zèle mugabo inda yacu igiye kudukoza isoni?
    None arataha akaryama agasinzira?Dusenge bazoteba bafatwe n’Imana!
    Benshi basigaye bikanga ibisazi bakavuga ibisunitswe n’Umuyaga.
    Moins même qui est profane en Droit,je ne peux pas oser Parler aux média quelque chose d’aussi humiliant!
    Je demande à Bamvuginyumvira d’avoir le courage et que la vérité finira par triompher!

    • Komera

      C´est le résultat de la formation de nos policiers par certains pays de l´occident.
      C´est pitoyable comme formation dispensée à nos policiers et magistrats.

      • Venant

        N’oublions pas que le ministère public est irresponsable. En d’autres termes, le procureur général de la république, les procureurs et substituts ainsi que les policiers peuvent arrêter n’importe qui sans aucun motif valable. Ils peuvent donc malmener quelqu’un comme ils veulent, le mettre en prison pour rien et si la personne est libérée plusieurs années après, elle ne pourra jamais porter plainte contre l’un de ces agents de l’Etat car on lui opposera que le ministère public est irresponsable.

        Tôt ou tard, il faudra que le parlement vote une autre loi qui annule la loi actuelle sur l’irresponsabilité du ministère public.

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