Poursuivi pour « complot en vue de changer le régime constitutionnel », « complot contre la vie du Chef de l’Etat », « outrages envers les dépositaires de l’autorité publique », « détention illégale d’armes à feu », « atteinte au bon fonctionnement de l’économie nationale », « prise illégale d’intérêt » et « enrichissement illicite », l’ancien Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni va comparaître ce lundi 27 mai 2024 en audience publique à Gitega. C’est une annonce faite par le président de la Cour suprême, Emmanuel Gateretse.
Les coaccusés d’Alain-Guillaume Bunyoni, Désiré Uwamahoro, Côme Niyonsaba, poursuivis pour « complot en vue de changer le régime constitutionnel » et Samuel Destino Bapfumukeko, poursuivi pour « violation du secret professionnel », vont également comparaître.
Il y a un nota bene à la note signée par le président de la Cour suprême : « Si les débats ne sont pas clôturés au cours de cette journée, ils vont continuer les journées suivantes ». Il s’agit d’une comparution devant le second degré de la Chambre judiciaire de la Cour suprême.
Signalons que le 8 décembre dernier, la Cour suprême a condamné l’ex Premier ministre à la prison à vie, ses biens non déclarés ont été confisqués.
15 ans pour son homme de main, Désiré Uwamahoro, pareil pour son architecte, Côme Niyonsaba, de même que Samuel-Destino Bapfumukeko. 3 ans pour le chef de colline Mubone, idem pour l’agent de transmission d’Alain Guillaume Bunyoni. Non satisfaits, tous ces condamnés avaient fait part de leur volonté d’interjeter l’appel.
Lors de la dernière comparution de l’ancien Premier ministre et ses co-accusés, en audience publique dans la salle d’audience de la prison de Gitega, devenue une vraie forteresse, la garde policière avait été renforcée et appuyée par des agents du Service national de renseignements, à l’intérieur et autour de la prison centrale de Gitega.
Rekura iyo nyoni yigurukire muri Eden!
J’aimerai tellement voir un procès comme celui du 28 Septembre 2009 en Guinée.
Mais encore faudrait-il qu’il ne soit pas seul sur le banc des accusés, et que tous ses copains soient présents à ses cotés.
Il n’y aura jamais de paix sans justice, sinon nous sommes voués à perpétuer un cycle.
En tant que peuple nous devrons également apprendre à parler de santé mentale car des années d’esclavage, des années de colonisation, des années de discriminations, des années de massacres, des années de maquis, des années de déshumanisation de son semblable (ou même de son adversaire politique); ne peuvent en aucun cas nous laisser indemne, et sans le savoir nous transmettons génétiquement ce triste héritage à nos enfants.
Quel Burundi souhaitons nous pour nos générations futures?
Pour nos dirigeants: Ne pensez pas que vos enfants ou petit-enfants vivront en paix, car tout se paie ici-bas.
Les Guillaume Bunyoni et Desiré Uwamahoro font partie des intouchables qui dirigeaient le pays depuis 2005.
Ils sont les premiers responsables de notre classement infame de pays le plus pauvre et le plus corrompu au monde.
Pas moins que cela